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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 635

  • Une étape essentielle pour relancer l'éolien en France

    Les nouveaux projets éoliens sur le territoire de la 2C2A semblent actuellement au point mort.

    Des éoliennes de grande taille devaient être implantées à la limite ouest de la communauté, avec uneolienne a.JPG prolongement vers le Rethelois. Ce projet prévoit  l'implantation d’un total de 47 éoliennes sur le territoire des communes de La Neuville-en-Tourne-à-Fuy, Juniville, Bignicourt, Hauviné, Cauroy, Ville-sur-Retourne et Mont-Saint-Remy. Mais le ministère de la défense bloque la dernière autorisation, à cause d'un problème de radar lié à la défense aérienne. Le ministère réserve sa réponse et voudrait obtenir la construction d'un nouveau radar pour compenser le brouillage occasionné par les éoliennes.

     

    Sur le plan national, des avancées ont lieu sur le dossier des implantations d'éoliennes, l'agence locale de l'énergie en fait état :

    L’Assemblée nationale a adopté le 11 mars en lecture définitive la proposition de loi concernant la tarification progressive de l’énergie et les mesures relatives à l’éolien. Ce texte comprend notamment plusieurs dispositions de simplification essentielles pour l’avenir de la filière éolienne. Cependant, France Energie Eolienne reste vigilante sur le raccordement des parcs éoliens au réseau électrique et sur l’arrêté tarifaire.

    La loi ‘Brottes’ adoptée définitivement lundi soir par le Parlement, qui porte également sur un bonus-malus sur la facture d’énergie, supprime la « règle des cinq mâts » instaurée dans la loi Grenelle 2, soit 5 éoliennes minimum pour tout projet d’implantation. La version adoptée par les députés ouvre la possibilité d’implantation d’une seule éolienne. « Dans les régions Pays de la Loire, Bretagne, Basse-Normandie, plus de 50 % des projets en cours de développement en 2010 avaient dû être stoppés à la suite de l’adoption de la règles des 5 mâts », indique le SER (syndicat des Energies Renouvelables).

    La loi supprime également les Zones de développement de l’éolien (ZDE) qui « se superposaient avec les Schémas régionaux Climat Air Energie », indique la FEE (Fédération Energie Eolienne).

    FEE et SER avertissent néanmoins que le tableau ne sera complet que si « l’incertitude qui persiste sur le tarif d’achat du KWh éolien », qui n’incite par les banques à investir dans de nouveaux projets, est levée. Contesté par un collectif anti-éolien, l’arrêté ministériel établissant le « tarif d’achat » de l’électricité éolienne terrestre, c’est-à-dire le prix fixé par l’Etat auquel EDF doit acheter le courant produit par le vent, est menacé d’annulation en justice. En janvier, la ministre de l’Energie Delphine Batho avait assuré que le gouvernement assurerait leur « sécurité juridique ». En février, Jean-Louis Bal, Président du SER, avait averti que la France manquerait ses objectifs de développement des énergies renouvelables pour 2020, dont la part dans son système énergétique doit être portée à 23 %, à moins d’efforts supplémentaires pour « redresser la barre », et avait estimé que la tendance actuelle conduirait entre 17 % et 18 %.

  • "L'Union" "L'Ardennais" : le groupe Rossel met en place ses hommes et sa stratégie

    Le groupe belge Rossel a racheté  les journaux du pôle Champagne-Ardenne et Picardie au groupe Hersant qui connaissait de grosses difficultés financières.

    Le groupe belge compte bien restructurer à sa manière les titres achetés, et en faire des valeurs GroupeRossel.jpgrentables. Il a déjà mis ses hommes en place, à la tête des sociétés. Le site du groupe nous confirme que :

    "Dans le cadre de l'exécution des accords intervenus entre le Groupe Rossel et le Groupe Hersant Media le 28 décembre dernier, relatifs à l'acquisition par le groupe Rossel des activités de presse quotidienne régionale en Champagne-Ardenne et Picardie, les assemblées générales des différentes sociétés du pôle Champagne-Ardennes-Picardie (CAP) se sont tenues ce lundi 14 janvier afin de mettre en place les nouveaux organes de direction."

    (...)

    "L'ensemble de ces sociétés de la région Champagne-Ardenne sont aujourd'hui regroupées sous une seule et même société faîtière, ayant son siège à Reims et directement détenue par le Groupe Rossel."

