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société - Page 88

  • Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie : poursuivons le combat !

    Communiqué LDH

    A l’occasion de la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle à poursuivre le combat.

    Dix ans après l’adoption du mariage pour toutes et tous, qui constitue une avancée majeure de l’égalité des droits, plus de soixante-dix mille couples ont pu accéder au mariage. Si des progrès ont eu lieu, il reste encore à faire progresser l’égalité, reculer les difficultés d’accès aux droits et combattre les discriminations.

    La LDH s’inquiète des attaques de plus en plus fortes contre les toutes les minorités de genre et d’orientation sexuelle. Ces attaques se manifestent souvent par des agressions, parfois très violentes. Elle se manifestent également de plus en plus par l’expression d’une haine visant les personnes LGBTI+, réduites à un soi-disant « lobby » quand elles se battent courageusement pour l’égalité des droits, le recul des discriminations et de la haine.

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  • Agir face au exécutions des manifestants en Iran

    Pétition-tribune signée par la LDH et publiée dans Le Monde

    Signez la pétition !

    Jeudi 8 décembre 2022 à l’aube, un jeune Iranien de 23 ans, Mohsen Shekari, est exécuté à Téhéran. Il a été arrêté le 25 septembre lors des manifestations contre le régime qui embrasent l’Iran depuis la mort de Mahsa Jina Amini. Huit semaines plus tard, il est condamné à mort au motif de « guerre contre Dieu » (moharebeh) et pendu. Sa famille voulait faire appel de sa sentence.

    Les images diffusées par les télévisions iraniennes de son procès, tenu sans avocat à huis clos, montrent son regard stupéfait qui crie l’injustice, et qui ne nous quittera plus. Ce regard, qui nous prend à témoin du cauchemar, est aussi celui de Majidreza Rahnavard, exécuté à Mashad le 12 décembre, et de Mahan Sadrat Madani désormais en instance d’exécution, ainsi que onze autres manifestants condamnés à mort par le tribunal révolutionnaire, dont l’artiste et comédien de théâtre Hossein Mohammadi.

    Cette instance, illégale selon les lois mêmes de la République islamique, comme le rappelle l’avocate Nasrin Sotoudeh, opère selon une procédure et des charges (« guerre contre Dieu », « corruption sur la terre ») qui sont une insulte à l’humanité. Les avocats qui s’y sont présentés pour défendre les manifestants ont été arrêtés et détenus au secret. Les avocats commis d’office se font le relais des violences et instructions à charge du tribunal.

    L’Etat iranien contre sa propre population

    Cinquante-cinq manifestants et manifestantes, dont trois mineurs, sont jugés et encourent en ce moment même la peine de mort. Parmi elles et eux, le rappeur Toumaj Salehi, figure de résistance et d’engagement, mais aussi Hamid Ghareh-Hassanlou, un médecin accusé de la mort d’un milicien auquel il portait secours. Face à cette nouvelle terreur, dans les rues comme en ligne, les Iraniennes ne baissent pas la tête, mais s’unissent dans un slogan : « Derrière chacun de nous qui meurt, battent mille autres cœurs »

    Le président iranien, Ebrahim Raïssi, et plusieurs figures du régime ont félicité les autorités judiciaires pour leur diligence. Le spectacle effroyable de ces mises à mort amorce un tournant dans la répression. Le peuple iranien a investi la rue pour demander un changement de régime, et refuse de la quitter depuis trois mois.

    Face à ce mouvement révolutionnaire inédit, l’Etat iranien s’est engagé dans une guerre contre sa propre population (des villes du Kurdistan sont littéralement en état de siège). Il apporte aussi son soutien dans d’autres guerres meurtrières comme le montre l’usage par les Russes des drones iraniens dans la destruction de la vie civile en Ukraine.

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  • Les 27 et 28 mai 2023, c’est le Comptage national des oiseaux des jardins

    Rendez-vous dans votre jardin, sur votre balcon, dans le parc de votre choix pour y compter les oiseaux.

    Ces données, récoltées lors de cette opération de sciences participatives, permettent aux scientifiques d'en savoir plus sur les oiseaux qui viennent visiter les jardins durant leur période de reproduction.

    En effet, grâce la compilation des données récoltées sur ces 10 dernières années à l’occasion de ce comptage et de celui de fin janvier, qui a lieu également tous les ans, nous avons désormais la preuve que la population de certaines espèces a tendance à diminuer durant cette période.

    C’est le cas notamment du Verdier d’Europe, du Merle noir, des Hirondelles rustiques et de fenêtre ou encore de l’Accenteur mouchet. Qu’en sera-t-il pour les années à venir ? Aidez les scientifiques, participez à ce nouveau comptage !

