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génocide

  • La Cour internationale de justice intime l’ordre à Israël de protéger la population de Gaza contre tout risque de génocide

    Communiqué LDH

    La LDH (Ligue des droits de l’Homme) prend acte de l’analyse faite par la Cour internationale de justice (CIJ), dans une ordonnance d’urgence, à la suite de la plainte de l’Afrique du Sud contre Israël pour crime de génocide.

    Outre l’exigence formulée de libération immédiate des otages israéliens, la LDH se félicite des motifs retenus par les juges de la CIJ, à 15 voix contre 2, pour reconnaître la légitimité de leur saisine, et en particulier de la nécessité qu’Israël prenne des mesures immédiates afin de protéger la population palestinienne de Gaza, et engage des poursuites contre celles et ceux qui incitent à des mesures de génocide au sens de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide.

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  • L’implication de la France dans le génocide rwandais

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    Dessin de Herrmann (Suisse ) – Tribune de Genève

    Edito  de Cartooning for peace du jeudi 08 Avril 2021

    Le 7 avril 2021, le Rwanda commémorait les 27 ans du tragique génocide où un million de Tutsis ont perdu la vie entre le 7 avril et le 17 juillet 1994.
    Le 26 mars dernier, à la demande du président français Emmanuel Macron, une commission d’historiens, dirigée par Vincent Duclert, a remis un rapport accablant sur le rôle de la France et de son président de l’époque – François Mitterrand – dans cette entreprise criminelle. Le président rwandais Paul Kagame considère que le rapport Duclert « marque un important pas en avant vers une compréhension commune de ce qu’il s’est passé ». Bien que le rapport exonère la France de l’accusation de « complicité », il montre combien elle porte, par son soutien au président hutu Juvénal Habyarimana d’alors, une très lourde responsabilité dans cette période sombre de l’histoire récente.

  • Génocide arménien : de la transformation d’un fait historique en argument électoraliste


    Communiqué LDH

    La Ligue des droits de l’Homme, qui a compté à sa direction de grands défenseurs de la cause arménienne, de ses deuxièmes président et secrétaire général, Francis de Pressensé et Pierre Quillard, à Anatole France, entre autres, a fait de la dénonciation des massacres d’Arméniens dans l’Empire ottoman l’un de ses premiers combats au lendemain de sa constitution lors de l’affaire Dreyfus.

    images?q=tbn:ANd9GcRsQhfG6UDBxCQkLvG-7hQKoQn2B1cSml52kNe_ygZ6FYp4_oGoHekQbt3ssgLa Ligue des droits de l’Homme, qui a compté à sa direction de grands défenseurs de la cause arménienne, de ses deuxièmes président et secrétaire général, Francis de Pressensé et Pierre Quillard, à Anatole France, entre autres, a fait de la dénonciation des massacres d’Arméniens dans l’Empire ottoman l’un de ses premiers combats au lendemain de sa constitution lors de l’affaire Dreyfus.

    Aujourd’hui, elle poursuit son action pour la reconnaissance universelle du génocide dont les Arméniens ont été victimes en 1915.

    Mais elle considère comme inopportune la loi votée, suite à la visite de Nicolas Sarkozy en Arménie les 6 et 7 octobre, par l’Assemblée nationale le 22 décembre 2011 et le Sénat le 23 janvier 2012, visant à pénaliser en France toute contestation ou relativisation d’un génocide reconnu par la France. Faut-il le rappeler, iI ne revient pas à l’État d’écrire l’Histoire ni images?q=tbn:ANd9GcS1-tX7Lqxg8JwTJVd73jtJldy7cdKvJq_natYCwtSUZwwtlQJXDAaux lois et aux juges de réprimer les propos sur cette question historique.

    Cette initiative, qui ne répond pas à la nécessité de lutter contre une forme spécifique et déguisée de discours raciste au sein de la société française, mais relève fondamentalement de préoccupations idéologiques et électoralistes, est contre-productive par rapport à l’avancée nécessaire de la reconnaissance des faits.

    L’essentiel est que les historiens puissent œuvrer librement et scientifiquement, en Turquie comme en France.

    Paris, le 24 janvier 2012