Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

société - Page 90

  • Journée internationale des droits des femmes : il faut intensifier la lutte pour les droits des femmes et l’égalité entre les genres

    Extraits du communiqué d'Amnesty International le 06.03.2022.

    Atteintes alarmantes aux droits des femmes dans le monde en 2021/22.

    Démantèlement des mesures de protection juridique et risques sans précédent pour les défenseures des droits humains.

    Importance cruciale de la protection et de la promotion des droits des femmes et des filles, ainsi que du soutien aux défenseures des droits humains, en particulier en prévision de la relance consécutive à la pandémie de Covid-19.

    Les gouvernements doivent agir de manière décisive afin d’inverser la tendance et de faire respecter les droits des femmes et des filles. 

    Les attaques catastrophiques contre les droits humains et l’égalité des genres au cours de ces douze derniers mois ont fragilisé les mesures de protection mises en place pour les femmes et les filles dans le monde et exacerbé les menaces pesant sur elles.  

    À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, nous réclamons des actions fortes afin de combattre l’érosion des droits des femmes et des filles.

    « Les événements de l’année 2021 et des premiers mois de 2022 ont concouru à piétiner les droits et la dignité de millions de femmes et de filles. Les crises du monde ne touchent pas la population de manière juste, ni même égale. Les répercussions disproportionnées sur les droits des femmes et des filles, qui sont avérées, continuent pourtant à être négligées quand elles ne sont pas totalement ignorées. Mais les faits sont là. La pandémie de Covid-19, la terrible régression des droits des femmes en Afghanistan, les violences sexuelles généralisées caractérisant le conflit en Éthiopie, les attaques contre l’accès à l’avortement aux États-Unis et le retrait de la Turquie du traité historique qu’est la Convention d'Istanbul sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique : chacun de ces exemples constitue en soi un grave recul pour les droits, mais dans leur globalité. Nous devons nous élever et défier cet assaut mondial contre la dignité des femmes et des filles », a déclaré Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International. 

    Ces deux dernières années, dominées par la pandémie de Covid-19, ont eu un impact disproportionné sur les femmes et les filles. La violence domestique est en hausse, la précarité de l’emploi s’est aggravée pour les femmes, l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive a été battu en brèche, l’inscription des filles à l’école a chuté dans de nombreuses zones. Ce sont celles qui étaient déjà les plus marginalisées qui ont le plus souffert. Les décisions des gouvernements et des autorités ayant aggravé la situation des femmes doivent être révoquées. 

    Lire la suite

  • Droits des femmes : un combat universel

    La Ligue des droits de l’Homme (LDH) appelle à manifester le 8 mars pour l’universalité des droits des femmes dans le monde. Nous manifesterons également notre opposition, ferme, à l’antiféminisme totalement décomplexé des populismes masculinistes. Car nous le constatons : la montée des partis d’extrême droite, en particulier en Europe et en France, ou « populistes » (Etats-Unis, Brésil, etc.), le triomphe de régimes totalitaires (Syrie, Afghanistan), l’écrasement des mouvements démocratiques (Algérie…) et le recours à la guerre sont des phénomènes politiques marqués par l’affirmation de valeurs virilistes et sexistes. Les idéologies totalitaires, intégristes religieuses ou nationalistes sont par nature guerrières, et ont toutes pour corollaires le déni des crimes commis contre les femmes, parce que femmes, et la négation des inégalités qui les frappent.

    Or, ces inégalités se creusent. Avec la pandémie mondiale, le Forum économique mondial estimait en 2021 que le temps nécessaire pour combler ces inégalités dans le monde était passé de 99,5 ans en 2020 à 135,6 ans, faisant reculer d’une génération supplémentaire l’atteinte de l’égalité. En France, un rapport du Cese a souligné que la crise sanitaire avait, sur bien des plans, accentué les inégalités de genre. Un tableau très partiel montre que dans de nombreux pays, les indicateurs sont encore au rouge : mariages précoces des petites filles (encore 16 % : selon l’Unicef, 650 millions de filles et de femmes en vie actuellement ont été mariées pendant leur enfance), remise en cause aux Etats-Unis et dans certains pays d’Europe du droit à l’avortement, violences conjugales (une femme sur trois dans le monde), inégalités professionnelles dans tous les pays mais aussi, dans la moitié des pays, interdiction de certains métiers aux femmes. Dans 24 pays, les femmes sont encore des mineures à vie,  soumises au mari ou à des tuteurs.

    Lire la suite

  • Les réfugiés de la guerre d’Ukraine

    Edito de Cartooning for Peace du Vendredi 04 mars 2022

    des forces russes dans le pays qui, bien que confrontée à une résistance ukrainienne courageuse, se confirme chaque jour dans l’est, le sud et le nord.
    Un million de réfugiés ukrainiens ont déjà fui le pays en une semaine, selon l’ONU qui a, ce mercredi 2 mars, adopté une résolution exigeant « que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l’Ukraine ».
    L’Union européenne va appliquer pour la première fois une directive de 2001 permettant une « protection temporaire » aux réfugiés ukrainiens. Un geste de solidarité fort qui contraste avec la récente réticence de certains pays d’Europe centrale et orientale à accueillir des réfugiés syriens ou afghans, notamment… Cela est d’autant plus vrai que plusieurs sources (dont l’Organisation internationale pour les migrations) ont constaté ces jours-ci, à la frontière entre l’Ukraine et la Pologne, de violentes discriminations envers certains candidats au départ d’origine africaine ou asiatique, refoulés à la frontière.

