Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 632

  • Chômage : c'est mieux ou c'est pire ?

    Comme parfois, les chiffres officiels du chômage  publiés ce jour pour juillet 2013 sont difficiles à analyser.

    Sur le plan national, on constate une hausse plutôt modérée, mais une hausse malgré tout. Sur le plan régional, la catégorie A (chômage total) est en baisse, les autres catégories (chômage partiel) sont en hausse. Nous l'avons souvent répété, ces chiffres mensuels prennent un sens réel quand une tendance se confirme sur plusieurs mois.

     

    Legere-hausse-du-chomage-en-juillet_article_main.jpg


    Restons donc prudent avant de tirer des conclusions de cette publication, dont voici l'essentiel :


    Fin juillet 2013, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle Emploi de catégorie A s'établit à 70 382 en Champagne-Ardenne. Ce nombre diminue de 3,9 % par rapport à la fin juin 2013 (- 2 837). Sur un an, il est en hausse de 8,9 %.
     
    En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A augmente de 0,2 % par rapport à la fin juin 2013 (+ 10,0 % sur un an).
     
    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A, B, C
    s'établit à 107 619, fin juillet 2013. Ce nombre croît de 0,6 % (+ 676) au mois de juillet. Sur un an, il croît de 9,2%.
    En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C augmente de 1,1 % par rapport à la fin juin 2013 (+ 9,0 % en un an).

    Les chiffres par départements sont les suivants :

    S'agissant de la catégorie A, par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en
    juillet 2013 par rapport à fin juin 2013 entre - 4,9 % et - 0,9 % : Ardennes (- 0,9 %), Aube (- 4,9 %), Marne (- 4,9 %), Haute-Marne (- 4,1 %).
    S'agissant de la catégorie A, B, C par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en juillet 2013 par rapport à fin juin 2013 entre + 0,2 % et + 1,0 % : Ardennes (+ 0,9 %), Aube (+ 1,0 %), Marne (+ 0,4 %), Haute-Marne (+ 0,2 %).
  • Fête communale de Vouziers

    C'est la rentrée, n'en doutons plus puisque la fête de Vouziers approche.

    En voici le programme:

    Samedi 31 août :

    -Inauguration de la fête foraine à 16h30 avec l'harmonie municipale.

     

     - de 22h à 3h : Bal avec Disco 2000, derrière la mairie

     

     Dimanche 1er septembre :

     La fête foraine bat son plein.

     - 15h30 : Prix pédestre de la Ville de Vouziers organisé par Vouziers Oxygène. Départ devant la salle des fêtes. A 17 h 30, remise des récompenses à la salle des fêtes.

     - 16h30 : Concert de l'harmonie municipale dans la cour de l'école Dodeman.

      de 18h à 20h30 : Bal musette avec "Les compagnons du p'tit bal musette", derrière la mairie.

     

     

    2013_09_fete_communale_Vouziers_pour_internet.jpg

    Lundi 2 septembre :

     - 11h  : accueil des industriels forains par la Municipalité.

     - 14h30 : Prix de la Ville de Vouziers, concours de pétanque (ouvert à tous) en doublette au parc Bellevue organisé par la Pétanque Vouzinoise. Inscription à partir de 13h30, jet du but 14h30.

     

     Mardi 3 septembre :

    - à 21h : Tirage de la tombola à la mairie organisée par la Ville et les forains (attention, le lot sera systématiquement remis en jeu si la personne porteuse du ticket gagnant n'est pas présente lors du tirage). Les tickets sont distribués par les forains pendant toute la fête foraine.

    - 21h30 : Embrasement de la mairie.

     

    Mercredi 4 septembre :

    C'est déjà le dernier jour ! Profitez des manèges (journée tarif réduit).

    - de 15h à 16h : Animation avec "Les délires d'Anita le clown", derrière la mairie. Jeux pour les enfants et distribution de brioches.

    6126177561_caa1482629.jpg

    La fête 2012 (photo L'An Vert D.R.)

  • Le Cabaret veut devenir un «greener festival»

     Le Festival du Cabaret Vert se termine ce soir, et un premier bilan positif est d'ores et déjà tiré par les organisateurs.

    Sur le compte twitter du festival on peut lire : "Julien Sauvage : Nous pouvons espérer le chiffre de 75 000 spectateurs pour l'édition 2013". Soit un chiffre en augmentation par rapport à l'an passé, qui s'était conclu avec 73 000 entrées et un beau succès.

