De bonnes raisons de découvrir ou même de redécouvrir Nancy.
La ville, capitale des Ducs de Lorraine, classée au Patrimoine mondiale de l’Humanité, présente un centre médiéval où siège le palais ducal et un second centre Renaissance aux rues droites et parallèles. Entre les deux, une place royale admirable, la place Stanislas et une autre, la place Carrière destinée aux joutes. C’est à pied et tranquillement, le temps de poser nos regards que nous apprécierons, entre 10 et 12heures, ces hauts lieux de l’histoire de Lorraine, les hôtels particuliers, la porte de la Craffe, la basilique Sainte Epvre, etc.
Après un savoureux repas de cuisine régionale, c’est la capitale française de l’Art Nouveau que nous livrerons à vos curiosités. Devenue ville frontière suite à l’annexion par l’Allemagne de l’Alsace et d’une partie de la Moselle, Nancy accueille une immigration massive après 1870 dont des artistes, comme parmi les plus connus, Emile Gallé, Louis Majorelle, Antonin Gaum, Victor Prouvé, Jacques Gruber, Eugène Vallin. Cette communauté artistique crée une multitude de constructions, développe de remarquables industries d’art. Un circuit en car nous conduira jusqu’à ces sites témoins de l’Art Nouveau que nous approcherons bien entendu à pied. La visite guidée du musée de l’École de Nancy conclura joliment notre journée nancéienne.
Si vous êtes intéressés par cette sortie, vous pouvez télécharger la fiche d'inscription.
L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 332
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Dimanche 12 mai - journée à Nancy avec l'ASPV
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Menaces sur l’élevage plein-air de porc
Les autorités belges essayent tant bien que mal d’endiguer l’épidémie de peste porcine africaine frappant les élevages du pays. Si la France n'est pas actuellement touchée, l’émotion est grande, proportionnelle à la surface financière de la filière porcine pour qui l’enjeu exportateur est vital.
Selon les dernières hypothèses, des sangliers malades porteurs de peste porcine africaine ont été introduits illégalement en Wallonie l'été 2018. Longtemps on a soupçonné un « camionneur polonais » qui, en jetant un sandwich contenant des produits à base de porc infecté, aurait contaminé des sangliers en Belgique... L'arrestation des responsables présumés de ces introductions illégales pour la chasse a clôt ce débat.
Les autorités belges essayent tant bien que mal d'endiguer l'épidémie. Les porcs en élevage wallons ont d'abord fait les frais d'une politique d'abattages préventive étendue. A cette décision contestable se sont ajoutées des mesures de gestion de la faune sauvage : clôture des zones infectées et éradication des sangliers. Mais l'épidémie n'est toujours pas maîtrisée et s'étend vers le nord et l'est.
Côté français, l'émotion est grande, proportionnelle à la surface financière de la filière porcine pour qui l'enjeu exportateur est vital. Alors que la Chine ne contrôle plus l'infection, les exportations françaises explosent : l'objectif est donc de conserver ce précieux statut indemne. Pour ce faire, les grands moyens sont déployés. Un plan de prévention est mis en œuvre depuis un an, couplé à des textes réglementaires imposant des mesures de biosécurité en élevage, dans les transports et dans la faune sauvage. -
Un droit de manifester aux mains du pouvoir
Communiqué LDH
Le Conseil constitutionnel vient de censurer l’interdiction administrative de manifester que le gouvernement a voulu imposer dans sa loi de circonstance, reprise de la droite sénatoriale. Cependant, il valide l’inspection visuelle, la fouille des bagages et des véhicules aux abords d’une manifestation dès lors que le procureur de la République l’aura autorisé. Le Conseil constitutionnel a aussi validé la sanction d’avoir son visage en partie dissimulé.
En validant deux dispositions qui permettent de retarder voire d’empêcher l’accès à une manifestation et de sanctionner pénalement toute personne dont la police jugera qu’elle dissimule « une partie de son visage », le Conseil constitutionnel cautionne une restriction sans précédent du droit de manifester et ouvre à un arbitraire dangereux.
Que reste-t-il d’une liberté lorsqu’elle est soumise au bon vouloir d’un magistrat qui n’est pas indépendant du pouvoir exécutif et que son exercice peut valoir d’être condamné et fiché ?
La LDH, qui à de nombreuses reprises s’est exprimée sur un mode de nomination des membres du Conseil constitutionnel ne pouvant qu’alimenter les doutes sur son indépendance, exprime sa plus profonde préoccupation devant ce nouveau recul des libertés.
Paris, le 4 avril 2019
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Comment protéger au moins 30% des océans d’ici 2030
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Barrage de Caussade : l'illégalité du projet confirmée
Par FNE le 03.04.2019
Illégal sur le fond. Ce jeudi 28 mars 2019, le tribunal administratif de Bordeaux vient de rejeter les demandes des promoteurs (le Syndicat Départemental des Collectivités Irrigantes de Lot-et-Garonne) du barrage de Caussade, retenue d'eau de 920 000 m3 dans le Lot et Garonne. Suite à cette décision, qui conforte les demandes de France Nature Environnement, notre fédération
Un projet qui ne tient pas sur le plan juridique
Nouvel épisode dans le désolant feuilleton du barrage de Caussade : il donne, pour la 5ème fois, raison à France Nature Environnement et sa fédération régionale, la SEPANSO. En effet, par sa décision du 28 mars portant sur le fond de l'affaire, le tribunal administratif de Bordeaux confirme le bien-fondé du retrait par la Préfète de l'arrêté autorisant la retenue de Caussade. Après avoir étudié l’ensemble du dossier, la justice confirme donc que le projet est bel et bien illégal.
