Communiqué d'ATTAC 08
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Communiqué d'ATTAC 08
Michel Coistia et Jean Marie Lecomte ont une passion pour les Ardennes, et ils savent la faire partager de manière vivante.
Ils ont, chacun de leur côté ou parfois associés, signé de nombreux ouvrages qui démontrent la qualité de leurs recherches et le soin apporté à leurs présentations.
Ils seront présents ce jeudi à Vouziers pour mettre en valeur un thème riche et pourtant assez méconnu : Les églises des reconstructions dans les Ardennes, le renouveau de l'art sacré au XXème siècle.
Voici une approche de leur travail.
Communiqué d'Amnesty International
L’Agence des Nations-unies pour les réfugiés a annoncé ce mardi 3 septembre 2013 que le nombre de réfugiés fuyant le conflit en Syrie avait dépassé les deux millions. En Europe, des Etats manifestent leur solidarité en faisant venir des réfugiés sur leur sol. La France, elle, ne fait rien de tel.
Ce sont désormais deux millions de personnes qui ont fui la Syrie. Ces réfugiés restent majoritairement dans les pays voisins. En Europe, des Etats commencent à manifester leur solidarité en prévoyant d’accueillir quelques centaines à plusieurs milliers de personnes. La France continue de ne pas vouloir accepter des réfugiés syriens bloqués dans les camps de réfugiés.
La réinstallation pour être solidaire et protéger les réfugiés de Syrie
C’est une question de solidarité internationale : partager l’accueil des réfugiés entre les Etats en cas de crise comme celle qui secoue la Syrie est une obligation internationale qui s’impose aux Etats qui, comme la France, ont ratifié la convention de 1951 qui protège les réfugiés.
Parmi les moyens existant pour protéger les réfugiés, il existe un moyen efficace de mettre à l’abri les personnes les plus vulnérables qui sont bloquées dans des camps surpeuplés : la réinstallation.
La réinstallation consiste pour un Etat à accepter directement sur son territoire des personnes identifiées par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés comme ayant particulièrement besoin, dans un contexte comme celui de la Syrie, d’une protection efficace, d’une autre nature que celle offerte par les camps de réfugiés. Ces personnes sont alors rapatriées dans l’Etat d’accueil et bénéficient du statut de réfugiés.
Mais la France continue de dire « non »
En dépit des multiples demandes d’Amnesty International France et de parlementaires sensibilisés, la France maintient qu’elle n’a pas l’intention d’accueillir des réfugiés Syriens en ayant recours à la réinstallation, même dans le cadre et contexte exceptionnel de ce conflit.
Pour le ministère de l’intérieur :
- le dispositif d’accueil des demandeurs d’asile est saturé.
Mais cet argument ne tient pas face à des pays comme la Jordanie, l’Irak ou le Liban qui accueillent presque à eux seuls les 2 millions de réfugiés. De plus l’Allemagne, premiers pays d’accueil des demandeurs d’asile de l’Union européenne s’est engagée à réinstaller 5.000 réfugiés de Syrie.
- la protection doit être renforcée dans les pays voisins.
Certes la réinstallation ne permettra pas de protéger les 2 millions de réfugiés. Mais parmi eux certains sont dans une situation plus vulnerable et ont besoin de trouver un refuge sécurisé et pérenne dans un autre Etat. Renforcer la protection sur place ne règle pas leur situation .
La France ne doit plus refuser : elle doit décider d’accepter sur son territoire des réfugiés de Syrie en les réinstallant.
ATTAC 08 fait toujours et encore son cinéma
Mardi 17 Septembre : rendez-vous au cinéma Métropolis pour un ciné-débat d'attac08.
A 20 h : projection du film « Mains Brunes sur la Ville ».
Ce documentaire présente des villes dont le maire est d'extrême-droite. On y découvre alors comment s' applique un programme d'extrême-droite
Le film sera suivi d'un débat.
Communiqué de Greenpeace
Pas un jour ne passe, depuis le 11 mars 2011, sans qu’un nouvel incident, une nouvelle fuite, un nouveau pic de radioactivité ou un nouveau risque ne soit détecté à la centrale accidentée de Fukushima Daiichi.
Malgré la volonté de TEPCO d’étouffer les dossiers, (voir l’article du Point : Fukushima, les silences coupables de Tepco ), les informations parviennent, parfois avec un terrible retard.
Manifestement agacé par la non-gestion de la catastrophe par l’opérateur de la centrale, mardi 3 septembre, le premier ministre japonais a promis de mettre en œuvre “rapidement” un plan d’action de 47 milliards de Yen (360 millions d’euros) pour “résoudre de façon radicale les ennuis à Fukushima”. Le gouvernement japonais avait déjà réagi le 7 août dernier ( voir notre article Le Japon doit reprendre le contrôle de la catastrophe de Fukushima ).
Le gouvernement a ainsi annoncé qu’il allait allouer un budget consacré à la recherche et au développement de solutions techniques.
Ce budget est constitué de fonds publics, donc de la contribution de contribuables japonais, qui paient et prennent ainsi la responsabilité que les industriels du nucléaire n’assument pas.
En février 2013 un rapport de Greenpeace International, détaillait comment les graves lacunes de la réglementation nucléaire mondiale laissent aux institutions et aux contribuables la responsabilités de payer les coûts d’un accident nucléaire. L’annonce du Premier ministre japonais vient donc renforcer encore cette situation absurde.
Ni les exploitants de centrales nucléaires, ni les fournisseurs d’équipements clés, ne sont concernés par les coûts engendrés … par eux !
