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film

  • Le dernier des juifs

    Le film projeté lors de la soirée ciné-rencontre du 12 mars avait pour sujet la vie d'une famille juive dans un quartier d'une ville de banlieue parisienne. Une mère et son grand fils sont les derniers représentants de la communauté juive locale. La mère, jouée par Agnès Jaoui, est en mauvaise santé, et elle souhaite partir de son logement et de cette ville.

    La synagogue est désertée et le fils, joué par Michael Zindel, semble peu respecter les prescriptions de sa religion : il achète un poulet chez l'épicier arabe quand l'épicerie casher ferme. Il entretient de bons rapports avec les jeunes du quartier. Il est pris comme représentant de la communauté juive par les élus municipaux qui tentent de montrer une bonne cohabitation entre les religions.

    La mère finit par décéder de sa maladie, et des voisines arabes apportent des plats de nourriture à son fils pour le réconforter.

    Celui-ci quitte alors l'appartement et la ville, pour une destination qui n'est pas précisée.

    Fabienne Messica, spécialiste des questions d’immigration au sein de la LDH, était présente à Vouziers pour animer le débat. En P1650354.JPGtant que sociologue, elle a étudié ces questions liées à l'immigration, et elle a également un parcours personnel qui lui a fait vivre des situations semblables à celles montrées dans le film.

    Pour elle, la question de l'antisémitisme dans les quartiers de banlieue n'est pas aussi simpliste que certains le voudraient.

    Il existe bien des actes antisémites, mais il existe aussi une communauté de vie, et même une solidarité qui peut s'exprimer à travers des actes individuels ou collectifs. De même, elle pense que la raison du départ de Juifs de certains quartiers ne peut se résumer à la question de l'antisémitisme.

    La petite salle des Tourelles était bien remplie pour cette soirée, et un débat s'est déroulé avec les personnes présentes.

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  • Le festival Migrant’scène passe par Bar lès Buzancy ce dimanche 3 octobre.

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    Rendez-vous annuel incontournable pour croiser les regards sur les migrations dans une ambiance festive et conviviale, le festival Migrant’scène de La Cimade s’installe entre novembre et décembre dans une centaine de villes en France métropolitaine et en Outre-Mer.

    Migrant’scène, ce sont des expositions, des soirées festives, des ciné-débats, des spectacles vivants, des concerts, des rencontres sportives… Ces évènements invitent à bousculer nos représentations sur les personnes étrangères, à se mobiliser pour lutter contre les stéréotypes et les préjugés, à se rassembler, à construire ensemble une société plus juste. Dans l’égalité et la solidarité !

    Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale de La Cimade, souligne la pertinence du festival dans le contexte actuel : « Dans des moments difficiles comme ceux que notre pays a vécu ces dernières semaines, il est essentiel de faire prévaloir l’échange, le faire ensemble, les moments de partage et de création. C’est l’ambition du festival Migrant’scène, qui prend plus que jamais tout son sens cette année. Il se veut un antidote aux préjugés, aux divisions ; un levier pour bâtir un monde meilleur, où libertés et solidarité se conjuguent au service de toutes et tous ».

    Le Festival remet d’ailleurs à l’honneur sa thématique « Libertés ! Dans l’égalité et la solidarité », liberté de sortir du cadre des identités assignées et d’affirmer une identité plurielle, liberté de tourner le dos à un avenir bouché, liberté de circuler, liberté de travailler, liberté d’aimer… Et liberté d’agir en solidarité avec celles et ceux qui sont privé∙e∙s du droit à ces libertés.

    Chaque année, ce sont plusieurs centaines de bénévoles mobilisés avec près de 400 partenaires. En 2022, plus de 300 événements ont touché près de 20 000 personnes.

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  • Paris la blanche

    Lidia Leber Terki met beaucoup d'elle-même dans ce premier long-métrage qui nous fait traverser la Méditerranée, comme tous ces immigrés qui passent d'Algérie en France. Le film relate le voyage de Rekia qui quitte sa Kabylie pour tenter de retrouver son mari. Celui-ci est parti depuis de très longues années en France pour travailler dans le bâtiment. Mais depuis sa retraite, il ne donne plus de nouvelles. Et Rekia veut le revoir pour le convaincre de revenir au pays.

    La réalisatrice explique dans "Allocine" son parcours personnel qui résonne avec celui de ces migrants de générations successives. "Je venais de perdre mon père et, même si ces pages ne racontaient pas son histoire, cela m'a renvoyée à ses origines, et donc aux miennes. Algérien, né en Kabylie, sous la colonisation, mon père a épousé ma mère française à la fin des années 50. Elle a vécu en Algérie durant dix ans par amour. Je suis née là-bas. Nous sommes venus en France quand j'avais trois ans. Je suis sûrement le parfait produit de ce qu'on appelle une intégration réussie, celle de mon père, jusqu’à en oublier mes propres origines. Ma grand-mère kabyle, que j’ai peu connue, se prénommait Rekia, et c’est terrible, car je l’ai appris très récemment ; alors j’ai donné son prénom au personnage principal du film."

