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société - Page 225

  • Ordonnances « travail » : une réduction des droits aux couleurs du mépris social

    Communiqué LDH

    Les premières observations du texte de cent soixante pages des cinq ordonnances révèlent sa conformité avec les dispositions du projet de loi d’habilitation. La Ligue des droits de l’Homme (LDH) observe que la logique des dispositions prévues qui vont être appliquées dès le 1er janvier 2018 est de fragiliser fortement les droits de l’Homme dans l’emploi et le travail.

    Sur le « dialogue social » : dans le prolongement de lois précédentes, l’accord d’entreprise va permettre de légitimer et de sécuriser les décisions unilatérales de l’employeur et, dans les entreprises « inorganisées », le-la chef-fe d’entreprise pourra « négocier » en contournant les syndicats ;

    Sur le « droit au juge » : la capacité juridique de contestation par les organisations syndicales d’un accord d’entreprise pour des raisons de légalité (délais, charge de la preuve, pouvoirs du juge) est fortement réduite ;

    Sur le « droit à l’emploi » : face à un licenciement sans « cause réelle et sérieuse », la capacité juridique du-de la salarié-e à contester est, elle aussi, réduite (motivation dans la lettre de licenciement, délais de saisine et pouvoirs du-de la juge) ;

    Sur le droit à la réparation intégrale des préjudices : la réparation est fortement réduite pour les salarié-e-s en cas de licenciement injustifié, et le-la juge devrait appliquer un barème obligatoire de réparation forfaitaire, assurant ainsi à l’employeur-euse une situation sécurisée ;

    Sur les « licenciements économiques » : les droits des salarié-e-s, confronté-e-s aux décisions des multinationales sont réduits par des mesures destinées à faciliter les licenciements pour motif économique ;

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  • Défendre nos droits et nos libertés face à l’état d’urgence

    La Ligue des droits de l’Homme (LDH) est inquiète de l’avenir de l’Etat de droit en France, vacillant dangereusement sous prétexte de lutte contre le terrorisme. Le gouvernement et la majorité présidentielle ont fait adopter cet été une loi et un projet de loi très préoccupants au regard des libertés publiques.

    La première prolonge l’état d’urgence jusqu’au 1er novembre 2017. Elle a pour effet de placer, pour la sixième fois, la France sous un régime d’exception pour une durée totale inédite de presque deux ans. Cette décision a été prise alors que ses conditions légales sont loin d’être réunies et que des rapports parlementaires ont démontré son inefficacité dans la lutte contre le terrorisme par rapport à celles mobilisées dans le droit commun.

    La France rejoint ainsi l’Ukraine et la Turquie, seuls autres pays à subir un tel droit d’exception.

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  • Sursis pour l’Amazonie

    Mercredi 30 août, la justice brésilienne s’est opposée à un décret du gouvernement qui visait à abolir le statut de réserve naturelle d’une zone grande comme le Danemark, au cœur de la forêt amazonienne. Le gouvernement de Michel Temer souhaitait brader la réserve de Renca, située entre les États du Pará et d’Amapá, à des compagnies minières privées, poursuivant ainsi le troc du trésor amazonien contre le soutien politique du lobby industriel.

    L’Amazonie en danger

    250px-Localisation_Amazonie.jpgCe revers cinglant pour le gouvernement donne raison à la société civile brésilienne, de plus en plus mobilisée contre la politique de destruction de l’environnement mise en œuvre par un gouvernement aux mains des sociétés minières mais aussi de l’agro-business, dont les activités constituent la première cause de déforestation en Amazonie brésilienne. C’est en effet l’élevage qui arrive en tête des moteurs de la déforestation (80 %).

    « C’est la pire attaque contre l’Amazonie des cinquante dernières années. Même la dictature militaire n’avait osé aller aussi loin », a déclaré le sénateur Randolfe Rodrigues, du parti de gauche REDE. L’industrie minière a en effet des impacts très lourds sur la forêt : déboisement de vastes zones pour construire des routes et des carrières, risques extrêmement importants de contamination aux métaux lourds pour les sols et les cours d’eau, déplacement des populations locales au mépris de leur mode de vie et de leurs droits…

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  • 73e anniversaire de la libération de Vouziers

    Le 31 août 1944, Vouziers est libéré par les troupes américaines, qui mettent fin à de longues années d'occupation. Ce vendredi, cet événement a été commémoré par une cérémonie devant le monument aux Morts place Carnot.

