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société - Page 114

  • la petite ferme dans la prairie

    La ferme des animaux est un des livres les plus connus de Georges Orwell. Son adaptation théâtrale a été jouée mercredi dernier à la MARS de Boult aux Bois.

    La prairie attenante au bâtiment de l'association constituait un cadre idéal pour cette représentation, en bénéficiant d'une belle soirée de juin. L'histoire dénonce la prise de pouvoir par Staline et l'abandon des principes de la révolution russe par le successeur de Lénine.

    Orwell a publié son livre en 1945, en pleine période de gloire pour Staline "père des peuples" , "soleil illuminant tout le pays"  et " généralissime de l'Union soviétique", grade spécialement créé pour lui.

    La pièce tirée du livre dénonce plus généralement l'usage malfaisant du pouvoir confisqué par quelques-uns au détriment de l'immense majorité. On peut donc l'entendre comme un message politique, en dehors du contexte initial de l'écriture de l'ouvrage de G. Orwell.

    C'est la compagnie "Les ombres du soir" qui proposait ce spectacle, dans le cadre d'une tournée estivale en Argonne ardennaise. Les spectateurs ont répondu présent en nombre pour cette soirée, et ils se sont retrouvé partie prenante du spectacle, en particulier lors de la grande bataille de la ferme.

    La compagnie vient de Strasbourg et elle a été créée en 2016 par Youssouf Abi-ayad, comédien et metteur en scène.

    La transcription de l'histoire en drame animalier permet toutes les outrances, les caricatures et les traits d'humour, dont les comédiens ne se sont pas privé.  Leur performance collective (et quasi-collectiviste) a été grandement appréciée par le public, qui a pu les retrouver dans d'autres lieux pour d'autres propositions sur le territoire du Vouzinois.

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  • Prison en France : alerte sur les conditions de détention

    Publié le 16.06.2022 par Amnesty International

    Dans son rapport « Dignité en prison. Quelle situation deux ans après la condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’homme ? », l’Observatoire international des prisons (OIP) pointe l’inefficacité des mesures prises par les pouvoirs publics pour améliorer les conditions de détention. 

    Pourtant, le 30 mai 2020, la France était condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour ses prisons indignes. L’Etat français était sommé de prendre des mesures pour mettre un terme à la surpopulation carcérale. Deux ans après, quelle est la situation dans les prisons françaises ? 

    DES PRISONS SURPEUPLées

    En mai 2022, 71 038 personnes étaient détenues en France et le taux d’occupation moyen en maison d’arrêt était de 138,9%. 

    Plus d’un détenu sur deux vit dans des prisons occupées à plus de 120%. 

    Pour l’OIP, les conséquences de cette surpopulation carcérale dans les maisons d’arrêt sont détaillées : promiscuité, manque d’intimité, non-séparation des différentes catégories de détenus, augmentation des tensions et violences. Les détenus sont contraints de dormir à deux, trois parfois quatre dans une même cellule.  

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  • Elections législatives : un vote essentiel pour l’avenir démocratique du pays

    Communiqué LDH

    Dimanche prochain, les citoyennes et les citoyens de notre pays choisiront celles et ceux dont va dépendre l’orientation des politiques dans les prochaines années.

    Favorable au débat démocratique, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) se félicite de voir que la future Assemblée sera sans doute moins monolithique que l’Assemblée sortante.

    Cependant, elle constate que le premier tour de ces élections législatives a malheureusement été marqué par une abstention massive, notamment des jeunes, et l’implantation géographique de plus en plus forte d’une extrême droite en mesure de disposer d’un groupe politique à l’Assemblée nationale.

    La LDH rappelle que le Rassemblement national est un parti qui ne porte pas les valeurs républicaines et qu’aucune voix ne doit donc se porter sur les deux cent candidates et candidats de ce parti qualifiés pour le second tour. Elle appelle les électrices et électeurs à se mobiliser pour faire vivre la démocratie dans notre pays.

    Elle souhaite que figurent dans les priorités de la future représentation nationale la protection des libertés et la lutte contre les inégalités.

    Paris, le 15 juin 2022

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  • Sécheresse : la centrale nucléaire de Saint-Alban tourne au ralenti

    La série noire continue pour EDF. Déjà,  EDF est confronté à des sérieux problèmes de corrosion sur certains réacteurs "classiques" en France. Un phénomène qui l'a conduit à mettre à l'arrêt 12 réacteurs ( entre autres à Chooz) alors qu'une partie de son parc est déjà à l'arrêt en raison du report de programmes de maintenance provoqué par la crise sanitaire. Résultat : 27 réacteurs sont aujourd'hui à l'arrêt, quasiment la moitié du parc nucléaire français(source "La Tribune").

    La sécheresse et la vague de chaleur précoces ont diminué le débit du Rhône. Or, les centrales nucléaires sont de grosses consommatrices d'eau pour leur refroidissement. "Reporterre " nous précise les conséquences de ce phénomène.

    Depuis début juin, la centrale de Saint-Alban n’a pas pu fonctionner normalement. Dans un communiqué, EDF explique que « les récents épisodes de chaleur et de sécheresse ont eu un impact sur la température et le débit du Rhône. Ce phénomène a conduit EDF, pour respecter la réglementation relative aux rejets thermiques, à réduire ponctuellement la production de certaines unités. » L’entreprise ajoute que « ces manœuvres sont réalisées en accord avec le gestionnaire du réseau national d’électricité et n’ont aucune conséquence sur la sûreté des installations ».

