Les résultats du bac sont rendus publics ce jour. Pour le lycée Masaryk, on note le nombre élevé de mentions, aussi bien en S et ES qu'en L.
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Les résultats du bac sont rendus publics ce jour. Pour le lycée Masaryk, on note le nombre élevé de mentions, aussi bien en S et ES qu'en L.
L'ordre du jour d'un conseil de communauté fait souvent succéder deux questions sans aucun rapport entre elles.
Mardi soir , on a perçu une certaine cohérence plus ou moins volontaire, avec la notion de solidarité de territoire qui est revenue plusieurs fois sur le devant de la scène, et aussi avec les pépins des fruits des vergers que l'on a retrouvés dans les questions économiques qui traitaient des pépinières d'entreprises.
L'ordre du jour débutait par les questions d'environnement. Un bilan positif a été tiré de la première tranche de l'opération "vergers". Près de 600 arbres fruitiers ont été vendus, et les formations pour la taille auprès des particuliers ont bien fonctionné. Le volet pédagogique auprès des élèves des écoles du territoire ont également été un succès.
Une deuxième tranche a donc été votée, pour une fourniture possible de 1000 arbres supplémentaires.(unanimité)
Le rapport 2012 sur le service d'élimination des déchets ménagers a été présenté. Le président a estimé très encourageant le bilan de cette année qui a vu les nouvelles dispositions commencer à prendre effet. Le tonnage ramassé au porte à porte est en baisse de 15%, alors que le tonnage ramassé en déchéterie progresse. La nouvelle organisation des tournées amène une baisse du kilométrage parcouru de 12%.
Les chiffres de la collecte sélective sont bons par rapport à ceux du département, mais ils sont inégaux sur le territoire. La question du ramassage au porte à porte du tri sélectif n'a plus été soulevée.
Le rapport a été approuvé à l'unanimité.
Le marché pour la collecte des bennes de déchéteries vient à expiration, un appel d'offres va être lancé dans des termes identiques à l'actuel.
En affaires financières, le compte administratif de l'office de tourisme a été approuvé.
Sur les crédits du Pôle d'Excellence Rural, une partie des crédits (100.000 €) est réaffectée à la future piscine.
En affaires économiques, divers points réglementaires ont été voté, concernant la pépinière d'entreprise.
Les affaires générales ont amené un peu de mouvement et de discussion dans l'assemblée. Le Sivom de Vouziers étant dissous, il faut retrouver un repreneur à l'employé de ce syndicat intercommunal. Ce sera la 2c2a, et elle remettra l'employé à disposition des communes déjà concernées ou volontaires moyennant payement via une convention. Il a eu quelques votes contre et plusieurs abstentions lors de 3 votes séparés, soit une dizaine d'opposants plus ou moins marqués à ce choix.
Il y a eu également des discussions sur les points suivants : L'adhésion à la SEML "Xdémat dématérialisation" et pour la création d'un groupement de commande avec le Rethelois sur la gestion prévisionnelle des emplois et compétence ( qui proposerait une vision prospective des besoins d'emploi et de formation ).
La soirée s'est achevée par l'intervention de F Mathias que nous avons relaté hier.
Mardi soir les différentes sections du FJEP-Centre social de Vouziers ont présenté à Bellevue un large aperçu des activités pratiquées tout au long de l'année.
Le cadre se prêtait parfaitement à cette organisation, avec l'utilisation de la salle mais aussi des parties attenantes du parc.
Une réalisation de la section "points comptés"
Des expositions avaient été installées dans le hall de Bellevue
L'apéritif (sans alcool) était servi à l'extérieur, sur le parvis de la salle où les spectacles se déroulaient. Ce sont les membres du groupe théâtre qui ont débuté le programme,suivi par les membres de la section "hip-hop".
Le "hip-hop", une danse de rue acrobatique.
Des spectateurs nombreux et ravis de la soirée.
Le repas était préparé par un groupe de jeunes et leurs encadrants, au bénéfice d'une sortie programmée par et pour ces jeunes.
Un repas en libre choix, pour chacun son assiette remplie parmi les mets proposés.