    Le côté "éco-festival" se développe également avec cette demande de labellisation, décrite sur le site officiel :

    devdur2.jpgComme nous vous le disions jeudi, Le Cabaret Vert se porte candidat à l’obtention du label "Greener Festival", décerné par l’organisme britannique du même nom.
    Celui-ci récompense les festivals les plus regardants en matière de développement durable, en Europe et dans le monde.
    Claire, pimpante Londonienne en charge de notre évaluation, est venue deux jours sur le site pour nous juger sur pièces (après avoir évalué onze festivals dans six pays différents depuis le début de l’été !).
    Visite du centre de tri, déambulation pédagogique dans notre espace matériel, rencontre avec nos responsables du développement durable et de l’électricité...
    Nous avons ouvert toutes nos portes à Claire, essayant le répondre le plus précisément à ses questions, dans une démarche de totale transparence
    (sans exclure des moments de déconne). Rendez-vous en octobre pour l’annonce des résultats.
    Le Cabaret Vert remercie Claire et AGF pour leur disponibilité et leur sympathie.

  • La Poste commémore la première traversée de la Méditerranée par Roland Garros

    Article publié sur le site aerobuzz.fr

    C’est au matin du 23 septembre 1913 à 5h47, sur le petit aéroport de Fréjus, au bord de la Méditerranée, que le jeune aviateur de bientôt 25 ans, prépare son long vol de près de 800 km qui doit le conduire jusqu’à Tunis après un survol maritime.

    A bord du monoplan Morane H, léger et puissant, il emporte à son bord plus de 200 litres d’essence et 60 litres d’huile de ricin. Après avoir survolé la Corse puis la Sardaigne, il atteint la côte tunisienne avec un moteur hoquetant et se pose à Bizerte avec moins de 10 litres d’essence dans le réservoir.

    Septembre-Roland-Garros.jpg

    Né à la Réunion, dont l’aéroport porte aujourd’hui, diplômé d’HEC, il ouvre pour un temps un commerce d’automobiles avant de se tourner vers sa nouvelle passion, l’aviation. Participant à des courses et des meetings sur le Circuit Européen, il effectue une grande tournée en Amérique du sud et sera à ce titre considéré comme l’un des initiateurs de l’aviation brésilienne.

    Engagé dans la première guerre mondiale, il expérimente le système de tir dans l’axe, effectué entre le passage des pales de l’hélice, mis au point par l’ingénieur Raymond Saulnier. Fait prisonnier, il s’échappera après trois ans de captivité et rejoindra le combat. Il sera abattu par l’aviation allemande au-dessus de Vouziers, la veille de ses 30 ans, le 5 octobre 1918.

    affiche-garros_sept_13.JPG

  • Les discours éplorés sur la Syrie ont assez duré

    Nous avons assez entendu de discours éplorés sur la Syrie. Les civils continuent d'être pris pour cibles ou tués sans discrimination.

    Par Cilina Nasser, chercheuse sur la Syrie pour Amnesty International

     Il est impossible de regarder les vidéos venues de Syrie hier sans éprouver un nouvel accès de rage devant l'échec répété de la communauté internationale, incapable de mettre fin au massacre de civils pris dans le conflit armé interne qui déchire le pays.

    Les armes chimiques

    Ces vidéos, montrant les effets meurtriers d'une offensive qui pourrait avoir été menée avec des armes chimiques et qui a frappé de très nombreux civils, dont des enfants, dans des localités proches de Damas, sont un élément de plus qui donne à penser que des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité ont pu être commis en Syrie.

    Certes, il est pour l'instant difficile de vérifier l'authenticité des images ou de désigner des responsables ; cependant, Amnesty International a contacté différents experts, notamment médicaux, pour déterminer si les symptômes des personnes touchées correspondent à l'emploi d'armes chimiques. Des organisations et des particuliers en Syrie nous aident à recueillir davantage d'informations sur l'état de santé actuel des personnes présentes dans la zone concernée.

    La paralysie de la communauté internationale

    Le gouvernement syrien a rejeté avec force la responsabilité de cette attaque, mais pour l'instant il n'a pas laissé accéder à cette zone une commission de l'ONU qui vient d'arriver à Damas, après plusieurs mois de négociation, pour enquêter sur de présumées attaques chimiques commises antérieurement. La situation actuelle révèle le degré de paralysie qui atteint la communauté internationale lorsqu'il s'agit de la Syrie.

    Cette paralysie est si complète qu'une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité des Nations unies, tenue hier, a dit vouloir « faire la lumière » sur les événements, mais n'a même pas demandé qu'une enquête soit menée. Le temps presse. La commission de l'ONU doit avoir accès sans délai aux sites de l'offensive présumée, être autorisée à recueillir des prélèvements, rassembler des éléments de preuve qui risquent d'être détruits, interroger les victimes et les témoins, et mener à bien sa tâche en toute sécurité dans une zone contrôlée par des groupes d'opposition armés et bombardée par le gouvernement. Il serait aberrant, alors que des experts de l'ONU sont chargés d'examiner des cas éventuels de recours aux armes chimiques, qu'ils n'enquêtent pas sur ce qui constitue peut-être l'attaque chimique la plus meurtrière depuis que ces armes ont été utilisées par le régime de Saddam Hussein.

