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film

  • Paris la blanche

    Lidia Leber Terki met beaucoup d'elle-même dans ce premier long-métrage qui nous fait traverser la Méditerranée, comme tous ces immigrés qui passent d'Algérie en France. Le film relate le voyage de Rekia qui quitte sa Kabylie pour tenter de retrouver son mari. Celui-ci est parti depuis de très longues années en France pour travailler dans le bâtiment. Mais depuis sa retraite, il ne donne plus de nouvelles. Et Rekia veut le revoir pour le convaincre de revenir au pays.

    La réalisatrice explique dans "Allocine" son parcours personnel qui résonne avec celui de ces migrants de générations successives. "Je venais de perdre mon père et, même si ces pages ne racontaient pas son histoire, cela m'a renvoyée à ses origines, et donc aux miennes. Algérien, né en Kabylie, sous la colonisation, mon père a épousé ma mère française à la fin des années 50. Elle a vécu en Algérie durant dix ans par amour. Je suis née là-bas. Nous sommes venus en France quand j'avais trois ans. Je suis sûrement le parfait produit de ce qu'on appelle une intégration réussie, celle de mon père, jusqu’à en oublier mes propres origines. Ma grand-mère kabyle, que j’ai peu connue, se prénommait Rekia, et c’est terrible, car je l’ai appris très récemment ; alors j’ai donné son prénom au personnage principal du film."

     

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    Lidia Leber Terki ajoute a propos de son film :  "L’amour est assez rare dans les films qui traitent de l’immigration algérienne en France. Quand j’ai lu ces pages, cela a été évident pour moi qu’il fallait que je développe et m’approprie cette histoire. On ne parlait pas encore autant des Syriens. Les arrivées en Italie commençaient à peine. Je me suis dit : "C’est la même histoire qui se répète". J'ai toujours voulu faire un film qui englobe toutes les immigrations."

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  • Greenpeace Film Festival : 15 documentaires en libre accès

    Du 14 au 28 janvier, la deuxième édition du Greenpeace Film Festival propose de visionner 15 documentaires, en libre accès, sur des thématiques liées à l’écologie : climat, alimentation, agriculture, surconsommation, déforestation mais aussi des sujets moins connus comme l’accaparement des terres ou la financiarisation de la nature.Les internautes peuvent faire leur choix parmi les films proposés et voter pour leur documentaire préféré.

    De façon pédagogique et positive, ce festival 100% gratuit et en ligne s’adresse à toutes celles et ceux qui veulent mieux comprendre les enjeux environnementaux et agir à leur niveau pour protéger la planète. Ces documentaires nous rappellent aussi que, partout dans le monde, des initiatives citoyennes émergent et contribuent à construire un avenir durable.

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  • Attac Ardennes fait sa rentrée au cinéma

    Le prochain ciné-débat d'Attac08 est programmé le mardi 25 septembre à 20 h au cinéma Métropolis de Charleville-Mézières.
    Ce soir-là, nous avons décidé de revenir sur les 10 ans de la crise de 2008 en projetant le film "Quand les bulles éclatent". Ce film norvégien produit en 2017 revient sur les rouages présents derrière les bulles spéculatives et les krachs boursiers, et enrichit le débat sur les tendances et prévisions pour le futur de l'économie mondiale. Plusieurs intellectuels et penseurs des plus actifs, dont Joseph STIGLITZ, prix Nobel d'Economie, et Michael LEWIS (auteur de "The Big Short") partagent leurs idées et leurs solutions dans ce documentaire coup de poing qui nous fait voyager de la campagne norvégienne aux épicentres économiques du monde.Des infos et des extraits du film sont visibles ici : https://www.jupiter-films.com/film-quand-les-bulles-eclatent-71.php.
    Comme d'habitude, un débat suivra la projection. Nous aurons le plaisir d'avoir parmi nous Isabelle Bourboulon. Isabelle Bourboulon est membre d'attac France. Elle est auteure et journaliste spécialisée en économie. Elle vient notamment de participer à l'écriture du livre "10 ans après la crise, prenons le contrôle de la finance". https://france.attac.org/actus-et-medias/salle-de-presse/article/nouveau-livre-d-attac-10-ans-apres-la-crise-prenons-le-controle-de-la-finance

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  • Les pieds sur terre

    Au cœur de Notre-Dame-des-Landes, le Liminbout, hameau d’une dizaine d’habitants tient le haut du pavé. Agriculteur historique, paysans syndicalistes, locataires sur-endettés venus chercher une autre vie, squatteurs plus ou moins confirmés y apprennent à vivre et à lutter ensemble au quotidien. « Ici, disent-ils, on ne fait pas de la politique : on la vit. » Loin des représentations habituelles de la ZAD, le film est une immersion dans le huis-clos de ce village devenu au fil des années symbole de la lutte contre l’aéroport et son monde.

