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société - Page 226

  • Bure : une répression qui ne doit pas enterrer le problème du stockage des déchets nucléaires

    Mercredi 20 juin au matin, des perquisitions et arrestations ont eu lieu avec un fort dispositif policier dans des lieux de vie d’opposants au projet d’enfouissement de déchets radioactifs (Cigéo) à Bure, dans la Meuse. Fait rarissime : l'un des avocats du mouvement France Nature Environnement a été interpellé lors d'une perquisition à son cabinet parisien et placé en garde à vue, l’empêchant ainsi de défendre les intérêts des citoyens mis en cause.

    France Nature Environnement dénonce la répression récurrente et grandissante que subissent les personnes qui s’opposent à ce projet. Une étape plus qu’inquiétante a été franchie avec l’interpellation d’un avocat. Comme l’ont souligné un certain nombre de ses confrères, « un tel procédé porte non seulement atteinte au droit à une défense effective mais constitue également une gravissime remise en cause du plein exercice de la profession d'avocat, pourtant garanti par la loi et la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'Homme ».

    Cet avocat travaille au soutien des actions de France Nature Environnement, avec d’autres avocats et juristes passionnés par le droit de l'environnement, s'engageant quotidiennement aux côtés de nos associations.

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  • Démolition de la maternité de Vouziers

    La maternité de Vouziers date de l'après-guerre (1954), les années 50 et 60 verront naître des générations nombreuses. A la fin du siècle, le déclin démographique apparaît. Cette diminution des naissances et la politique de fermeture des petites structures entraîneront la fermeture de la maternité (1973 1993).

    Pour les personnes âgées, la progression inverse se produit. Le troisième (et le quatrième) âge compte de plus en plus de membres, en particulier en Argonne. Sur le site de la maternité, va donc être construit un nouvel Établissement d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD) qui va remplacer les sites de "La Résidence" et des "Tilleuls". Cet établissement devrait être ouvert début 2020.

    Pour le Vouzinois et l'Argonne, le symbole est marquant. Quel avenir peut-on envisager pour un territoire qui voit le nombre de naissances chuter et celui des personnes âgées et très âgées augmenter ?

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  • « Climat : est-ce déjà trop tard ? », la conférence du Tour Alternatiba

    Chaque soir pendant 4 mois, l’équipe du Tour Alternatiba donne une conférence sur l’urgence climatique et les solutions pour y faire face. Basée sur l’action des trois mouvements organisateurs (Amis de la Terre, Action non-violente COP21, Alternatiba) et de leurs partenaires, elle donne des pistes afin que chacun⋅e puisse s’engager pour le climat.

    Le Tour Alternatiba a un message à faire passer, qui va bien au-delà de “c’est chouette de faire du vélo à 4 places avec des t-shirts verts” ! Il y a d’abord un constat à rappeler : nous sommes en état d’urgence climatique, le dérèglement est enclenché et si l’on ne fait rien maintenant, nous risquons un emballement encore plus dramatique. Or la réponse des gouvernements n’est pas à la hauteur de l’enjeu. Nous ne pouvons pas nous permettre de tout miser sur les décisions nationales et internationales, c’est maintenant qu’il faut agir.

    Alternatives et résistances pour agir concrètement

    Nous devons donc être très nombreux⋅ses à nous engager dans les alternatives, à rejoindre celles qui existent près de chez nous et à en développer d’autres. La bonne nouvelle, c’est qu’agir pour le climat, c’est aussi améliorer nos conditions de vie : alimentation plus saine, création d’emplois locaux et durables, circuits courts qui renforcent les liens humains, réduction des pollutions, donc des maladies environnementales, etc.

     

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  • Sénatrices et sénateurs, agissez pour mettre fin à l’enfermement des enfants !

    Communiqué commun : La Cimade, Réseau Education sans frontières (RESF), Ligue des droits de l’Homme (LDH), Anafé, Mrap, Syndicat des avocats de France (Saf), France terre d’asile, Clowns sans frontières, Syndicat national des médecins de PMI (SNMPMI), Centre Primo Lévi, Elena, Acat, Assfam-Groupe SOS solidarités, Amnesty international France et Unicef France

    Plus de 100 000 signataires soutiennent cette demande

    À la veille du débat en plénière au Sénat sur la loi Asile et Immigration, 15 associations appellent les sénatrices et sénateurs à mettre fin définitivement à la rétention administrative d’enfants en l’inscrivant dans la loi. Plusieurs amendements ont été présentés en ce sens.