Parmi les mesures prévues, le gouvernement annonce la construction d’un mur de glace souterrain d’1,4 km de long autour des réacteurs. Une technique totalement expérimentale, sans précédent… et très onéreuse. Malgré les milliards investis, cette hypothèse de mur n’est évidemment pas assez pour répondre totalement à l’urgence. Le plan d’action a été décidé lors d’une discussion à huis-clos, à partir des seules informations données par TEPCO. En outre, les événements émergents les plus récents, tel que les fuites des réservoirs d’eau au sol, n’ont pas encore été traités.
Le gouvernement japonais fait cette annonce la semaine même où doit intervenir la désignation à Buenos Aires de la ville qui organisera les Jeux olympiques d’été de 2020. Il est à craindre que ce plan d’intervention n’est rien de plus qu’un contre-feu de communication, pour minimiser la situation réelle de Fukushima Daiichi, afin de ne pas gâcher les chances de Tokyo à sa candidature pour les jeux olympiques de 2020.
Des jeux olympiques pour “oublier” Fukushima ?
Tokyo est situé à 230 kilomètres de Fukushima. La candidature de la capitale japonaise est intervenue en Juillet 2011, quelques semaines après le séisme et le tsunami, alors que la catastrophe nucléaire avait déjà démarrée.
Mais les jeux olympiques n’arrêteront pas les fuites d’eau radioactives, ni la fusion des cœurs des réacteurs.
Au total, la compagnie doit déjà faire face à quelque 400 000 tonnes d’eau polluée enfouie dans le sous-sol ou stockée dans des réservoirs, un volume qui augmente chaque jour de 400 tonnes, sans compter les 300 tonnes environ qui filent quotidiennement en mer. Après des bassins de rétention qui ne sont pas étanches, Tepco a découvert un réservoir cylindrique de 1 000 tonnes au tiers vidé, une fuite encore inexpliquée mais déjà qualifiée de “grave” par l’autorité nucléaire.
Le plan d’action annoncé, constitué de mesures patchworks isolées, indiquent que TEPCO et le gouvernement mettent la priorité sur les Jeux olympiques et le redémarrage du nucléaire, plutôt que d’empêcher les fuites d’eau contaminées de se poursuivre. Les Jeux Olympiques passent avant les populations évacuée et déplacées, avant les pêcheurs (voir le reportage de France 24 sur la situation des pêcheurs ), avant l’environnement.
Le gouvernement japonais est dans le déni de la réalité.
Aujourd’hui, le seul réacteur nucléaire en fonctionnement est le réacteur n°4 de la centrale d’Ohi. L’énergie nucléaire est, de fait, déjà inopérante. La sortie du nucléaire a déjà eu lieu. Et le gouvernement japonais doit ouvrir les yeux et l’accompagner ! Les autorités japonaises doivent impérativement élaborer une politique claire, entièrement portée sur la gestion de l’eau radioactive à Fukushima, avec un plan de long terme accompagnant une sortie du nucléaire.
Greenpeace continue de demander au Japon de faire appel à l’expertise internationale afin de trouver des solutions. Et nous ne sommes plus les seuls à porter cette demande :
“Il est indispensable de coopérer avec des organismes et des experts étrangers”
c’est ce qu’a déclaré aujourd’hui Takuya Hattori, ex-directeur du site nucléaire Fukushima-Daiichi et actuel président du Forum des industriels japonais de l’énergie atomique.
Si la journée de mardi a été plutôt calme, ce mercredi a vu la fréquentation de la fête retrouver un niveau assez élevé.
Il est évident que les réductions de tarifs qui avaient cours aujourd'hui sont pour beaucoup dans ce regain de popularité. Mercredi reste pour le moment un jour libre pour les écoliers, et en plus il faisait très beau pour ce dernier jour de la fête 2013.
Communiqué LDH
Attendue depuis un an, la réforme pénale nécessitait grandeur de vue et pédagogie.
Il est regrettable que le débat estival auquel elle a donné lieu ait été marqué par l’esprit polémique et politicien. La justice méritait mieux, particulièrement après les multiples lois sécuritaires sous la période Sarkozy.
Il faut donc se féliciter que les derniers arbitrages présidentiels semblent ouvrir la voie à des avancées notables, dont la création d’une peine de probation, déconnectée de l’emprisonnement, n’est pas la moindre. En effet, si cette sanction est mise en application de manière lisible et avec les moyens nécessaires, elle est susceptible de favoriser une rupture d’avec le tout-carcéral. Il convient de même de se féliciter de l’abrogation des peines planchers et de la révocation automatique des sursis simples, qui participent de cette même volonté.
La mise en place d’un examen automatique au deux tiers de la peine, afin de limiter les sorties sèches, constitue de même un progrès incontestable.
En attendant de prendre connaissance du futur projet de loi, il faut toutefois s’inquiéter du silence autour de grands enjeux tels que la disparition de la rétention de sûreté, ou encore de la réhabilitation du droit pénal des mineurs. Il est tout autant regrettable que la réforme n’envisage pas de transformer certains délits en contraventions, ou, allant plus loin, de dépénaliser certains comportements qui constituent plus de simples manquements à la discipline sociale que des hostilités déclarées à des valeurs sociales fondamentales.
Le débat parlementaire devra nourrir ce projet afin de lui donner la force et l’ambition essentielles à sa réussite. C’est ce à quoi la Ligue des droits de l’Homme invite les parlementaires, tout en pressant le gouvernement de ne pas attendre et d’inscrire au plus vite ce chantier à l’ordre du jour de la représentation nationale.