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société - Page 228

  • Des Etats généraux de l’alimentation… qui nous laisseront sur notre faim ?

    Communiqué de Greenpeace le 21 juillet 2017

    Les Etats généraux de l’alimentation se sont ouverts hier, inaugurés par un discours plein d’entrain du ministre de l’agriculture Stéphane Travert. L’objectif du gouvernement est ambitieux : “relancer la création de valeurs [dans le secteur agricole] et en assurer l’équitable répartition”. En d’autres termes, sortir les agriculteurs de la crise dans laquelle ils sont enlisés jusqu’au cou et fournir une alimentation saine et de qualité, accessible à tous.

    Définir une finalité concrète pour un changement de modèle agricole

    Il est prévu que les Etats généraux se répartissent en deux phases. La première se déroulera jusqu’au mois de septembre et portera principalement sur la création et la répartition de la valeur. La deuxième phase se concentrera sur les différents aspects d’une alimentation durable, saine et accessible à tous. Quatorze ateliers au total sont prévus, de plusieurs jours chacun. Difficile de donner plus de détails quant au format de ces ateliers, à l’identité de leurs président-e-s ou encore celle des participants : les Etats généraux ont été lancés hier mais le flou artistique concernant leur organisation demeure !

    Des questions se posent également sur l’aboutissement de ces ateliers car à ce jour le gouvernement ne s’est pas encore engagé sur ce qu’il ferait du résultat des discussions. Pour les organisations de la société civile, il est nécessaire d’aller plus loin que la tenue des quatorze ateliers : une phase de négociation politique doit également avoir lieu afin de trouver des compromis à partir de ce qui aura été discuté, compromis que le gouvernement se devra ensuite de traduire en actes politiques concrets. Pour l’instant nous avons l’impression de nous diriger tout doucement vers des Etats généraux qui nous laisseront sur notre faim…

    Enfin, de nombreux sujets sont absents des discussions : santé environnementale, fiscalité agricole, adaptation aux changements climatiques, et bien d’autres encore ! Aussi, il est urgent et nécessaire que ces enjeux cruciaux soient intégrés aux discussions afin que ces Etats généraux qui se dérouleront jusqu’au mois de décembre ne soient pas que des effets de manche.

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  • 20 juillet 2017 – « Macron, Netanyahou, Orban et Soros »

    Tribune de Michel Tubiana, président d’honneur de la LDH, parue dans  Mediapart  le 20 juillet 2017.

    Les points communs entre ces quatre personnes n’ont rien d’évident. C’est plutôt au croisement de plusieurs actualités que se situe l’intérêt de leur rapprochement : la position de la France dans le conflit israélo-palestinien, les postures autoritaires et antisémites d’Orban, le talon de fer que subissent les Palestiniens et un financier international qui a initié une ONG qui appuie les luttes pour la démocratie et contre les discriminations. Et, au-delà de ces événements factuels, ce sont les signifiants qu’ils véhiculent qui font sens.

     Les faits sont connus. Le président de la République française juge bon d’inviter B. Netanyahou à la commémoration du Vél’d’Hiv au cours de laquelle il mélange, au grand plaisir de son invité, antisionisme et antisémitisme. Orban tente de fermer l’Université libre initiée par Soros (et dans laquelle il avait étudié…) et s’en prend à ce dernier dans une forme si manifestement antisémite que cela fait réagir la communauté juive de Hongrie, laquelle, initialement soutenue par l’ambassade d’Israël dans ce pays, est ensuite désavouée par Netanyahou qui ne voit dans Soros que celui qui soutient les ONG israéliennes opposées à sa politique.

    De cela on peut tirer quelques enseignements.

     

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  • La directrice d’Amnesty Turquie maintenue en prison avec 5 autres défenseurs

    Les procureurs turcs avaient 12 jours pour établir les faits et se rendre à l’évidence : ces dix militants sont innocents. Leur décision d’en maintenir 6 en détention prouve qu’il s’agit d’une persécution à caractère politique qui laisse présager un futur bien sombre dans ce pays.

    L’inculpation des dix défenseurs des droits humains constitue un effroyable affront à la justice. Le placement en détention de six d'entre eux est un nouveau pas franchi pour la répression en cours dans ce pays.

    Des accusations grotesques

    Au terme de 12 jours de garde à vue, la justice turque a donc placé 6 défenseurs des droits humains, dont Idil Eser, directrice d’Amnesty International en Turquie, en détention provisoire dans l’attente de leur procès. 4 d’entre eux ont été libérés de manière conditionnelle mais font encore l’objet d’une enquête. Tous sont inculpés sans fondement de « commission d’un crime au nom d’une organisation terroriste sans en être membre ».

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  • Boult-aux Bois et cordes : le festival décentralisé à Vouziers.

    Jusqu'où iront-ils ? La question se pose en constatant la montée en puissance de cette 3e édition du festival Boult-aux-Bois et cordes. La promotion 2017 compte 45 membres ! Ce changement quantitatif ne se fait pas au détriment des qualités qui caractérisent cette manifestation : jeunesse et virtuosité, enthousiasme et convivialité.