    Pour participer, pas besoin d’être un expert. Il suffit de choisir 1h, d'aimer regarder ce qu'il se passe dans son jardin et de savoir compter. Facile !
    Et pas de panique, des fiches espèces sont disponibles pour vous aider à reconnaitre les principales espèces qui visitent les jardins https://www.oiseauxdesjardins.fr/index.php?m_id=20112

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  • Grande-Synthe : la justice place l’État sous surveillance renforcée

    Ce mercredi 10 mai 2023, le Conseil d’État a rendu sa décision dans le cadre de l’affaire Grande-Synthe, portée par la commune de Grande-Synthe et les organisations de l’Affaire du Siècle. Suivant les recommandations du Rapporteur public, le Conseil d’État rejette le bilan du gouvernement, le jugeant non conforme avec l’objectif climatique inscrit dans la Stratégie nationale bas carbone à l’horizon 2030.

    C’est un désaveu pour le gouvernement : le Conseil d’État constate de nouveau l’insuffisance des politiques climatiques mises en place par l’État depuis sa condamnation en juillet 2021. Le Conseil d’État estime qu’il « n’est toujours pas garanti de façon suffisamment crédible que la trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre puisse être effectivement respectée ».

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  • Café citoyen le 16 mai à Boult aux Bois

    Le 16 mai, la MARS coorganise un café citoyen sur les usages du numérique, et plus particulièrement sur les logiciels libres.

    C'est gratuit et accessible pour tout le monde, que vous y connaissiez quelque chose ou pas du tout !

    Un logiciel libre est un logiciel dont l'utilisation, l'étude, la modification et la duplication par autrui en vue de sa diffusion sont permises, techniquement et juridiquement1, ceci afin de garantir certaines libertés induites, dont le contrôle du programme par l'utilisateur et la possibilité de partage entre individus (source Wikipéia)

    Rdv à 18h30 au CERFE/MNB situé 5 rue de la Heronnière à Boult.

    Ce café citoyen sera animé par des pédagogues et spécialistes d'ILArd (Informatique Libre en Ardenne).

     

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  • 3 mai, Journée mondiale de la liberté de la presse : la liberté d’expression, clé de voûte des droits humains

    Éditorial de Cartooning for peace du 03.05.2023

    Pour ce 30e anniversaire de la journée mondiale de la liberté de la presse, l’UNESCO a choisi le siège des Nations unies pour célébrer l’événement, placé cette année sous le signe des droits humains : « Façonner un avenir des droits : la liberté d’expression, clé de voûte des droits humains ».

    Une nouvelle analyse de l’UNESCO, établie à partir de données collectées dans 180 pays, démontre une forte corrélation entre la liberté d’expression et le respect des droits humains : dans les pays où la liberté d’expression est la plus respectée, on observe des niveaux de protection des droits civils, politiques, économiques et sociaux nettement supérieurs. Elle constitue « l’élément essentiel à la jouissance et à la protection de tous les autres droits de l’Homme », indique l’Organisation dans son communiqué.

    Une raison supplémentaire s’il en fallait pour que, comme chaque année, Cartooning for Peace et l’UNESCO s’associent pour l’occasion.

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  • Le Conseil d’Etat enterre définitivement les néonicotinoïdes

    Communiqué de la LPO le 04.05.2023

    La plus haute juridiction administrative française vient d'annuler a posteriori les dérogations qui avaient autorisé en 2021 et 2022 l'usage de ces pesticides dangereux pour la biodiversité dans les cultures de betteraves.

    Après la justice européenne, c’est au tour du Conseil d’État de confirmer, dans une décision rendue le 3 mai 2023, que l’usage dérogatoire de substances néonicotinoïdes accordé aux betteraviers en 2021 et 2022 était bien illégal !

    Strictement identique à ceux de 2021 et 2022, un projet d’arrêté avait été présenté le 3 janvier 2023 afin de renouveler, pour une durée de 120 jours à compter de sa signature, la dérogation permettant l’emploi de semences de betteraves sucrières enrobées de la substance insecticide imidaclopride ou thiamethoxam, qui élimine les pucerons vecteurs de la jaunisse.

    Ce renouvellement correspondait à l’application de la loi du 14 décembre 2020 « relative aux conditions de mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques en cas de danger sanitaire pour les betteraves sucrières », à laquelle la LPO s’était alors opposée (avant d'être débouté par le Conseil d’État !) et dont les dispositions permettaient aux betteraviers de déroger temporairement jusqu’au 1er juillet 2023 à l’interdiction d’utilisation des néonicotinoïdes en vigueur depuis le 1er septembre 2018 suite à la loi biodiversité du 8 août 2016.

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