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roms

  • 80 ans après, le génocide des Roms mérite reconnaissance

    Communiqué LDH

    Début avril 2025, à l’occasion de la Journée internationale des Roms, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) soutient la vague d’interpellation des député-e-s pour la reconnaissance du génocide des Roms et des Voyageurs perpétré par les nazis.

    Il y a quatre-vingts ans que les crimes de génocide ont été révélés, lors de l’ouverture des centres d’extermination que les nazis avaient ouverts dans les territoires polonais : Auschwitz-Birkenau, Belżec, Chelmno, Majdanek, Sobibór, Treblinka. La population juive européenne, singulièrement à l’Est, mais aussi les Roms et Voyageurs de toute l’Europe, ont été assassinés : femmes, enfants, hommes, toutes celles et tous ceux que les nazis considéraient comme des sous-humains, des « Stucks » à traiter pour que leurs territoires en soient libérés.

    La commémoration douloureuse de l’extermination des juifs d’Europe doit être aussi celle de la prise en compte de ce génocide qu’a subi la communauté des Roms et Voyageurs. La LDH demande à la représentation nationale d’enfin reconnaître le crime et faire que non seulement la mémoire nationale honore les victimes, mais aussi que le travail historique puisse ne se voir opposer aucun obstacle.

    Il sera ainsi possible de prendre toute la mesure de l’enchaînement qui va du contrôle policier et administratif existant au cours des années d’avant la Seconde Guerre mondiale aux camps d’internement ouverts par le gouvernement de Vichy, et, enfin, jusqu’à la déportation et le massacre dès leur arrivée dans les camps d’extermination.

     

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  • Ceija Stojka, témoin et artiste, à découvrir ce vendredi 29 avril au CPR de Vouziers (rappel)

    Un moment proposé par la Ligue des droits de l’Homme - section de Vouziers

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, les nazis et leurs alliés déportèrent une grande partie de la population Rom dans des camps de concentration et d’extermination. Environ 500 000 y moururent.

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  • Agressions anti-Roms : « Les familles vivent dans la terreur que ça se reproduise »

    Article tiré de Politis

    Après les attaques racistes motivées par une rumeur sans fondement sur les réseaux sociaux, Nathalie Godard, du collectif Romeurope, appelle l’État à protéger cette communauté très précarisée et victime d’une xénophobie persistante.

    Plusieurs attaques visant des Roms ont eu lieu après la multiplication sur les réseaux sociaux de messages évoquant des tentatives d’enlèvements d’enfants ou adolescents par des personnes circulant en camionnette dans des communes d’Ile-de-France, notamment à Bobigny et Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et Colombes (Hauts-de-Seine). Une vingtaine d’agresseurs présumés ont été interpellés par la police. Nathalie Godard est présidente de Romeurope, collectif de 45 organisations françaises qui défendent, depuis 2000, les droits des personnes roms vivant dans la rue ou dans des bidonvilles (photo : le bidonville des Roms à Bobigny). Suite aux multiples agressions subies cette semaine en Île-de-France, elle est très inquiète.

    Comment cette rumeur d’enlèvements d’enfants par des Roms a-t-elle pu prendre cette ampleur, selon vous ?

    Pour les faits, il y a eu une vidéo sur Facebook montrant des personnes donnant l’impression d’enlever un enfant, et une camionnette blanche. Alors que ça a été démenti par la préfecture de police, une rumeur s’est ensuite propagée sur les réseaux sociaux : des Roms enlèveraient des enfants pour un trafic d’organes. C’est basé sur un fantasme très ancien de Roms et Tsiganes voleurs d’enfants, voleurs de poules… Les réseaux sociaux ont servi de caisse de résonance et de support pour appeler à la violence. Le fait que ça se soit traduit par une violence réelle est extrêmement inquiétant. Une telle violence, de cette ampleur, on n'avait pas vu ça depuis très longtemps. Il y a des menaces racistes plus ponctuellement, ce qui est nouveau c’est cette violence simultanée, sur plusieurs lieux en même temps. Si une rumeur a pu produire ces effets-là, c’est qu’il y a un terreau de propagation du racisme anti-Roms en France. Le rejet que subissent les Roms y est très fort, avec une banalisation du racisme anti-Roms.