    (...)

    "Le SA Journal l'Union, principale société de ce nouveau pôle CAP, sera présidée par M. Michel Nozière. Sa direction générale a par ailleurs été confiée à M. Daniel Hutier qui dirigera également les autres sociétés du pôle."

    Le journal "Le Monde" nous apporte un éclairage sur la stratégie du groupe :

    Le groupe belge, qui avait déjà failli reprendre les journaux du pôle CAP en juin 2012, n'a pas renoncé à le restructurer. "Il faut accompagner les mutations nécessaires dans le domaine social, souligne Bernard Marchant, administrateur délégué (PDG) de Rossel. La France a pris du retard par rapport aux mutations qui ont eu lieu dans le nord de l'Europe."

    Les chiffres n'ont pas changé par rapport à juin 2012. Il s'agit toujours de supprimer 230 postes sur 620. "Ce qui change, c'est la façon d'y arriver, assure M. Marchant. Nous avons un peu plus de temps devant nous. Nous nous sommes donnés trois mois pour mener à bien les discussions avec les partenaires sociaux."

     Dans ce même article, Bernard Marchant, administrateur délégué (PDG) de Rossel, déclare : "Nous 1000970-Boa.jpgsommes une société familiale qui a toujours mis en avant son indépendance financière" . "Notre mode de fonctionnement est de nous développer par étapes successives, de digérer et de consolider nos acquisitions avant de croître"

    Nous voilà pleinement rassuré, nous n'avons pas affaire à des requins de la finance. La méthode employée s'apparente plus à celle du boa constrictor, mais est-ce vraiment une information rassurante ?

  • Le 15 mars, on expulse ?

    Communiqué LDH
    Comme chaque année, le 15 mars signifie la fin de la trêve des expulsions. Comme chaque année, c’est une date qui doit rappeler la nécessité d’une politique publique du logement qui traite à la fois l’hébergement d’urgence et le logement social.

     

    La LDH appelle :
    • à soutenir l’action du collectif des « Associations unies pour une autre politique du logement » lors du 17577_1_FR_370_260.jpgrassemblement, et de la conférence de presse du 13 mars, à 11 heures, place Edouard Herriot, à côté de l’Assemblée nationale ;
    • à participer à la manifestation du 16 mars, à 15 heures, à Paris, à République, à proximité de la rue du temple.

    Citoyens sans logement ou mal logés, vous avez des droits !

    Se loger et pouvoir se maintenir dans son logement est, pour chacun, une nécessité vitale. Un habitat digne pour chacun, garanti par la solidarité du corps social, est un préalable indispensable à l’accès à une citoyenneté effective, combat permanent de la Ligue des droits de l’Homme.

    Pour rendre effectif le droit à un logement de qualité pour tous :

    Nous demandons un moratoire des expulsions locatives sans relogement. La mise en œuvre de procédures, beaucoup plus systématique, traduit un durcissement qui provoque des drames humains inacceptables, qui bouleverse les conditions d’existence des plus fragiles. Ces expulsions viendront grossir les rangs des personnes à la rue et sollicitant le 115 (les demandes ont augmenté de 29 % par rapport à janvier 2012 et 55 % n’obtiennent pas de places d’hébergement).
    Nous dénonçons l’augmentation constante des loyers et des charges locatives.
    Nous demandons la revalorisation des aides au logement.
    Nous demandons que des dispositifs de protection contre les expulsions, et de régulation pour encadrer la liberté des loyers, soient effectifs dans la prochaine loi sur le logement.
    Nous dénonçons le désengagement de l’Etat et des collectivités territoriales, dans l’absence de priorité donnée, dans le budget de l’Etat, à la production de logements locatifs sociaux et « très sociaux », nécessaires aux plus modestes.
    73817717.pngNous dénonçons la poursuite d’une politique du logement qui, depuis quarante ans, pratique une politique d’avantages fiscaux en faveur d’investisseurs privés qui entretiennent un marché immobilier financiarisé, générateur de profits, par l’exploitation cynique d’un besoin fondamental auquel personne ne peut se soustraire sans mettre en péril son existence même.
    Nous demandons une politique de l’urbanisme capable de lutter contre l’étalement urbain, facteur à usage intensif de l’automobile, d’isolement social, de gaspillage des sols, par la promotion d’un habitat dense qui garantisse la qualité de la forme urbaine et de l’espace public, avec une politique foncière publique forte.
    Nous demandons le développement de nouvelles procédures de concertation qui permettent, en amont des projets, de donner réellement la parole aux habitants.