    Après le dépôt des gerbes, la flamme a été ranimée par Pierre Vernel, Président local des FFI. Après la minute de silence, la Marseillaise puis le chant des Partisans ont été interprétés par l'Harmonie Municipale. C'est en cortège que les participants ont ensuite rejoint la salle des fêtes.

    Yann Dugard, le Maire de Vouziers, a prononcé un court discours de bienvenue. Avec le sourire, il a souligné les quelques "couacs" des musiciens, en déclarant que cette cérémonie représentait l'ouverture de saison pour l'Harmonie Municipale et non pas l'ouverture de la chasse.

    Puis il a passé la parole à Pierre Vernel, le représentant des FFI, qui a rappelé l'importance de la Résistance dans les Ardennes, et la part prise par les Combattants de l'ombre dans la libération du département et de la France.

    Alain Lizzit, le Sous-préfet de Vouziers, a remercié Pierre Vernel pour ce rappel et il a souligné l'importance de la présence de jeunes pour la transmission de la mémoire de ces combats pour la liberté. Il a fait le rapprochement avec l'accueil de réfugiés à Vouziers, victimes eux aussi de persécutions dans leur pays d'origine.

    A l'issu de ces prises de parole, un verre de l'amitié a été offert aux personnes présentes.

     Voici quelques clichés de cette cérémonie.

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  • Le harcèlement contre Cédric Herrou, défenseur des droits des personnes migrantes, doit cesser

    Communiqué commun de l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme et de la LDH

     

    Paris-Genève, le 29 août 2017. L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme (un partenariat FIDH-OMCT) et la Ligue des droits de l’Homme (LDH) dénoncent le harcèlement policier et judiciaire commis en France à l’encontre de M. Cédric Herrou, comme précisé dans un appel urgent de l’Observatoire lancé le 28 août 2017. Ce harcèlement reflète une politique de la part du gouvernement français visant à faire obstacle au travail des défenseurs des droits des personnes migrantes et à leurs organisations.

    M. Cédric Herrou est victime de harcèlement du fait de son action de défense des personnes migrantes dans la vallée de la Roya, dans les Alpes Maritimes, théâtre d’une vaste opération policière impliquant plusieurs centaines d’agents et visant à décourager le passage et la présence de migrants dans la région.

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  • Succès du Camp Climat : 600 militants prêts à passer à l’action !

    Le Camp Climat 2017 a rassemblé 600 personnes pendant 12 jours de formation intensive, du 4 au 16 août. L’enjeu : passer de la formation à l’implication concrète dans le mouvement climatique via les mobilisations prévues dès la rentrée et le nouveau Tour Alternatiba en 2018 !

    223 sessions de formation ont été animées par plus de 60 formateurs dans le cadre du Camp Climat organisé par Alternatiba, les Amis de la Terre et Action Non-Violence COP21 (ANV-COP21), dans le village de Maury (Pyrénées Orientales). Communication, réseaux sociaux, vidéo, stratégie, logistique, informatique, communication non-violente, action non-violente, graphisme… de nombreuses compétences ont été partagées avant d’être mises en pratique dans le cadre d’une simulation d’action non-violente de masse grandeur nature, menée par 300 participants lors du dernier week-end.

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  • Ce que nous sommes par Politis

    Depuis bientôt trente ans, Politis s’efforce de défendre une presse libre et digne. Vous pouvez nous y aider en nous faisant connaître.

    Dès sa création, voilà bientôt trente ans, Politis a fait le choix de défendre une presse libre et digne. Une presse qui n’est pas soumise aux conditions des publicitaires. Une presse qui refuse le sensationnalisme et la démagogie, l’exploitation des haines et des peurs. Nous sommes fiers de maintenir en toutes circonstances ces exigences, mais elles ont un coût. Notre critique sans concessions du néolibéralisme nous éloigne des lieux de pouvoir et de toutes les sources de financement. Notre seul patrimoine, c’est votre confiance, lectrices et lecteurs, et votre engagement à nos côtés. Plus que jamais, dans le contexte difficile du raz de marée électoral du printemps dernier, et en perspective des combats qui s’annoncent, nous avons besoin de vous. Cette page est destinée à vous aider à nous faire mieux connaître auprès de vos amis et de vos proches. À défendre les trois grands principes qui guident notre action : indépendance, engagement, pluralisme.

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