    Lire la suite

  • Grosse manif pour grosse colère.

    Il y avait beaucoup de monde ce matin dans les rues de Vouziers pour demander le maintien du service d’accueil d'urgences. A l'appel de la section UNSA de l'hôpital, plusieurs centaines de personnes se sont réunies rue Gambetta dès 9 h 30. Après les prises de parole des responsables locaux, le cortège a parcouru les rues de la ville jusqu'à 11h 30.

    Vous pouvez revoir l'appel à la manifestation sur notre note du 19 février.

    On peut chiffrer le nombre des manifestants à 600, même si personnellement nous n'avons pas réussi à les compter précisément. Le cortège était très dynamique, avec musique et slogans repris en cœur. On notait beaucoup de jeunes dans le cortège, en particulier parmi le personnel soignant.

    Malgré le peu d'expérience des organisateurs pour des manifestations de cette ampleur, aucun incident n'a été signalé tout au long de la matinée. Malgré la gravité du sujet, une convivialité et une ambiance détendue prévalaient dans le cortège. On a pu remarquer la prarticipation d'élus avec leur écharpe tricolore, entre autres le maire de Vouziers était présent place Carnot.

    Nous vous proposons un compte-rendu en images dans la suite de cette note.

    Lire la suite

  • L’attaque russe de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia renforce les craintes de Greenpeace sur les risques nucléaires graves qu’engendre la guerre en Ukraine

    Greenpeace condamne fermement l’attaque militaire de cette nuit sur la centrale de Zaporizhzhia (Zaporijia) dans le sud de l’Ukraine. L’invasion russe fait courir le risque d’une catastrophe nucléaire qui pourrait rendre une grande partie de l’Europe, y compris la Russie, inhabitable pendant au moins plusieurs décennies. Cette nuit, les équipes de Greenpeace ont craint un scénario potentiellement bien pire que la catastrophe de Fukushima Daiichi. 

    Dans la nuit du 3 au 4 mars, un incendie s’est déclaré dans un bâtiment situé à quelques centaines de mètres du réacteur n°1 de Zaporizhzhia, à la suite de frappes de l’armée russe. L’attaque a été suivie en ligne depuis les webcams de la centrale. Le bâtiment qui a pris feu est le centre de formation pour le personnel. Le pire a été évité puisqu’aucun réacteur n’a été endommagé lors de cette attaque.

    Le 2 mars, Greenpeace International a publié une nouvelle analyse sur la vulnérabilité des réacteurs nucléaires ukrainiens dans un contexte de conflit militaire avec un focus sur les réacteurs de Zaporizhzhia. Cette centrale nucléaire est la plus grande d’Europe, avec six réacteurs de 950 MW et sans doute plus de 2200 tonnes de combustible usé hautement radioactif. La perte d’alimentation du réseau nécessiterait le fonctionnement des générateurs diesel de secours de Zaporizhzhia, dont l’approvisionnement en diesel est limité et qui ne sont pas considérés comme fiables. 

    Lire la suite

  • Présidentielles : l'ambition des Français en matière de protection de l'environnement

    Nos huit associations nationales ont fait réaliser un sondage par l'IFOP pour identifier les attentes des Français dans le domaine de la protection de la nature et de la biodiversité. Nous entendons ainsi alerter les candidats à l’élection présidentielle face à une attente sociétale sans précédent, motivée par une prise de conscience de l'ampleur de l’effondrement de la biodiversité, et par l’urgence à agir. Avant de les questionner quant à leurs intentions sur ces sujets, pourtant essentiels, qui sont pour le moment absents du débat.

    Capture%20d%E2%80%99e%CC%81cran%202022-03-01%20a%CC%80%2015.14.00.png

    Lire la suite

  • Loi « séparatisme » et contrat d’engagement républicain : recours des associations de défense de l’environnement et de lutte contre la corruption

    Paris, le 2 mars 2022

    25 associations ont déposé le mardi 1er mars un recours devant le Conseil d’État contre le décret d’application de la loi « séparatisme » approuvant le contrat d’engagement républicain des associations. Face à un texte qui menace notamment l’action en justice des associations de défense de l’environnement et de lutte contre la corruption, les requérants appellent à un ultime sursaut en faveur de la liberté d’association et d’expression. 

    La souscription au contrat d’engagement républicain, annexé au décret du 31 décembre 2021, constitue désormais une condition pour l’octroi d’aides publiques et d’agréments aux associations. Ces derniers permettent pourtant à des associations d’agir en justice pour défendre des causes fondamentales telles que la protection de l’environnement ou la lutte contre la corruption. 

    Les manquements aux dispositions du contrat exposent l’association à la perte de ces aides et agréments. Ces dispositions event-4513446_1280.jpg.webp?itok=WGFgoIGlfloues, au prétexte de lutter contre des risques de séparatisme, exposent les associations, dont certaines reconnues d’utilité publique, à des décisions arbitraires de la part de l’administration et des collectivités territoriales.

    Le contrat prévoit notamment que les associations « ne doivent entreprendre ni inciter à aucune action manifestement contraire à la loi », alors que la désobéissance civile constitue un moyen historique et puissant d’expression et de manifestation dans les milieux associatifs. Ces actions indispensables sont désormais soumises à des risques juridiques particulièrement dissuasifs en raison du contrat d’engagement républicain. 

    Lire la suite