    La LDH considère que l’ensemble des dispositions législatives et réglementaires nécessaires pour mettre fin à la crise du logement doit être l’œuvre d’un service public du logement et de l’urbanisme, sous la responsabilité de l’Etat et la participation décentralisée des citoyens aux décisions.

    Paris, le 11 mars 2013

  • Le Japon, d'Hiroshima à Fukushima

    Le Japon qui a connu deux fois l'explosion d'une bombe atomique sur son territoire, en garde une marque indélébile dans la conscience collective.

    Pourtant le pays s'est tourné il y a quelques dizaines d'années vers l'énergie nucléaire pour assurer une grande partie de son approvisionnement en énergie électrique. Cette utilisation pacifique du nucléaire ne semblait pas poser de problèmes, dans ce pays très développé et possédant la maîtrise des hautes technologies. On peut alors imaginer le traumatisme considérable causé par l'accident de Fukushima.

    Sous la pression de la population, la totalité des centrales nucléaires a stoppé sa production. Actuellement seules deux centrales ont repris une production, alors que 50 unités étaient en service avant la tragédie de Fukushima. Les Japonais continuent à s'opposer très nombreux au retour du nucléaire civil, et des manifestations importantes ont eu lieu pour le deuxième anniversaire de Fukushima.

    En voici un compte-rendu repris du site de radio canada:

    Près de deux ans après la catastrophe de Fukushima au Japon, des milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Tokyo samedi pour exiger l'abandon de l'énergie nucléaire.

     

    Les protestataires, parmi lesquels des résidents de Fukushima et le prix Nobel de littérature Kenzaburo Oe, demandaient au premier ministre Shinzo Abe d'ordonner le démantèlement de toutes les centrales nucléaires au pays.

     

    Le gouvernement actuel prône le redémarrage des réacteurs dont la sécurité aurait été établie, alors que le gouvernement précédent, dirigé par Yoshihiko Noda, avait promis d'abandonner l'énergie nucléaire vers 2030.

     (...)

     La manifestation - qui a réuni 15 000 personnes selon les organisateurs - a eu lieu deux jours avant le deuxième anniversaire du séisme et du tsunami du 11 mars 2011 qui ont fait 19 000 morts et provoqué une catastrophe nucléaire à la centrale Fukushima Daiichi.

    130309_9u8by_tokyo-nucleaire-manif_sn635.jpg

    En cette date anniversaire, Greenpeace fait le point sur la situation de la centrale détruite:

     

    À Fukushima, deux ans après, le cauchemar nucléaire est toujours en cours

     

    La situation de la centrale n’est que stabilisée aujourd’hui. L’incident nucléaire, lui, est toujours en cours. Tepco, l’opérateur de la centrale dévastée par le tsunami ne sait toujours pas à quel point les coeurs des réacteurs ont été endommagés.

     

    Depuis la fin de l’année 2011, le refroidissement des réacteurs est enfin stabilisé grâce à l’injection d’eau douce froide, et non plus par de l’eau de mer qui augmente les risques de corrosion. Cet arrêt à froid, permet de limiter les rejets dans l’environnement par les fuites du confinement. Mais la situation reste très complexe dans la centrale, et les incidents se sont multipliés depuis : “fuites de circuit d’eau, pertes temporaires de refroidissement, départs d’incendies, découverte de corps étranger dans les pompes de refroidissement“, peut-on ainsi lire dans un bilan établi par l’IRSN.

     

    La tâche à accomplir dans la centrale sinistrée reste monumentale : une fois les piscines vidées de leur barres d’uranium, il faudra ensuite au moins une dizaine d’années pour retirer les combustibles dégradés dans les trois réacteurs. Le démantèlement total de toutes les installations de Fukushima Daiichi prendra au moins entre 30 et 40 ans.

    (...)