    Il n’empêche que la situation, si tôt dans la saison, est inédite. Elle se restreint d’habitude aux épisodes de fortes canicules au cœur de l’été. En août 2018, EDF avait ainsi mis totalement à l’arrêt l’un des réacteurs de la centrale, pour cause de coup de chaud estival. Et éviter dès lors de rejeter de la chaleur dans une eau du Rhône qui atteignait déjà les 28 °C.

    Dans une enquête, Reporterre a déjà montré comment la multiplication de ces évènements extrêmes, du fait du réchauffement climatique, pourrait contribuer à fragiliser la filière. Le difficile accès à l’eau lié au changement climatique rend le nucléaire plus vulnérable à l’avenir.

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  • Pour une politique alimentaire et agricole, le gouvernement doit mettre en place la sécurité sociale de l'alimentation

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 10.06.2022

    Le gouvernement vient d'acter la création d'une « indemnité inflation » pour la rentrée de septembre. Exit donc pour le moment le « chèque alimentaire » !? Sa création serait pour plus tard, à l'occasion du débat du projet de loi de finances 2023. Ce projet de « chèque alimentaire » a fait émerger des propositions multiples et variées, parfois non sans opportunisme. Les intentions du gouvernement restent floues : aide financière ponctuelle à destination des plus « modestes », ciblage ou non des produits concernés par ce chèque - fruits et légumes, produits issus de circuits courts, sous signe de qualité, d'origine France…

     

    Si ces débats ont le mérite de pointer un défaut d'accès universel à une alimentation de qualité et une explosion de la précarité alimentaire (+ 50 % de bénéficiaires de l'aide alimentaire entre 2018 et 2020*), ce n'est en aucun cas une politique publique de l'alimentation et encore moins une politique agricole remettant au cœur des débats l'enjeu de la rémunération paysanne. Si cette question n'est pas abordée, il sera illusoire d'espérer renouveler les générations de paysans et paysannes et donc de permettre à chacun et chacune de manger en quantité et qualité. La Confédération paysanne regarde donc avec circonspection ce projet.

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  • Pas de nouveau(x) réacteur(s) nucléaire(s) à la centrale de Chooz

    Article publié par "Sudinfo-la Meuse" jounal belge.

    Le 24 mars dernier, des élus des Ardennes françaises ont adressé un courrier à Emmanuel Macron, l’enjoignant d’étudier la possibilité de construire un ou plusieurs réacteurs nucléaires supplémentaires sur le site de la centrale de Chooz. Jean-Marc Delizée (PS) a questionné, ce mercredi en commission Sécurité, la ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden (CD&V), pour obtenir davantage d’informations à ce propos.

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  • Tribune libre

    En cette période de campagne électorale, nous publions une tribune libre que nous a fait parvenir un lecteur de l'An Vert.

    Cette tribune est signée, et le texte proposé n'engage que son auteur.

    Sous réserve de ne pas contenir des mentions racistes, xénophobes ou d'exclusion, et d'éviter les attaques sur les personnes, nous publierons d'autres contributions qui nous parviendraient.

     

    Suite à l’article paru dans l’édition de l’Ardennais du samedi 21 mai sur la candidature aux législatives dans la 3ème circonscription des Ardennes de M. Jean-Luc Warsmann, je tenais à réagir et faire part de quelques remarques et interrogations personnelles :

    Pourquoi je ne peux pas apporter mon vote à Jean-Luc Warsmann, député sortant, candidat à sa réélection dans la 3ème circonscription des Ardennes ( Sans étiquette cette fois : indépendant après 4 mandats sous l’étiquette d’un parti politique ) ?

    Il n’est pas question de divergences politiques profondes, voire de sanction sur les mandats effectués, M. Warsmann n’étant certainement pas le député le moins actif, ni le moins capable de proximité avec notre ruralité excentrée.

    Mon incompréhension et mes reproches portent sur le choix de son suppléant, et cela pour 2 raisons : en premier il peut paraître surprenant alors qu’on parle de la nécessaire parité en politique, que le choix se soit arrêté sur un homme.

    Mais là n’est pas le plus surprenant voire regrettable, je ne comprends pas le choix de M. Villenet, ardennais certes depuis 2016, qui dit vouloir "mettre son expérience au service de la circonscription pour défendre le maintien d’une médecine de proximité" ! ! ! soulève quelques doutes et interrogations de ma part !

    Comme il le précise M. Villenet a été délégué territorial de l’ARS des Ardennes pendant plusieurs années et grand maître de la " réorganisation " du secteur médical et des centres hospitaliers du département . Quand j’évoque la réorganisation et la restructuration, les termes de déstabilisation et d’annihilation me sembleraient plus appropriés. Certes il s’est montré rigoureux et efficace dans l’application et la mise en œuvre strictes voire brutales des consignes et préconisations gouvernementales souvent incohérentes et inadaptées au regard des situations locales, laissant peu de place à la concertation et au dialogue avec les professionnels, élus et usagers du secteur ; peut-être écoutait-il par obligeance mais n’entendait certainement pas car il semblait être seul à détenir la connaissance, la vérité et surtout le pouvoir. Chacun a pu constater ce qu’il en résultait de cette incapacité à tenir compte et adapter en fonction des disparités et spécificités locales.

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