    Dans son petit discours d'introduction, Claire Menissier, la présidente d'Art aux champs, a rappelé les conditions dans lesquelles ces journées sont organisées : les jeunes musiciens sont logés et nourris pendant dix jours par des habitants de Boult-aux-Bois. Les artistes donnent 5 représentations dans le village et les répétitions sont ouvertes au public. Le passage à 45 musiciens n'a pas empêché  que ces conditions continuent d'exister. Mais la taille de la salle communale ne permet pas de recevoir la formation au complet ; c'est pourquoi cette année deux concerts sont donnés à l'extérieur de Boult, un à Vouziers et un à Stenay.

    La progression se manifeste aussi dans le répertoire, puisque la taille de l'orchestre permet d'offrir aux auditeurs des symphonies ou des concertos : on a pu entendre la 1e symphonie de Prokofiev et la Fantaisie pour piano et orchestre de Schumann avec Guillaume Masson en soliste.

    Les morceaux interprétés ont été variés, puisque le programme comprenait également la suite de danses "Estancia" du compositeur argentin Alberto Ginastera, et deux créations composées spécialement pour le festival. Il s'agit d' "Au bout des bois" de Jean-François Jung et du concerto pour marimba et orchestre de Thibault Lepri ( le percussionniste de l'orchestre). A noter que dans ce concerto, tous les instrumentistes participaient, y compris l'accordéoniste et la joueuse de cornemuse.

    La question qui se posait à la fin du concert était de savoir qui semblait le plus comblé et le plus satisfait de cette expérience riche et originale : le public ou les jeunes artistes ?

    A défaut de retranscription sonore, voici quelques clichés de ce concert :

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  • Qu’attendre d’un gouvernement qui vient d’inventer la « dissuasion migratoire » ?

    Communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme le 13 07 2017

    Le Premier ministre et son ministre de l’Intérieur ont présenté, le mercredi 12 juillet, les grandes lignes de cemission_02.png que devrait être le prochain projet de loi sur les réfugiés et les migrants. La Ligue des droits de l’Homme (LDH) considère que, comme on pouvait le craindre après les paroles outrancières de Gérard Collomb sur les associations agissantes à Calais, le gouvernement et le Président n’ont manifestement rien compris à la situation des personnes qui cherchent aide et refuge dans les pays de l’UE.

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  • Une mobilisation intacte pour le 17ème rassemblement estival des opposants à Notre-Dame-des-Landes

    Communiqué de presse - Notre-Dame-des-Landes, le 12 juillet 2017

    Pour la 17ème fois, le rassemblement estival organisé par la Coordination des opposants au projet d'aéroport, les 8 et 9 juillet 2017, a été un moment important de mobilisation festive, permettant à toutes et tous de se recharger en énergie militante.
     
    On aurait pu craindre une mobilisation moindre qu'en 2016 : le contexte plus serein depuis la nomination des médiateurs et l'éloignement d'éventuelles expulsions imminentes des paysans et habitants, auraient pu sembler moins mobilisateurs.
    Il n'en a rien été puisque autour de 20 000 personnes sont venues assister aux forums, débats, concerts et autres temps forts et festifs tout au long des 2 journées. Merci à tous d'avoir fait le chemin jusqu'à Notre Dame des Landes.
     
    Cette année, le thème « De nos terres à la Terre » a ancré la lutte dans une vision globale de défense des terres agricoles et de lutte contre le réchauffement climatique. Le « champ des totems » en laissera une trace pérenne dans les mémoires et dans la terre de Notre-Dame-des-Landes. Un grand merci à Marie-Monique Robin pour nous avoir accompagnés pendant ce temps fort. Merci aussi à la chorégraphe de talent, aux musiciens improvisateurs géniaux et aux danseurs qui se sont volontiers prêtés au jeu.

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  • 53 000 signataires contre l’enfermement des enfants en rétention : le président Emmanuel Macron a le pouvoir de mettre fin à ces pratiques

    Communiqué  de plusieurs associations, dont la LDH.

     Il y a un an, le 12 juillet 2016, la France était condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour des « pratiques dégradantes » à l’encontre des enfants enfermés en rétention. Mais ces pratiques perdurent : de jeunes enfants – parfois des nourrissons – ou des adolescents sont privés de liberté, surveillés par des policiers, enfermés derrière un grillage… Dans des prisons qui ne disent pas leur nom : les centres de rétention administrative. Leur crime ? Avoir des parents étrangers dont les papiers ne sont pas à jour.

    Une pétition a déjà recueilli plus de 53 000 signataires pour demander au président Emmanuel Macron de mettre fin à l’enfermement d’enfants dans les centres de rétention. Cette pétition exige du président de la République qu’il interdise cette maltraitance dénoncée par la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) mais également le Comité des droits de l’enfant des Nations unies ou encore le Défenseur des droits.

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