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  • Violences anti-Roms, indignation et appel à l’action

    Communiqué du CNDH Romeurope

    Paris, Seine-Saint-Denis, le 27 mars 2019

    Suite aux violences récentes, dans plusieurs villes de la région parisienne, perpétrées à l’encontre des personnes Roms ou perçues comme Roms, les associations condamnent ces actes racistes et appellent à une protection pérenne des personnes concernées.

    Nos associations et collectifs ont recueilli les témoignages de nombreuses personnes qui ont relaté les faits qui se sont déroulés ces derniers jours dans plusieurs villes d’Ile-de-France[1], et tout particulièrement dans la nuit du lundi 25 mars : descentes d’hommes armés dans les bidonvilles, menaces de mort ou d’incendie, coups de feu tirés sur les lieux de vie des personnes, agressions physiques.

    Les personnes concernées témoignent des effets délétères de ces violences : elles vivent depuis plusieurs jours dans la terreur d’être victimes d’actes malveillants, les enfants ne dorment plus, les adultes s’organisent pour veiller toute la nuit, en bref, la vie est suspendue. Les personnes qui vivent en bidonvilles et/ou qui conduisent une camionnette (pour leur activité de ferraillage le plus souvent) n’osent souvent plus en sortir pour poursuivre leurs activités habituelles (travail, école, courses alimentaires, soins de santé…). Les familles doivent cesser de vivre dans la terreur.

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  • Expulsions forcées subies par les Roms : réponses aux contre-vérités du ministre de l’Intérieur

    Lettre ouverte à M. Bernard Cazeneuve, suite à sa réponse au courrier de la LDH du 8 mars 2016.

    Nous vous remercions de votre réponse du 15 mars à notre lettre ouverte attirant votre attention sur le nombre particulièrement élevé de personnes roms, ou désignées comme telles, expulsées de leurs bidonvilles durant les trois premiers mois de l’année.

    Nous devons vous dire que certaines des informations que vous nous communiquez méritent d’être corrigées afin que la réalité des faits et du droit soit respectée. Nous nous permettons donc de les reprendre ci-dessous.

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  • « Les expulsions forcées subies par les Roms atteignent des niveaux intolérables »

    Lettre ouverte de madame Françoise Dumont, présidente de la Ligue des droits de l’Homme, adressée à monsieur Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, concernant les expulsions forcées subies par les Roms.

     

    Paris, le 8 mars 2016

     

    Monsieur le Ministre,

     

    Nous vous adressons cette lettre car les expulsions forcées subies par les Roms (ou les personnes désignées comme telles) vivant dans des bidonvilles en France atteignent des niveaux intolérables durant cette période hivernale.

    En effet, le recensement des évacuations forcées de lieux de vie occupés par des Roms (ou des personnes désignées comme telles), en France, indique que depuis le début de l’année 2 582 personnes ont été évacuées de force de leurs lieux de vie, soit près de 300 personnes par semaine.

    Sans attendre la fin du premier trimestre 2016, nous voulons alerter sur cette situation indigne et inhumaine. Rien que durant la dernière semaine, en plein hiver, ce sont plus de 1 000 personnes qui ont été ainsi jetées à la rue à Roubaix, à Marseille, à Nantes et en d’Ile-de-France.

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  • Pourquoi le bidonville de la Porte de Clignancourt ne doit pas être détruit

    Communiqué d'Amnesty International le 01/02/2016

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    L’expulsion des 400 Roms installés sur le bidonville de la Porte de Clignancourt est annoncée pour mercredi. Trois raisons pour être indignés de cela : le froid et le danger sanitaire encouru par des familles mises à la rue, un projet associatif en cours qui nécessiterait de suspendre l’évacuation pour quelques semaines, une expulsion de plus qui serait inefficace et coûteuse…

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