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Le déclin de la biodiversité française s'aggrave

Article repris du site de RFI

Selon le rapport annuel de l’Observatoire national de la biodiversité, la situation de la faune et de la flore continue de se dégrader en France. Métropole et outre-mer sont concernés.

La situation est alarmante. Un quart des quelque 5 000 espèces animales et végétales sous surveillance risque de disparaître en France. La situation s’est particulièrement aggravée ces dix dernières années pour les amphibiens, les oiseaux nicheurs, les reptiles, mais aussi les mammifères. Les populations de chauve-souris ont ainsi diminué de 40 % en métropole.

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La biodiversité très riche des territoires d’outre-mer est également en déclin. Les récifs coralliens continuent de diminuer. Près de la moitié des plantes de Mayotte sont menacées d’extinction.

Sur le banc des accusés : l’urbanisation, l’agriculture intensive et ses pesticides, la pollution, la surexploitation des ressources et bien sûr le réchauffement climatique. Les écosystèmes sont mis à mal. En métropole, seul un cinquième des habitats type prairies, marais, grottes, dunes se trouve dans un état favorable, selon le rapport de l'Observatoire national de la biodiversité.

Les auteurs de l'étude insistent sur la responsabilité particulière de la France. Le pays héberge 10 % de la biodiversité mondiale, avec de très nombreuses espèces endémiques dans les territoires d’outre-mer, qu'on ne trouve nulle part ailleurs sur la planète.

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Commentaires

  • Peut-on espérer des réactions positives de l'humanité avant qu'elle ne tombe dans le désespoir ? Cependant, les "Y-a qu'à" et "Faut qu'on" ne peuvent être écoutés car il n'y a plus de temps à perdre.

    Je me pose la question, les grandes écoles ont-elles dans leur programme d'études cette inquiétante menace, de manière sérieuse et rigoureuse. Les étudiants, par exemple, en biologie, en agronomie, de même ceux en politique et d'autres disciplines, ont besoin,, me semble-t-il, de connaître à fond, les causes de ce déclin de la biodiversité. Le concours de ces hauts spécialistes est crucial quoi qu'on en dise.

    Le concours de toutes les associations et de toutes les structures administratives conscientes de cette immense menace à terme, ne l'est pas moins. A cette occasion, on peut saluer par exemple les efforts faits par l'association ardennaise Nature et Avenir.

    Cependant, on voit qu'il est grand temps aujourd'hui d'aller plus loin. Les gouvernements du monde entier peuvent-ils s'accorder dans l'action et, ensemble, s'engager efficacement à l'exemple des grands accords internationaux ( Genève, d'autres ) ?

    Malgré l'ampleur du défi, c'est possible car il en va aussi de la sécurité de notre humanité.

    Daniel

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