Ce projet, c’est celui d’une digue devant barrer le ruisseau de Caussade. Objectif affiché : créer un lac artificiel de 920 000 m3 pour l’usage d’une vingtaine d'irrigants. Le tribunal rappelle que ce projet ne répond en rien à une gestion soutenable de l'eau pour les habitants d’un territoire où l’on manque d’eau régulièrement. En effet, il souligne que ce projet est incompatible avec deux textes : la directive-cadre sur l’eau et le SDAGE (Schéma Directeur d'aménagement et de gestion des Eaux) du bassin Adour-Garonne qui, tous deux, fixent des objectifs de bon état de la ressource en eau et des milieux aquatiques. L’absence de « contribution du projet à l’adaptation des productions agricoles au changement climatique » est sanctionnée. En clair : dans un contexte où l’eau se fait de plus en plus rare, le barrage se remplira de plus en plus difficilement, et n’est donc en rien une solution.
L’urgence de remettre en état le site ravagé
Les premières victoires juridiques des associations ont poussé des délinquants environnementaux à agir en force en novembre dernier. En toute illégalité, la Coordination Rurale, syndicat aux manettes de la Chambre d’agriculture du département, a pris des pelleteuses, saccagé la nature et revendiqué « l’inauguration » de la digue barrant le ruisseau de Caussade. Un vrai racket de l’eau contre lequel l’État n’a jamais sérieusement pu réagir localement, face à des années d’intimidations par des personnes déjà condamnées pour agressions et dégradations.
La nouvelle décision de justice de ce 28 mars confirme ce que France Nature Environnement dénonce : ce barrage est fondamentalement illégal. Afin de retrouver sa crédibilité en matière de gestion partagée de l'eau, et particulièrement sur le bassin Adour Garonne, l'État doit organiser de toute urgence la remise en état du site mais aussi obliger à la compensation des dommages d’ores et déjà réalisés sur la nature.
Il ne peut en effet y avoir aucune complaisance avec la délinquance écologique, avec les destructions de milieux et d’espèces protégées, avec la prise de risques pour la sécurité publique : le non-respect des règles qui s'appliquent à tous n'aboutira qu'à des guerres de l'eau, loin d'une gestion partagée. Cela est d'autant plus important dans un département où un climat délétère s'est installé depuis plusieurs années pour l’intérêt privé de quelques-uns. -
« La Grande marche du retour », un an après
Publié le 02.04.2019 par Amnesty International.
Un an après le début de cette marche à Gaza, des milliers de civils continuent de subir les terribles conséquences des tactiques d’Israël. Explications.
Cela fait un an que le mouvement de protestation est né. Ce mouvement demande à Israël de lever son blocus illégal de Gaza et de permettre aux réfugiés palestiniens de revenir sur les terres dont ils ont été déplacés il y a plus de 70 ans.
Plus de 6000 blessés par balle, 195 personnes tuées
Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies, au moins 195 Palestiniens ont été tués, dont 41 enfants, et 28 939 blessés par les forces armées israéliennes dans le contexte des manifestations entre le 30 mars 2018 et le 22 mars 2019.
À la fin de l’année 2018, plus de 6 000 Palestiniens de Gaza avaient été blessés par balle sur les lieux de manifestations et au moins 122 – dont 21 mineurs – avaient eu des membres amputés à la suite de ces blessures, selon un rapport publié en mars par la commission d’enquête des Nations unies créée pour examiner les violations commises dans ce contexte.
L’ampleur et la nature choquantes des blessures infligées par les forces israéliennes à des manifestants palestiniens à Gaza au cours de l’année passée laissent penser qu’Israël a mené une stratégie délibérée visant à mutiler des civils.
Parmi les personnes sur lesquelles les soldats israéliens ont tiré, beaucoup souffrent de blessures invalidantes dont elles garderont de graves séquelles physiques et psychologiques pendant les prochaines années.
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Vote du budget communautaire : la mauvaise blague du premier avril.
S'il existe un temps fort dans la vie d'une collectivité locale, c'est bien le vote de son budget. Celui-ci valide non seulement les choix et les orientations de l'équipe dirigeante, mais il permet aussi la mise en œuvre concrète de ces décisions.
Le conseil de communauté de l'Argonne Ardennaise était réuni ce soir à Grandpré afin d'étudier et valider son budget. A l'heure de la convocation, il manquait une bonne dizaine d'élus pour que le quorum soit atteint, la moitié des élus devant être présents selon les statuts. 30 minutes plus tard, malgré l'arrivée de quelques retardataires, il manquait trois délégués pour pouvoir délibérer en toute légalité. Le Président Signoret a été bien forcé de prendre compte cette situation. Il a annoncé le report de la réunion au lundi 8 avril, réunion pour laquelle le quorum ne sera pas nécessaire.
Les délégués n'avaient plus qu'à rentrer plus tôt que prévu chez eux, avec une pensée plus ou moins aimable pour leurs collègues absents qui ont été à l'origine de cette annulation.
Cette absence de quorum n'est pas vraiment surprenante, puisqu'au dernier conseil, il a fallu attendre l’arrivée d'un conseiller appelé en renfort pour atteindre de justesse (à un près) le nombre nécessaire de présents. Cela dénote une démotivation des élus qui est bien préoccupante quand on constate le fossé qui se creuse entre nombre de citoyens et ceux qui sont en charge de les représenter.