     

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    Lidia Leber Terki ajoute a propos de son film :  "L’amour est assez rare dans les films qui traitent de l’immigration algérienne en France. Quand j’ai lu ces pages, cela a été évident pour moi qu’il fallait que je développe et m’approprie cette histoire. On ne parlait pas encore autant des Syriens. Les arrivées en Italie commençaient à peine. Je me suis dit : "C’est la même histoire qui se répète". J'ai toujours voulu faire un film qui englobe toutes les immigrations."

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  • Greenpeace Film Festival : 15 documentaires en libre accès

    Du 14 au 28 janvier, la deuxième édition du Greenpeace Film Festival propose de visionner 15 documentaires, en libre accès, sur des thématiques liées à l’écologie : climat, alimentation, agriculture, surconsommation, déforestation mais aussi des sujets moins connus comme l’accaparement des terres ou la financiarisation de la nature.Les internautes peuvent faire leur choix parmi les films proposés et voter pour leur documentaire préféré.

    De façon pédagogique et positive, ce festival 100% gratuit et en ligne s’adresse à toutes celles et ceux qui veulent mieux comprendre les enjeux environnementaux et agir à leur niveau pour protéger la planète. Ces documentaires nous rappellent aussi que, partout dans le monde, des initiatives citoyennes émergent et contribuent à construire un avenir durable.

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  • Attac Ardennes fait sa rentrée au cinéma

    Le prochain ciné-débat d'Attac08 est programmé le mardi 25 septembre à 20 h au cinéma Métropolis de Charleville-Mézières.
    Ce soir-là, nous avons décidé de revenir sur les 10 ans de la crise de 2008 en projetant le film "Quand les bulles éclatent". Ce film norvégien produit en 2017 revient sur les rouages présents derrière les bulles spéculatives et les krachs boursiers, et enrichit le débat sur les tendances et prévisions pour le futur de l'économie mondiale. Plusieurs intellectuels et penseurs des plus actifs, dont Joseph STIGLITZ, prix Nobel d'Economie, et Michael LEWIS (auteur de "The Big Short") partagent leurs idées et leurs solutions dans ce documentaire coup de poing qui nous fait voyager de la campagne norvégienne aux épicentres économiques du monde.Des infos et des extraits du film sont visibles ici : https://www.jupiter-films.com/film-quand-les-bulles-eclatent-71.php.
    Comme d'habitude, un débat suivra la projection. Nous aurons le plaisir d'avoir parmi nous Isabelle Bourboulon. Isabelle Bourboulon est membre d'attac France. Elle est auteure et journaliste spécialisée en économie. Elle vient notamment de participer à l'écriture du livre "10 ans après la crise, prenons le contrôle de la finance". https://france.attac.org/actus-et-medias/salle-de-presse/article/nouveau-livre-d-attac-10-ans-apres-la-crise-prenons-le-controle-de-la-finance

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  • Les pieds sur terre

    Au cœur de Notre-Dame-des-Landes, le Liminbout, hameau d’une dizaine d’habitants tient le haut du pavé. Agriculteur historique, paysans syndicalistes, locataires sur-endettés venus chercher une autre vie, squatteurs plus ou moins confirmés y apprennent à vivre et à lutter ensemble au quotidien. « Ici, disent-ils, on ne fait pas de la politique : on la vit. » Loin des représentations habituelles de la ZAD, le film est une immersion dans le huis-clos de ce village devenu au fil des années symbole de la lutte contre l’aéroport et son monde.

    Après la destruction de nombreux squats par les forces de l’ordre, Sarah et son bébé trouvent refuge dans le hameau du Liminbout, situé au cœur de la zone où doit être installé l'aéroport de Notre-Dame-Des-Landes. Elle est accueillie par Claude, et la famille Thébaud, couple d’agriculteurs leader de la lutte contre l’aéroport.
    Derrière le combat bien connu contre l’aéroport se cache une autre lutte, celle de l’émergence d’une micro-société alternative mettant en scène des modes de vie et de pensées très différents.

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  • Greenpeace Film Festival Du 16 au 29 octobre.

    C’est parti pour la dernière ligne droite du Greenpeace Film Festival ! Du 16 au 29 octobre, visionnez les 7 derniers films en compétition et votez pour sélectionner le lauréat du Prix du Public.

    Un festival pour mieux comprendre les enjeux environnementaux

    Le 17 juillet dernier, le coup d’envoi était donné au Greenpeace Film Festival, un festival de films documentaires en ligne dont l’objectif est de sensibiliser aux problématiques environnementales et donner de l’écho aux initiatives positives. Tout au long de l’été, 28 documentaires répartis en 7 catégories ont été proposés en accès libre sur une semaine (Biodiversité, Climat, Energie, Alimentation, Pollution et Déchets, Transition écologique, Finance et Economie). Chaque thématique permet également de s’informer sur ce que vous pouvez faire au quotidien, à votre niveau, pour diminuer votre empreinte écologique. Vous avez été nombreux au rendez-vous puisque plus de 100 000 vues et 11 000 votes ont été enregistrés pour sélectionner les 7 films finalistes pour remporter le Prix du Public.

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