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société - Page 229

  • Fermeture de 17 réacteurs d’ici à 2025 : une annonce à concrétiser et à amplifier !

    Communiqué  du réseau "Sortir du Nucléaire"du 10 juillet 2017

    Avec cette annonce, le dogme de la non-fermeture de centrales est enfin brisé, ce qui doit être salué. Quels que soient les projets d’EDF, Nicolas Hulot semble avoir pris en compte le principe de réalité. En effet, en raison du vieillissement des réacteurs, de l’état inquiétant du parc nucléaire et du coût exorbitant des travaux du "Grand carénage", dont les effets sont limités, il était dangereux et illusoire de prétendre prolonger le fonctionnement de tous les réacteurs et des fermetures s’imposent.

    Pour que cette déclaration ne reste pas un effet d’annonce, elle doit être concrétisée sans attendre, avec un calendrier de fermeture et des décisions claires. Il est possible de commencer dès maintenant en déclarant l’arrêt définitif des réacteurs actuellement à l’arrêt pour raison de sûreté. Il faut souhaiter que Nicolas Hulot ait les coudées franches pour que, a minima, les 17 fermetures évoquées aient lieu, et ce dans le quinquennat.

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  • L'Autorité Environnementale stoppe le défrichement du bois Lejuc.

    COMMUNIQUE 4 juillet 2017 des opposant-es en lutte // Tous contre l’enfouissement des déchets nucléaires !
    + Coordination BURESTOP (BURESTOP 55 + BURE ZONE LIBRE + HABITANTS VIGILANTS + MNE + MIRABEL LORRAINE ENVIRONNEMENT)

    mardi 4 juillet 2017

    images?q=tbn:ANd9GcSNMzQLbJwAfUJKE0gziHkOUtUhZ5GHhU6w4m7tWIQTSoJBx6nx6wSuite à notre recours gracieux, l’AE (Autorité Environnementale) vient d’annoncer le retrait de sa décision du 22 mars 2017 : celle-ci aurait pu permettre à l’ANDRA d’obtenir l’autorisation de poursuivre le défrichement au Bois Lejus et des forages sans procéder à une étude d’impact sur l’environnement. L’ANDRA, si elle persiste dans sa demande, doit recommencer son dossier de demande à zéro.
    + d’infos détaillées > ICI
    Contact dossier AE : Samuel Delalande, avocat au 06 01 95 93 59

    Les associations d’opposant.e.s et les habitant.e.s du Bois Lejuc se félicitent d’une telle nouvelle :

    • Les travaux de l’Andra prennent encore plusieurs mois de retard. Le gouvernement s’en saisira-t-il pour réétudier ce projet à la lumière de la contre-expertise citoyenne ?
    • Une expulsion des occupant.e.s du Bois Lejuc apparaît plus absurde et vide de sens que jamais, Celle nouvelle démontre, de manière incontestable, la légitimité de la mobilisation contre le projet Cigéo, tant sur le terrain qu’au niveau juridique.

    Nous appelons les autorités à cesser DE TOUTE URGENCE l’actuelle stratégie de tension mise à l’œuvre autour du bois Lejuc et de la maison de la Résistance à Bure. Face à notre dernière victoire juridique, cette répression grossière et dangereuse est encore plus incompréhensible et déplacée. A moins que l’on ne cherche à dégrader le climat social sur ce territoire et provoquer des incidents pour tenter de faire oublier la légitimité de cette lutte ? L’ordre semble avoir été donné aux gendarmes de harceler les opposant-es sur place, rendant ainsi la situation explosive au lieu de l’apaiser. Nous dénonçons et condamnons ce qui ressemble à une manœuvre politique. Pourtant, qui aurait intérêt à ce qu’un drame survienne ? Personne.

    Nous appelons Nicolas Hulot, ministre de l’Ecologie, à nous recevoir rapidement. Il n’a encore pas répondu aux deux demandes successives d’entrevue des associations et collectifs.

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  • Parc éolien du Mont des 4 Faux : une version finale un peu plus pâle

    Avec 71 éoliennes de grande taille, le projet de parc du Mont des 4 Faux faisait partie des installations les plus importantes de ce genre. L'étude a commencé dès 2005, et en 2012 une première enquête publique avait donné un avis favorable. Mais un problème d'interférence avec un radar de l'armée de l'air a bloqué le projet pendant plusieurs années. Une solution a été trouvée pour remédier à cette difficulté, et les études ont repris avec un nouveau partenaire, EDF Energies Nouvelles.

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    Une nouvelle enquête publique était alors nécessaire, elle s'est déroulée du 23 janvier au 24 février 2017. Les conclusions de cette enquête ont été publiées le 13 avril dernier, avec un avis défavorable. Cet avis n'est qu'indicatif, le Préfet des Ardennes a seul le pouvoir d'accorder ou non les permis de construire. Le 26 juin dernier, Pascal Joly, le Préfet des Ardennes a signé un arrêté autorisant l'installation de 63 éoliennes par la société "Parc éolien du Mont des 4 Faux".

    Comment peut-on expliquer ce passage d'un projet flamboyant à 71 unités à une deuxième version plus pâlotte à 63 éoliennes ? Il faut se plonger dans le rapport de la commission d'enquête, dans la réponse du demandeur et dans l'arrêté préfectoral pour comprendre cette décision. Mais le rapport comporte 220 pages, la réponse du pétitionnaire en compte 558 (il donne une réponse à toutes les observations faites à l'occasion de l'enquête publique)  , et l'arrêté préfectoral tient en "seulement" 22 pages.

