Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lumières de femmes

  • Lumières de femmes 2020 à Vouziers

    Grâce à Manuel Sanchez, le festival "Lumières de Femmes" a fait étape à Vouziers ce mardi au cinéma "Les Tourelles". Cette manifestation veut soutenir le cinéma en milieu rural et aussi promouvoir la place des femmes dans la société en général, et dans le monde artistique en particulier.

    Deux films étaient présentés lors de cette soirée, illustrant ces deux thèmes prioritaires. "Le Monde rêvé d'Ariane" est un court-métrage, dont la conception est vouzinoise, donc rurale. Alain Lizzit, alors Sous-préfet de Vouziers, avec la délégation départementale aux droits des femmes et à l'égalité entre les femmes et les hommes, a donné l'impulsion et les moyens nécessaires à la réalisation du film.

    Manuel Sanchez, réalisateur habitant la commune, s'est tourné vers un groupe de femmes fréquentant le FJEPCS-La Passerelle pour mener à bien cette production. Ces femmes venant de divers horizons ont participé à toutes les étapes qui ont mené jusqu'à la projection sur grand écran. Cela va de l'écriture du scénario, à la participation en tant qu'actrices, en passant par les parties plus techniques comme les costumes.

    Elles étaient à la fois fières et émues de se voir ainsi reconnues et valoriser par cette projection devant le public. Ce film relate l'histoire d'Ariane, obligée d'abandonner ses études pour laisser la priorité à son frère. Placée comme bonne, elle s'échappe rapidement de cette condition pour mener une vie indépendante.

    P1490796.JPG

    Armelle Demontis et Manuel Sanchez

    Lire la suite

  • Lumières de femmes 2020 le 10 mars à Vouziers

    Dans la mouvance des « Rimbaud du Cinéma » et d’un de ses thèmes majeurs - la visibilité des femmes professionnelles du cinéma - Manuel Sanchez et son équipe proposent une deuxième édition de « Lumières de Femmes », les 10 et 11 mars prochains. La place des femmes dans l’élaboration politique, sociale et culturelle de nos sociétés ne saurait se réduire à une journée du 8 mars, fut ce-t-elle intitulée « Journée Internationale des Droits des Femmes ». Outre ce positionnement temporel permanent, « Lumières de Femmes » souhaite aller à la rencontre d’un public urbain mais aussi rural, souvent exclu des productions du cinéma indépendant.

    En collaboration avec la Délégation Départementale aux Droits des Femmes et à l’Égalité des Chances », d’autres dates sont à venir dans le département des Ardennes. Elles salueront notamment la mémoire de Jeanne Melin, native de Carignan, première femme candidate à l’élection présidentielle en 1947.

    Premier rendez-vous : Le 10 mars à 20H au cinéma Les Tourelles à Vouziers : En première partie, le court-métrage « Le Monde rêvé d'Ariane » de Manuel Sanchez (en présence du réalisateur et d’une partie de l’équipe), suivi de « En Mille Morceaux », long métrage de Véronique Mériadec, en présence de la réalisatrice et de l’actrice principale, Clémentine Célarié « Vingt-cinq ans après la mort de son fils, une mère donne rendez-vous à son meurtrier qui vient de sortir de prison… »

    Lire la suite

  • Paris la blanche

    Lidia Leber Terki met beaucoup d'elle-même dans ce premier long-métrage qui nous fait traverser la Méditerranée, comme tous ces immigrés qui passent d'Algérie en France. Le film relate le voyage de Rekia qui quitte sa Kabylie pour tenter de retrouver son mari. Celui-ci est parti depuis de très longues années en France pour travailler dans le bâtiment. Mais depuis sa retraite, il ne donne plus de nouvelles. Et Rekia veut le revoir pour le convaincre de revenir au pays.

    La réalisatrice explique dans "Allocine" son parcours personnel qui résonne avec celui de ces migrants de générations successives. "Je venais de perdre mon père et, même si ces pages ne racontaient pas son histoire, cela m'a renvoyée à ses origines, et donc aux miennes. Algérien, né en Kabylie, sous la colonisation, mon père a épousé ma mère française à la fin des années 50. Elle a vécu en Algérie durant dix ans par amour. Je suis née là-bas. Nous sommes venus en France quand j'avais trois ans. Je suis sûrement le parfait produit de ce qu'on appelle une intégration réussie, celle de mon père, jusqu’à en oublier mes propres origines. Ma grand-mère kabyle, que j’ai peu connue, se prénommait Rekia, et c’est terrible, car je l’ai appris très récemment ; alors j’ai donné son prénom au personnage principal du film."

     

    Paris-la-Blanche-3-827x465.jpg

    Lidia Leber Terki ajoute a propos de son film :  "L’amour est assez rare dans les films qui traitent de l’immigration algérienne en France. Quand j’ai lu ces pages, cela a été évident pour moi qu’il fallait que je développe et m’approprie cette histoire. On ne parlait pas encore autant des Syriens. Les arrivées en Italie commençaient à peine. Je me suis dit : "C’est la même histoire qui se répète". J'ai toujours voulu faire un film qui englobe toutes les immigrations."

    Lire la suite

  • Lumières de femmes : Un hommage aux réalisatrices de cinéma.

    Les femmes aussi sont derrière la caméra et nous offrent un cinéma souvent singulier que « Les Rimbaud du Cinéma » ont souhaité mettre à l’honneur, via la première édition de « Lumières de Femmes ».
    Cette avant-première – qui annonce un hommage plus conséquent le 8 mars prochain, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes- aura lieu :

    Le vendredi 8 novembre à 20h, au Centre culturel Les Tourelles, 6 rue Henrionnet à Vouziers (tél : 03 24 71 64 77)
    Le samedi 9 novembre à 14h, au cinéma Turenne, 17 avenue de Verdun à Sedan (tél : 03 24 27 05 30)
    Le dimanche 10 novembre à 15H, au Centre culturel, 6 boulevard Jean-Baptiste Clément à Nouzonville (tél : 03 24 37 37 49)

    Au programme :

    Projection du film « Paris la Blanche », en présence de la réalisatrice Lidia Terki et de son actrice principale Tassadit Mandi : sans nouvelles de son mari, parti travailler en France depuis 48 ans, Rekia, 70 ans, quitte sa Kabylie natale pour le retrouver à Paris. Epuisée, elle échoue à Pigalle où Tara va l’aider dans sa quête…
    Le public aura l’occasion de débattre avec les deux protagonistes du film, avec une pensée particulière pour Tassadit Mandi, qui retrouve les Ardennes où une partie de sa famille a émigré…
    Lidia Terki a obtenu pour « Paris la Blanche » le prix Alice Guy 2018 qui, à l’initiative de Ciné-Woman, récompense chaque année un film réalisé par une femme et pallie au manque de reconnaissance des réalisatrices, à leur audace et leur contribution au 7éme art.

    voir la bande-annonce (cliquer ici)


    Invisibilisée par l’histoire du cinéma, ignorée du grand public, Alice Guy est une pionnière parmi les pionniers, puisqu’elle est la première cinéaste de fiction, qu’elle a fondé sa société de production -la Sofax- en 1896 et produit quelque 200 films entre 1896 et 1920 !

    Lire la suite