C'est aussi à l'extérieur qu'une démonstration de step a été proposée, chacun pouvant découvrir cette activité.
Le step, ou les différentes manière de monter une marche.
Pendant ce temps, l'aéromodelisme faisait une spectaculaire démonstration de maîtrise devant le bâtiment.
L'avionneur n'attend pas le nombre des années.
En fin de soirée, musique et chansons se sont succédés avec Cl Borghesi au chant, la section guitare et au final les chants marins avant que tout le monde hisse la grand'voile et mette le cap vers son port d'attache.
Le récital de Clément Borghesi.
Une belle cordée pour la section guitare.
Nous publions ci-dessous un texte que Frédéric Mathias, le maire de Boult aux Bois et vice-président de la 2C2A, nous a fait parvenir. N'ayant pas l'honneur d'avoir rencontré le Dasen, nous n'avons pas d'avis personnel sur Monsieur Dutot, ses capacités, ses défauts ou ses qualités. Nous sommes disposé à publier des témoignages complémentaires ou opposés, avec comme réserve ce qui est une de nos règles permanentes : pas d'insulte et pas d'attaque sur la personne.
L’injure rabaisse davantage celui qui la profère que celui qui la subit. C’est une outrance en cela elle est négligeable. Mais elle a aussi un rôle cathartique, elle offre une forme simple lorsque la complexité nous stupéfie et que le temps ou les moyens de l’analyse nous manquent. C’est toujours la dose qui fait le poison.
Dans la question des collèges, qui agite depuis de longs mois le territoire, les injures ont été abondamment utilisées. Sur le terrain des luttes les forces se déploient comme elles le peuvent et il est difficile d’éviter les éclats et les victimes innocentes. Mais on le sait personne n’est innocent.
Je voudrais cependant dire ici et aujourd’hui mon sentiment personnel. Je voudrais aussi saluer M. Patrice Dutot, et à travers lui le Recteur sans oublier les personnels de l’Education Nationale qui ont pu à des titres divers être affectés par des qualificatifs inappropriés. Si nous avons et seront peut être encore opposés sur bien des points, le dialogue est demeuré vivant.
Monsieur Dutot, donc selon moi n’est pas un salaud, il a fait montre d’un grand courage et a assumé crânement le rôle du méchant dans ce qui, je l’espère, ne sera pas une tragédie. Parmi les vertus que réclame l’esprit républicain, le courage n’est pas la moindre et en cela Monsieur Dutot a gagné mon estime. On se grandit à s’affronter à des adversaires de qualité.
Suis-je devenu un social-traitre ? Je ne le pense pas. Des ainés plus glorieux que moi, ont montré dans un passé proche que l’ennemi irréductible d’hier pouvait devenir celui avec qui l’avenir se bâtirait. C’est pourquoi j’affirme avec force que je ne vois pas de meilleur interlocuteur que l’actuel DASEN pour conduire, en concertation, demain, les évolutions nécessaires. Qui mieux que lui connaît les partenaires, les conditions et les résistances ?
Saurons-nous être à la hauteur de la tâche qui nous attend ? Saurons-nous dépasser les aigreurs et les rancunes pour retourner en conscience et sereinement autour d’une table avec l’Education Nationale dans l’intérêt général. L’habituel défaut de l’homme est de ne pas prévoir l’orage par beau temps, et que le beau temps succède à l’orage.
Frédéric Mathias, le 4 juillet 2013
Ce soir se tenait un conseil de communauté de la 2C2A à la salle des fêtes de Vouziers.
A l'occasion de l'étude de divers points, les notions de solidarité entre les communes, de mutualisation au sein du territoire ont été mises à plusieurs reprises en avant. Nous reviendrons demain sur les différentes questions étudiées, mais l'ordre du jour ne concernait à aucun moment les collèges du secteur et le combat actuel des opposants à la fermeture de sites comme Buzancy et Le Chesne.
Une première fois Frédéric Mathias a tenté d'engager le débat sur ce thème à l'occasion de la discussion sur une délibération à prendre. Son intervention a eu très peu d'écho, le débat étant très vite recentré sur le point précis étudié. Le maire de Boult aux Bois a repris la parole au moment des "questions diverses".