    3464531_3_2fad_des-corps-d-enfants-dans-la-banlieue-de-damas_9bda8c3561f5341f6c3d0518242bcfbd.jpg

    Les responsables doivent êtres traduits en justice

    Quel que soit l'auteur de cette attaque, il existe une évidence : la communauté internationale ne doit pas se contenter de la condamner, elle doit se mobiliser pour que les responsables soient traduits en justice.

    L'utilisation d'armes chimiques peut être considérée comme un crime de guerre ou un crime contre l'humanité. Même si la Syrie fait partie des quelques pays qui n'ont ni signé ni rejoint la Convention sur l'interdiction des armes chimiques, qui interdit l'utilisation, la production, le stockage et le transfert de ce type d'armes, tous les États sont dans l'obligation partagée d'enquêter sur ces crimes au regard du droit international et d'en poursuivre les responsables, quel que soit le lieu où ils sont commis.

    La création d'équipes d'enquête et de poursuites internationales conjointes améliorerait les chances d'effectuer des arrestations et de mener à bien des poursuites. Si certaines des personnes responsables cherchaient à se réfugier à l'étranger, il serait nécessaire, au nom de la compétence universelle, de les arrêter et d'enquêter sur leurs actes. Les membres du Conseil de sécurité des Nations unies doivent diriger cette démarche et l'intensifier.

    La communauté internationale se voit offrir une dernière occasion de changer d'attitude, après s'être montrée incapable de répondre sérieusement à la longue kyrielle de graves violations du droit international humanitaire et relatif aux droits humains commises en Syrie, qui ont fait plus de 100 000 morts, des millions de personnes déplacées, et ont contraint presque deux millions de personnes à chercher refuge à l'étranger.

    Amnesty International a prié à maintes reprises le Conseil de sécurité des Nations unies de déférer à la Cour pénale internationale la grave situation en Syrie, afin d'engager le processus qui permettra de contraindre les responsables, quel que soit leur camp à rendre compte de leurs actes.
    Nous avons assez entendu de discours éplorés sur la Syrie. Les civils continuent d'être pris pour cibles ou tués sans discrimination. Le moment d'agir est venu.

  • Valeurs actuelles... comme en quarante ?

    Communiqué LDH
    La Ligue des droits de l’Homme condamne avec la plus grande fermeté l’utilisation par la rédaction de l’hebdomadaire Valeurs actuelles dans la une et le contenu du numéro du 22 août 2013 de termes stigmatisants et injurieux vis-à-vis des Roms.

    Sous prétexte d’un sondage commandé par le journal à propos des occupations de terrains, Valeurs actuelles s’autorise en première page à stigmatiser l’ensemble des Roms en y accolant les termes « assistanat » et « délinquance ».


    Elle appelle par ailleurs à une réaction à leur égard puisqu’elle considère leur présence comme provoquant une « overdose ». La rédaction demande au gouvernement une réponse sur cette base. Il s’agit ainsi d’une prise de position raciste, puisque des personnes sont désignées non pas pour ce qu’elles font, mais pour ce qu’elles sont.

    Le contenu du journal développe cette idéologie répugnante en qualifiant les Roms de « plaie » et de « fléau », menaçant notre pays d’invasion et justifiant une réaction citoyenne. Par un communiqué de presse, le journal se prétend républicain et soutient défendre avec force les principes fondateurs de notre démocratie. Mais ce cache ne trompera personne. Valeurs actuelles a glissé dans les limbes de l’extrême droite haineuse, appelant à la violence à l’encontre d’individus à raison de leur origine.

    Paris, le 22 août 2013

    article_valeurs_actuelles.jpg


  • UNE INDÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE EN TROMPE-L’ŒIL

    Rapports, analyses, tribunes, interviews, etc : Global Chance et ses membres dénoncent le mythe d’une « énergie 100% nationale »

    La France a officiellement regagné, grâce au programme nucléaire, une indépendance énergétique de 50 % en moyenne contre 25 % en 1973. Ce résultat, qui est depuis plus de vingt ans le pivot de la justification énergétique du choix nucléaire, repose sur le calcul du ratio de la production nationale primaire d’énergie sur la consommation primaire (non corrigée des variations climatiques), c’est-à-dire sur un mode de calcul contestable sur trois points essentiels.

    D’abord, il donne un poids positif, par rapport à un calcul en énergie finale, à la mauvaise efficacité du système de production domestique vis-à-vis des productions importées. Ensuite, il comptabilise toute l’électricité alors qu’une part non négligeable est exportée. Enfin, il comptabilise comme production domestique le nucléaire, alors que tout l’uranium utilisé dans les réacteurs français est aujourd’hui importé.

    Un calcul en énergie finale (c’est-à-dire au regard de l’énergie effectivement disponible pour répondre aux besoins de la société en services énergétiques), déduction faite des exportations d’électricité et de l’uranium importé, conduit à une indépendance énergétique inférieure à 10 % en 2009, contre 30 % selon le même mode de calcul en 1973. L’indépendance énergétique finale française n’a donc pas doublé depuis le lancement de son programme nucléaire mais a au contraire été divisée par 3.

    reserves-uranium.jpg