    Nous ne pouvons pas rendre aux habitants de Fukushima ce qu’ils ont perdu, mais nous pouvons nous lever, tous ensemble et s’assurer que plus personne n’aura à subir et à souffrir d’une catastrophe nucléaire et de ses conséquences. Jamais. Nulle part.

  • Deux ans après Fukushima: le soleil a accompagné les antinucléaires à Paris.

    La chaîne humaine pour sortir du nucléaire civil et militaire s'est tenue ce samedi à Paris, avec une participation de manifestants venus de la région.

    Le rassemblement des antinucléaires à Paris a réuni 20000 manifestants qui ont constitué deux chaînes humaines. Les 50 Ardennais et Marnais ont intégré la chaîne de Bercy qui a ceinturé  le ministère des finances. Une seconde chaîne humaine encerclait le quartier de la Défense jusqu'à la place de la Bastille.Sous un chaud soleil,ces deux chaînes colorées et animées , affichaient et criaient les slogans du réseau Sortir du nucléiare "Nucléaire, non Merci! Fukushima, plus jamais ça!

    Les manifestants venus de toute la France ont exprimé leurs revendications dans une ambiance chaleureuse qui leur a valu la sympathie des Parisiens. La fermeture des centrales nucléaires de trente d'age et plus a été souvent réclamée.

    La manifestation s'est conclue par un moment de forte émotion en hommage aux victimes japonaises de Fukushima.Des guirlandes de grues, symboles du Japon, ont été confectionnées en origamis de papier plié et accrochées tout au long du parcours des chaînes humaines.Les manifestants se sont dispersés après le concert festif donné place de la Bastille.

    Les antinuclaires par cette manifestation pacifique et chaleureuse ont montré de belle façon leur détermination et leur volonté de Sortir de l'âge du nucléaire

     

    sortir du nucléaire.JPG


  • Syrie : l'armée syrienne utilise des bombes à sous-munitions contre Alep. Pourquoi le monde reste-t-il passif ?

    Communiqué d'Amnesty International

    Dans un hôpital de campagne, que je ne nommerai pas pour des raisons de sécurité – trop de ces centres de soins ayant déjà été bombardés – Abdo al Dik, un petit garçon de sept ans présentant de profondes lacérations à l’abdomen et au torse tremblait comme une feuille et gémissait de douleur.

    Donatella Rovera, principale conseillère d’Amnesty International pour les situations de crise, témoigne sur sa mission actuelle dans le nord de la Syrie, au cours de laquelle elle a pu constater les dégâts désastreux occasionnés par des bombes à sous-munitions larguées par l’armée de l’air syrienne sur des zones résidentielles densément peuplées.

    Des membres de sa famille venaient à peine de récupérer le corps de son frère Nizar, âgé de trois ans, afin de l’inhumer. Un autre frère, Subhi, huit ans, était toujours porté disparu à 18 heures.

    Dans la même chambre d'hôpital, Mustafa Ali, six ans, blessé par des éclats à la tête, au cou et aux épaules, était allongé dans un lit. Il était seul et attendait qu’un membre de sa famille vienne le chercher. Il m’a dit qu’il rendait visite à des parents quand la frappe aérienne a eu lieu ; un voisin a déclaré que ceux-ci avaient été grièvement blessés et qu’il ignorait s’ils avaient survécu.

    170883_Child_injured_by_a_cluster_bomb_in_Aleppo.jpgDans une autre pièce, Fahad, un garçon de neuf ans dont la vilaine plaie à la jambe gauche avait été causée par des éclats, répétait inlassablement : « Papa, je ne veux pas mourir, je veux rentrer à la maison. » Il avait cependant eu de la chance car sa blessure était relativement bénigne par rapport à celles des autres enfants que j’ai vus sur place.

    Il faut protéger les civils durant les conflits armés : Demandez la protection des civils syriens SIGNEZ

    Ces enfants sont quelques-unes des victimes de bombes à sous-munitions larguées vendredi 1er mars au matin sur un lotissement densément peuplé de la ville d’Alep.

    Cette attaque a fait au moins 19 morts et plus de 60 blessés – nous ne connaîtrons pas le nombre définitif de victimes avant plusieurs jours, car certaines familles ont fui la zone de craintes que les frappes ne continuent. Les personnes les plus grièvement blessées ont été évacuées vers des hôpitaux en Turquie, et les autres sont soignées dans divers hôpitaux de campagne autour de la ville. Un grand nombre des victimes sont des enfants qui jouaient dans les ruelles et jardins de ce lotissement.