Il a rendu brièvement compte de la réunion de ce jour : Les opposants aux fermetures de collèges (élus, comité, enseignants) ont participé à une table ronde où étaient présents les représentants directs du ministre de l'Education, en plus des habituels interlocuteurs locaux (préfet, recteur,...).
Frédéric Mathias (en photo ci-dessous lors de son intervention) a déclaré que les représentants du ministère s'étaient engagés à donner une réponse demain. Il semble de plus en plus probable que cette crise approche de son dénouement. L'implication de l'Education Nationale au niveau du cabinet en est un signe. Par ailleurs, le mois de juillet et le début des vacances scolaires marquent l'arrivée d'une période de mobilisation plus délicate pour les opposants. La menace de démission des Maires ne pourra rester longtemps crédible; et si elle devient effective quelle suite possible?
Quant à la grève de la faim d'Emmanuel Jacquemin, elle reste un événement à la fois marquant et tragique de ce conflit. Mais, malgré la détermination et le courage dont il fait preuve depuis plus d'un mois, il devient indispensable qu'il utilise cette même énergie pour construire une sortie acceptable pour tous. Une défaite totale du Recteur et du Dasen ne peut être une hypothèse réaliste, pas plus qu'un échec total des opposants (et encore moins une poursuite de la grève de la faim d'Emmanuel Jacquemin au-delà du raisonnable). La balle est pour le moment dans le camp du ministère: si la réponse apportée demain montre des signes manifestes d'ouverture, ce sera probablement une des dernières opportunités à saisir. L'alerte a été donnée, le message est parvenu jusqu'au niveau ministériel, c'est une victoire majeure de la lutte de ces derniers mois. C'est sur cet acquis qu'il faut maintenant s'appuyer pour une nouvelle étape d'un combat qui devra se mener sur le long terme.
Le limogeage de Delphine Batho marque autant un tournant autoritaire du gouvernement Ayrault qu'un abandon de l' écologie en tant que priorité.
Cette sanction rapide et brutale d'une ministre écologique n'est pas une première dans ce septennat. Dès juin 2012, Nicole Bricq est priée instamment de quitter son poste, qu'elle occupe depuis le 16 mai ! Elle avait dénoncé les conditions d'une autorisation de forage au large de la Guyane. D'après Wikipedia, elle souhaite protéger « la faune marine et de l'environnement », éviter le recours à la technique très polluante des boues à l'huile, et elle dénonce un code minier « inadapté et obsolète » ainsi que le « permis exclusif de recherches à un consortium privé sans contrepartie suffisante pour l'intérêt national »
Cette prise de position déplait grandement aux compagnies pétrolières (qui n'ont en fait pas trouvé de pétrole dans zone) qui auraient fait pression directement sur François Hollande pour obtenir son départ. (voir "Le Monde du 22 juin 2012)
En ce qui concerne Delphine Batho, pas besoin de chercher une pression extérieure. La ministre a réagi à la décision de baisser de 7% le budget de son ministère. Pourtant," avec une baisse de 7 % de ses crédits, son ministère est le plus affecté par l’austérité budgétaire programmée en 2014. En chiffre brut, c’est 500 millions d’euros en moins et un peu plus de 500 postes supprimés", chiffres repris de Politis.
Le journal ajoute :" le limogeage de Delphine Batho est un signal de plus, et un mauvais signal, qui n’a pas échappé à Pascal Durand : « L’écologie n’est décidément pas prise à sa juste mesure » par François Hollande et Jean-Marc Ayrault, note le secrétaire national d’Europe écologie-Les Verts. Comment imaginer que l’exécutif attache importance et intérêt à un ministère qui en est à son troisième ministre depuis le 6 mai 2012 avec la nomination du fabiusien Philippe Martin ? Un ministère qui plus est doté d’un budget en forte baisse ? Et qui n’a toujours pas inscrit la fiscalité écologique, réclamée par EELV (et ce matin quatre sensibilités du PS), à l’ordre du jour ?