    Après la destruction de nombreux squats par les forces de l’ordre, Sarah et son bébé trouvent refuge dans le hameau du Liminbout, situé au cœur de la zone où doit être installé l'aéroport de Notre-Dame-Des-Landes. Elle est accueillie par Claude, et la famille Thébaud, couple d’agriculteurs leader de la lutte contre l’aéroport.
    Derrière le combat bien connu contre l’aéroport se cache une autre lutte, celle de l’émergence d’une micro-société alternative mettant en scène des modes de vie et de pensées très différents.

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  • Greenpeace Film Festival Du 16 au 29 octobre.

    C’est parti pour la dernière ligne droite du Greenpeace Film Festival ! Du 16 au 29 octobre, visionnez les 7 derniers films en compétition et votez pour sélectionner le lauréat du Prix du Public.

    Un festival pour mieux comprendre les enjeux environnementaux

    Le 17 juillet dernier, le coup d’envoi était donné au Greenpeace Film Festival, un festival de films documentaires en ligne dont l’objectif est de sensibiliser aux problématiques environnementales et donner de l’écho aux initiatives positives. Tout au long de l’été, 28 documentaires répartis en 7 catégories ont été proposés en accès libre sur une semaine (Biodiversité, Climat, Energie, Alimentation, Pollution et Déchets, Transition écologique, Finance et Economie). Chaque thématique permet également de s’informer sur ce que vous pouvez faire au quotidien, à votre niveau, pour diminuer votre empreinte écologique. Vous avez été nombreux au rendez-vous puisque plus de 100 000 vues et 11 000 votes ont été enregistrés pour sélectionner les 7 films finalistes pour remporter le Prix du Public.

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  • Une histoire de fou

    Robert Guédiguian était hier à Vouziers pour présenter son film "Une histoire de fou". Pour le centième anniversaire du génocide arménien, il a voulu raconter les conséquences sur 3 générations de cet événement majeur. Si le massacre des Arméniens par les Turcs a fait 1,5 million de victimes reconnues par les historiens, il est toujours nié par le gouvernement actuel d'Ankara. Et c'est ce négationnisme d'Etat, pratiquement autant que  le génocide, qui a engendré des blessures qui ne se ferment toujours pas après 3 générations.

    A travers l'histoire de l'Arménie, et de celle d'une famille réfugiée à Marseille, R. Guédiguian (photo ci-dessous) élargit la R Guédiguian.JPGréflexion à des notions universelles : la vengeance, le mal nécessaire, la fin et les moyens, la possibilité du pardon.

    Son film est tout sauf manichéen, il n'y a pas les bons d'un côté et les méchants de l'autre, mais des gens qui souffrent. Et leur souffrance les mène souvent au bord de la folie, folie meurtrière ou folie liée à la souffrance physique et psychique d'une victime "collatérale".

    Mais pour le réalisateur, le pardon reste possible, à partir du moment où le responsable reconnaît son rôle. C'est même le seul moyen de briser la chaîne infernale de la vengeance qui se transmet d'une génération à l'autre.

    C'est aussi pour cela que le réalisateur a dédicacé ce film "à ses amis turcs", amis dont il peut se sentir plus proche que de certains arméniens, tel Vréj le héros négatif du film.

    Vous trouverez ci-dessous un extrait d'une critique du film, qui a été saluée par Robert Guédiguian lui-même.

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  • Migrer vers l'Europe

    La CIMADE Ardennes, en coopération avec le cinéma Métropolis de Charleville-Mézières, organise une soirée "Migrer vers l'Europe" le jeudi 11 juin 2015 à 20 h 00. Au programme :

    • Projection du film "Ceuta, Douce prison" retraçant le parcours de 5 migrants bloqués aux portes de l'Europe dans l'enclave espagnole de Ceuta au nord du Maroc ;
    • Echanges entre la salle et des membres de la CIMADE Ardennes.

    L'entrée est de 6 euros (tarif unique).

    Résumé du film :« Ceuta, Douce Prison » suit les trajectoires de cinq migrants dans lʼenclave espagnole de Ceuta, au nord du Maroc. Ils ont tout quitté pour tenter leur chance en Europe et se retrouvent enfermés dans une prison à ciel ouvert, aux portes du vieux continent. Ils vivent partagés entre lʼespoir d'obtenir un «laissez-passer» et la crainte dʼêtre expulsés vers leur pays.

     

    Lien vers la bande annonce : cliquez ici

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