    La France a été condamnée six fois par la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) pour pratiques « inhumaines et dégradantes » à l’encontre d’enfants enfermés en rétention. L’Etat feint d’ignorer ces condamnations : au 15 mai 2018, 37 familles dont 77 enfants ont déjà été placées dans des centres de rétention administrative, notamment par les préfectures de police de Paris, de Moselle et du Doubs.

    Pourtant, l’enfermement, même de courte durée, a des conséquences très graves sur la santé physique et psychique d’enfants très jeunes – parfois des nourrissons – ou d’adolescents qui se trouvent privés de liberté, surveillés par des policiers, enfermés derrière un grillage, et ceci uniquement en raison du statut migratoire de leurs parents.

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  • Les super-héros au chômage ?

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    Dessin de Lectrr pour " De Standaard" ( (Belgique).

  • EPR de Flamanville : il faut stopper la fuite en avant et abandonner définitivement le chantier !

    Communiqué du réseau "Sortir du Nucléaire" le 31 mai 2018

    Alors qu’EDF s’apprête à annoncer un nouveau retard pour l’EPR de Flamanville, le Réseau “Sortir du nucléaire" appelle à arrêter les frais et à stopper ce chantier catastrophique.

    Des défauts graves sur des équipements cruciaux

    En avril 2018, des défauts graves ont été détectés sur des soudures du circuit secondaire de l’EPR de Flamanville. Alors qu’il s’agit de composants cruciaux pour la sûreté qui, pour éviter à tout prix tout risque de rupture, doivent présenter une qualité irréprochable, ces soudures n’avaient pas été effectuées dans les règles de l’art. Pire, l’entreprise sous-traitante qui les avait contrôlées les avait déclarées conformes !

    Malgré ces défauts, EDF comptait effectuer des essais sur ces canalisations défectueuses cet été en y diffusant de la vapeur radioactive...

    Or selon des informations diffusées aujourd’hui par Libération, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), jouant cette fois-ci son rôle, exige aujourd’hui qu’EDF reprenne la quasi-totalité des 150 soudures concernées, ce qui pourrait se traduire par un report en 2020 du démarrage du réacteur.

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  • « Nous avons aidé, nous aidons et aiderons toute personne migrante dans le besoin »

    Tribune.
    Le samedi 21 avril, quelques dizaines de militants du mouvement extrémiste Génération identitaire se retrouvent au col de l’Echelle, dans les Alpes, avec pour objectif de bloquer l’arrivée des personnes migrantes et de les renvoyer vers l’Italie, quitte à les mettre en danger. Ils déploient des banderoles haineuses et matérialisent symboliquement la frontière avec une barrière de chantier. Ils s’instaurent en milice, dont les slogans et motivations sont clairement racistes.
    Nous rappelons que les provocations publiques à la discrimination, à la haine ou à la violence raciale constituent un délit (art. 24, alinéa 6, loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse) punissable d’un an d’emprisonnement et/ou d’une amende de 45 000 euros au plus. Les forces de l’ordre ne sont pas intervenues pour mettre fin à cette action, la considérant donc, implicitement, comme tout à fait légale. Le ministre de l’intérieur lui-même a d’ailleurs minoré ces faits en les qualifiant de « gesticulations ».


    En réaction à cela, plus de 160 personnes solidaires ont lancé un cortège spontané pour passer la frontière avec des personnes migrantes. Contrairement aux identitaires, les solidaires se sont heurtés à un cordon de gendarmes, qui ont finalement laissé la manifestation avoir lieu.
    Quelques heures plus tard, alors que le cortège était terminé depuis longtemps, trois jeunes gens qui en faisaient partie, Bastien et Théo, deux Suisses, et Eleonora, une Italienne, ont été arrêtés et placés en garde à vue. Ils sont restés en détention provisoire à la maison d’arrêt des Baumettes à Marseille pendant neuf jours avant d’être libérés le 3 mai. Leur procès a été fixé à la date du 31 mai.

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