Il est difficilement imaginable que ce limogeage n’ébranle pas les écolos d’EELV. Toute la journée, il ont fait part de leur soutien à la ministre frondeuse, l’enjoignant même de ne pas démissionner. Jusqu’où pourront-ils se déjuger ? Les ministres écolos, Cécile Duflot et Pascal Canfin, sont certes toujours en poste. Mais pour combien de temps ? L’autoritarisme de l’Elysée et Matignon sur un dossier identitaire pour eux, rend ce soir inaudible le discours des tenants de la participation gouvernementale selon lequel il faudrait « rester pour peser de l’intérieur ».
La rigueur est donc actée par le gouvernement actuel, l'écologie est remise à une place subalterne. Ce virage est au moins aussi important que celui qui a vu la fin du gouvernement Mauroy et le départ des ministres communistes en 1984. Qu'en sera-t-il en 2013 ?
La lutte contre le gaspillage est une des premières mesures à prendre pour préserver les ressources de la planète. Voici l'avis de la FNE sur la mesure de limitation de l'éclairage nocturne qui vient d'entrer en application.
Paris – 27 juin 2013 : En juillet 2010, grâce à la ténacité de l’ANPCEN membre de FNE, était inscrite dans le Code de l’environnement la lutte contre la pollution lumineuse pour prévenir ou limiter les dangers ou troubles excessifs aux personnes et à l'environnement et limiter les consommations d’énergie. Après une mesure pour les nouvelles enseignes lumineuses, la première application concrète de ce principe, à partir du 1er juillet 2013, concerne les bâtiments non-résidentiels (bureaux, commerces, vitrines) qui devront éteindre leurs éclairages inutiles en milieu de nuit. Cette mesure de simple bon sens vise à la fois un objectif de réduction des nuisances lumineuses afin de préserver l’environnement nocturne et d’économie d’énergie.
L’ANPCEN et FNE saluent l’entrée en vigueur de cet arrêté qui s'applique en milieu de nuit aux vitrines, façades et bureaux non occupés. Après avoir constaté, de 1992 à 2012, la multiplication des mises en lumière, 64 % d’augmentation des points lumineux en France et une durée d’éclairement passée de 2400 à 4000 H par an, sa mise en œuvre devrait permettre de contribuer à la réduction des nuisances lumineuses d’une part et d’économiser, selon l’Ademe, chaque année l’équivalent de la consommation électrique d’environ 750 000 ménages et 200 millions d’euros, d’autre part.
Bruno Genty : « Cet arrêté devrait mettre fin à une absurdité économique et écologique dont les conséquences sont payées par toute la société. Le gaspillage énergétique, cette ébriété qui nous a égarés, est un luxe que nous ne pouvons plus nous permettre ».
Anne-Marie Ducroux : « Au moment où 3,8 millions de nos concitoyens sont touchés par la précarité énergétique, chacun doit faire preuve d’exemplarité et de sobriété énergétique et lumineuse, en respectant mieux l’alternance du jour et de la nuit sur laquelle la vie s’est fondée. Ce premier pas en appelle d’autres sur les publicités lumineuses, par exemple ».
Cet arrêté n’est pas une régression comme certains voudraient le faire croire mais notre adaptation collective aux enjeux du XXIème siècle. Cette mesure vient utilement compléter les démarches de réduction des nuisances lumineuses et de sobriété énergétique et lumineuse déjà engagées par les communes et, ainsi, partage mieux les efforts entre tous les acteurs. L’ANPCEN a recensé 6000 communes et estiment que 10000 mettent déjà en œuvre pour tout ou partie de leur territoire un arrêt de l’éclairage en milieu de nuit.
Éteindre en milieu de nuit des éclairages superflus est le premier pas d’une démarche de progrès. Pour aller plus loin, les acteurs territoriaux pourront réduire l’intensité lumineuse, les puissances installées, le nombre de points lumineux, éviter d’éclairer vers le haut, prévoir des détecteurs de présence, éviter les lumières trop blanches, faire évoluer les installations et leur gestion… Ceci demande des investissements. Il est donc utile dans un contexte budgétaire tendu pour tous de commencer par des mesures sans coût et dont les résultats sont immédiatement lisibles. L’ANPCEN et FNE ont demandé une évaluation de la mise en place de la mesure, de ses contrôles et dérogations, en janvier 2014