Lumières de femmes : Un hommage aux réalisatrices de cinéma. (31/10/2019)

Les femmes aussi sont derrière la caméra et nous offrent un cinéma souvent singulier que « Les Rimbaud du Cinéma » ont souhaité mettre à l’honneur, via la première édition de « Lumières de Femmes ».
Cette avant-première – qui annonce un hommage plus conséquent le 8 mars prochain, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes- aura lieu :

Le vendredi 8 novembre à 20h, au Centre culturel Les Tourelles, 6 rue Henrionnet à Vouziers (tél : 03 24 71 64 77)
Le samedi 9 novembre à 14h, au cinéma Turenne, 17 avenue de Verdun à Sedan (tél : 03 24 27 05 30)
Le dimanche 10 novembre à 15H, au Centre culturel, 6 boulevard Jean-Baptiste Clément à Nouzonville (tél : 03 24 37 37 49)

Au programme :

Projection du film « Paris la Blanche », en présence de la réalisatrice Lidia Terki et de son actrice principale Tassadit Mandi : sans nouvelles de son mari, parti travailler en France depuis 48 ans, Rekia, 70 ans, quitte sa Kabylie natale pour le retrouver à Paris. Epuisée, elle échoue à Pigalle où Tara va l’aider dans sa quête…
Le public aura l’occasion de débattre avec les deux protagonistes du film, avec une pensée particulière pour Tassadit Mandi, qui retrouve les Ardennes où une partie de sa famille a émigré…
Lidia Terki a obtenu pour « Paris la Blanche » le prix Alice Guy 2018 qui, à l’initiative de Ciné-Woman, récompense chaque année un film réalisé par une femme et pallie au manque de reconnaissance des réalisatrices, à leur audace et leur contribution au 7éme art.

voir la bande-annonce (cliquer ici)


Invisibilisée par l’histoire du cinéma, ignorée du grand public, Alice Guy est une pionnière parmi les pionniers, puisqu’elle est la première cinéaste de fiction, qu’elle a fondé sa société de production -la Sofax- en 1896 et produit quelque 200 films entre 1896 et 1920 !

Voici un extrait de la critique du film par le site EcranLarge.com :

(...)

On pourrait  discuter encore longtemps de Paris la blanche alors qu'il n'y a qu'une chose à faire : aller le voir. Pour soutenir cette nouvelle génération de cinéastes, pour défendre le cinéma français tel qu'on l'aime, pour nous aussi, dans ces moments où notre pays s'engage dans une voie bien sombre. Rien de mieux que de belles œuvres intelligentes et sensibles pour nous servir de phare dans la nuit. Paris la blanche est de ce bois-là, et c'en est même un des plus éclatants représentants.

Paris la blanche émeut, fait réfléchir, nous met face à nos contradictions et nous questionne sur notre humanité sans pour autant jamais nous asséner son message avec lourdeur. Riche, sensible, profondément humain et beau (tout simplement), Paris la blanche marque la naissance d'une réalisatrice dont on a hâte de découvrir la suite et nous rappelle l'existence d'un vrai cinéma français, intelligent et passionnant. Une nouvelle belle lueur d'espoir au milieu de tout ce marasme dominé par Dany Boon et consorts. Fort, beau et vrai. Chapeau

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