    L’attaque a eu lieu vers 11 h 30. Je suis arrivée à Alep peu après et me suis rendue dans cette zone – le quartier de Masaken Hanano, à l’est du centre-ville. C’était bien pire que ce que les premières informations ayant circulé ne le laissaient entendre.

    Des bombes larguées à l’aveugle sur des zones résidentielles densément peuplées

    L’armée de l’air syrienne a largué neuf bombes RBK de fabrication soviétique – contenant chacune jusqu’à 150 sous-munitions – au milieu d’un vaste quartier résidentiel. J’ai trouvé une bombe à huit mètres de la porte d’entrée d’un des immeubles ; trois dans un petit jardin entre les bâtiments ; une sur un toit ; deux dans un petit espace vide séparant des immeubles ; une au milieu d’une ruelle ; et encore une dans un autre jardin.

    J’ai également trouvé des projectiles non explosés (petites bombes) partout : sur les toits des immeubles ; 2013-02-19T134913Z_1_APAE91I12E400_RTROPTP_2_OFRWR-SYRIE-ALEP-ROQUETTES-20130219.JPGsur les trottoirs, et dans les ruelles et jardins séparant les bâtiments. Des membres de groupes d’opposition armée qui contrôlent la zone ont rapidement rempli un sac avec les petites bombes non explosées éparpillées partout. Les murs des immeubles étaient criblés d’éclats, et on pouvait voir çà et là des trous à l’endroit où les petites bombes meurtrières avaient pénétré avant d’exploser à l'intérieur de certains logements.

    Noura, une jeune femme de 20 ans que j’ai rencontrée dans un des hôpitaux, m’a dit qu’elle avait été blessée dans son appartement. Sa sœur, qui était à ses côtés, m’a demandé : « Pourquoi le monde reste-t-il passif alors que nous continuons à nous faire bombarder tous les jours, même chez nous ? »

    Je n’avais pas de réponse.

    Ceux qui ordonnent ces attaques aveugles incessantes – notamment lorsque des bombes à sous-munitions interdites à l’échelon international sont utilisées – et les pilotes qui effectuent les frappes savent qu’ils tueront et mutileront des enfants et d’autres civils qui n’ont rien à voir avec le conflit.

    Il faut également qu’ils sachent qu’ils auront un jour des comptes à rendre pour ces crimes de guerre.

  • Votre avis les intéresse, profitez-en !

    Un cabinet d'étude réalise actuellement une enquête sur les besoins en services publics sur le territoire de la 2C2A.

    Après s'être adressé aux élus et à différents organismes locaux, le cabinet d'étude interroge actuellement les habitants du secteur .

    Cet état des lieux et des besoins doit déboucher à "un schéma des services, qui esquissera un maillageSchema-services-enquete-540px.jpg du territoire cohérent et efficace". Il reste à savoir de quels moyens disposera la communauté de communes pour mettre en application les préconisations de cette étude.

    Le cabinet d'étude va aller au devant d'un échantillon de la population, mais il est aussi possible de répondre de manière spontannée. Le site de la 2C2A nous y invite :

    La 2C2A et le cabinet IAD réalisent actuellement un état des lieux des services publics et au public, afin de proposer un schéma d'organisation des services.

    Du 4 au 15 mars, une enquête est organisée auprès de la population. L'objectif est de faire participer au moins 300 habitants de l'Argonne Ardennaise. Il est donc possible que des enquêteurs vous sollicitent sur des lieux publics.

    Vous pouvez aussi répondre à l'enquête par vous-même, et la renvoyer par email ou la déposer aux services de la 2C2A
    Télécharger le fichier (Word - 180 Ko)

    Plus d'informations 

    Ce travail tombe au moment où des petits collèges sont menacés et où le GHSA se débat dans des difficultés financières qui font craindre de nouvelles disparitions de services.

    Il est difficile de lister tous les services disparus ces dernières années (gare SNCF, tribunal, bureaux EDF et GDF, lycée professionnel,...) mais il y a beaucoup à écrire sur cette évolution qui enlève petit à petit des forces vives au territoire.

    Alors à vos plumes, que chacun s'exprime et fasse connaître ses besoins en services publics.