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UNE INDÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE EN TROMPE-L’ŒIL

Rapports, analyses, tribunes, interviews, etc : Global Chance et ses membres dénoncent le mythe d’une « énergie 100% nationale »

La France a officiellement regagné, grâce au programme nucléaire, une indépendance énergétique de 50 % en moyenne contre 25 % en 1973. Ce résultat, qui est depuis plus de vingt ans le pivot de la justification énergétique du choix nucléaire, repose sur le calcul du ratio de la production nationale primaire d’énergie sur la consommation primaire (non corrigée des variations climatiques), c’est-à-dire sur un mode de calcul contestable sur trois points essentiels.

D’abord, il donne un poids positif, par rapport à un calcul en énergie finale, à la mauvaise efficacité du système de production domestique vis-à-vis des productions importées. Ensuite, il comptabilise toute l’électricité alors qu’une part non négligeable est exportée. Enfin, il comptabilise comme production domestique le nucléaire, alors que tout l’uranium utilisé dans les réacteurs français est aujourd’hui importé.

Un calcul en énergie finale (c’est-à-dire au regard de l’énergie effectivement disponible pour répondre aux besoins de la société en services énergétiques), déduction faite des exportations d’électricité et de l’uranium importé, conduit à une indépendance énergétique inférieure à 10 % en 2009, contre 30 % selon le même mode de calcul en 1973. L’indépendance énergétique finale française n’a donc pas doublé depuis le lancement de son programme nucléaire mais a au contraire été divisée par 3.

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