    Peut-on résumer tout ceci en quelques lignes ? Il au moins possible d'essayer de le faire.

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  • Pitchipoï au cinéma les Tourelles demain jeudi 29 juin

    Jeudi 29 juin à 19h15 (séance gratuite) ! Rendez-vous au cinéma Les-Tourelles Vouziers pour la projection de « Pitchipoï », dernier court-métrage du réalisateur Manuel Sanchez avec la participation de Toni Librizzi et les lycéen(ne)s vouzinois du groupe "Littérature et Société".

    Pitchipoï ou l'histoire de deux enfants juives Ardennaises : Dora Levi (13 ans) et Hélène Cyminski (10 ans), arrêtées sur dénonciation le 3 janvier 1944, déportées puis assassinées à Auschwitz.

    L'on retrouvera le comédien Toni Librizzi dans un rôle noir, celui du collaborateur, un mélange de François Kargl collabo à Rethel et d'un infâme avocat de Vouziers.

    Le premier rappela le nom de la petite Hélène Cyminski laissée aux bons soins de la famille Launois et le second écrivit une lettre de dénonciation « pleine d'aigreur antisémite et antimaçonnique ».

    Retrouvons-nous autour de Manuel Sanchez pour ce devoir de mémoire. Entrée gratuite

    'Texte repris du compte Facebook de Marie Duchesne Ardennes

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  • Des prisons pour mineur-e-s saturées !

    Communiqué commun : CGT-PJJ, FSU, LDH, OIP, Saf, Sneps-PJJ, Syndicat de la magistrature

    Au 1er juin 2017, 851 mineur-e-s étaient détenu-e-s en France. Un seuil qui n’avait plus été atteint depuis 15 ans. Le nombre de mineur-e-s détenu-e-s suit depuis octobre 2016 une courbe de croissance exponentielle particulièrement inquiétante (+16,2 %). Cette hausse est par ailleurs marquée par un recours de plus en plus fréquent à la détention provisoire, et par des condamnations à des peines de plus en plus longues.

    Les effets destructeurs de l’incarcération, désormais connus et largement documentés, sont décuplés pour les jeunes : fragilisation des liens familiaux, isolement sensoriel, augmentation de l’angoisse, exacerbation de la violence et des tensions, socialisation dans un milieu criminogène…

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  • Commémoration de l'appel du 18 juin à Vouziers

    Élection présidentielle oblige, la référence au Général de Gaulle est redevenue tendance ces derniers temps. Pourtant, la commémoration de l'appel du 18 juin n'a pas attiré les foules dimanche dernier sur la place Carnot. On notait la présence d'élus, de représentants d'associations patriotiques, de représentants de la gendarmerie, mais très peu de citoyens s'étaient déplacés pour cette cérémonie. Le fait que ce 18 juin tombe un dimanche, et un jour d'élection n'est probablement pas étranger à cette désaffection relative.

    Son déroulement a été classique, avec le dépôt des gerbes, le ravivage de la flamme, la lecture du message officiel par le Sous-préfet de Vouziers. L'Harmonie municipale a interprété la Marseillaise et le Chant des Partisans.

    La brève cérémonie s'est terminée avec le salut des autorités aux portes-drapeaux.

    Voici des clichés de cette matinée commémorative :

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  • Le Défenseur des droits dénonce une nouvelle fois les conditions de vie inhumaines que subissent les exilés à Calais

    Communiqué officiel du Défenseur des Droits.

    Très préoccupé par les faits portés à sa connaissance, le Défenseur des droits, Jacques Toubon, a demandé à ses services de se rendre sur place lundi 12 juin 2017. A cette occasion, ses agents se sont longuement entretenus avec de nombreux exilés et les associations leur venant en aide.

    Le Défenseur des droits demande dès à présent que soit mis un terme aux atteintes aux droits fondamentaux les plus élémentaires dont sont victimes les exilés, notamment les mineurs, et qui demeurent à ce jour sans précédent.

    Des atteintes aux droits fondamentaux d'une exceptionnelle et inédite gravité

    La volonté de ne plus voir de migrants à Calais conduit à ce que plus aucun abri ne soit toléré : les personnes - entre 500 et 600 selon plusieurs informations croisées - dont des mineurs, dorment à même le sol, quelles que soient les conditions climatiques, parfois avec un sac de couchage donné par les associations. Ils disent être traqués jour et nuit dans plusieurs sous-bois de la ville. Les migrants ne peuvent dès lors plus dormir, ni même se poser ou se reposer et restent constamment sur le qui-vive. Ils sont visiblement dans un état d'épuisement physique et mental.

    Tous les points d'eau ayant été supprimés, les migrants ne peuvent pas se laver, ni même boire. Se laver et boire de l'eau est leur principale demande.

    Alors que Tribunal administratif de Lille a considéré le 22 mars 2017 que l'interdiction de distribution de repas par les associations était constitutive d'un traitement inhumain ou dégradant, une seule distribution associative est tolérée le soir, pendant une heure, ce qui ne permet pas de nourrir tous ceux qui le souhaiteraient. Les autres sont empêchées par les forces de l'ordre, au motif de « consignes préfectorales » quel que soit le public concerné (familles, jeunes enfants). Une association procède à des distributions itinérantes, cherchant ainsi à accéder aux exilés qui n'osent plus se rendre sur les lieux de distribution, de peur de se faire interpeller. Depuis une semaine, parce qu'un prêtre s'est ouvertement opposé à la présence policière sur le parvis de son église, une distribution peut y avoir lieu tous les midis.

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