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société - Page 110

  • Mobilisation festive et déterminée contre le projet cigéo

    Article repris du site Rayonnantes.org

    400 personnes ont manifesté et fait des actions ce samedi 21 août contre le dépôt de l'Andra à Gondrecourt-Le-Chateau et le projet de réhabilitation de la voix ferrée.

    Un appel à action en marge des Rayonnantes : Aujourd'hui samedi 21 août, des mobilisations festives et déterminées se sont déroulées en marge du Camp des Rayonnantes qui se tient du 16 au 26 août à l'ancienne gare de Luméville, à 6km de Bure. 
    En août 2020, l'Agence Nationale de gestion des Déchets Radioactifs (ANDRA) a déposé un dossier de demande de Déclaration d'Utilité Publique. Si elle est acceptée, des travaux connexes et des procédures d’expropriations visant des habitant.es, des paysan.nes et certains lieux collectifs d’opposant.es (comme l'ancienne gare de Luméville) pourraient commencer. 
    Les Rayonnantes ont relayé cet appel car "aujourd’hui, le nucléaire dépend d’une multitude de personnes et de structures qui n’ont aucun intérêt à ce que ça s’arrête : entreprises privées ou publiques, élu.e.s, négociants internationaux…. Pour s’y opposer, il est donc nécessaire d’utiliser plusieurs moyens d’action."
    L'appel dénonce "toute l’industrie nucléaire, son extractivisme colonial, sa place dans l’économie capitaliste, son poids dans une société militaire" et appelle à "voler à travers champs, villages et forêts", "imaginer des cortèges divers, colorés et festifs qui se réapproprient le territoire", bloquer "l’avancée des travaux", refuser "les expropriations" tout en articulant les luttes dans leur diversité.

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  • Retour des talibans : civils afghans en danger

    Les talibans se sont emparés du pouvoir en Afghanistan. Depuis l'effondrement du gouvernement, des milliers de personnes tentent de quitter le pays par tous les moyens car elles risquent des persécutions. Face à cette situation, la France doit avoir une politique d’accueil digne. Il est urgent également de réexaminer les demandes d’asile rejetées pour des personnes afghanes déjà présentes en France.

    Malgré les déclarations récentes des chefs talibans, on ne peut que craindre le pire pour les populations civiles, notamment pour les femmes et les filles, les personnes LGBTI+, les minorités ethniques déjà persécutées dans le passé. Le bilan des années au pouvoir des talibans en Afghanistan, de 1996 à 2001, est connu et désastreux. 

    La France a un rôle clé à jouer 

    Face à ce régime autoritaire, des milliers d’Afghans sont en danger. Pour permettre aux personnes à la recherche d’une protection internationale de rejoindre la France en toute sécurité, il est indispensable que la communauté internationale, et notamment la France et ses partenaires européens, permettent l’ouverture de voies légales et sûres, et facilitent l’octroi de visas humanitaires et de places de réinstallation. Pour les ressortissants afghans se trouvant déjà sur le territoire français, nous demandons à la France de mettre en œuvre une politique d’accueil et d’accès à la protection adaptée à la gravité de la situation. 

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  • Nous exigeons l’ouverture de voies légales et effectives d’accès à la France pour la protection des Afghanes et Afghans victimes de persécutions

    Communiqué commun signé par : Association pour le droit des étrangers (ADDE), La Cimade, Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti), Ligue des droits de l’Homme (LDH), Syndicat des avocats de France, Syndicat de la magistrature.

     

    Les propos d’Emmanuel Macron appelant à «  anticiper et nous protéger contre des flux migratoires irréguliers importants » après la chute de Kaboul entre les mains des Talibans sont indignes de la tradition française de l’accueil et de l’asile.

    Indigne comme l’abandon des Afghanes et Afghans qui ont servi comme personnel civil de l’armée française de 2001 à 2014, accueillis au compte-gouttes par la France malgré les déclarations et promesses de François Hollande et d’Emmanuel Macron et à qui la France refusait encore il y a quelques semaines la délivrance de visas malgré leurs cris d’alerte. Indigne comme les atermoiements pendant des années pour accorder des visas aux milliers de membres de familles des Afghanes et Afghans à qui la France a accordé la protection. Indigne comme le harcèlement par la police dont sont victimes les exilé-e-s afghan-e-s dans les rues de nos villes. Indigne comme les campements de la honte régulièrement détruits par les forces de l’ordre. Indigne comme les renvois forcés de plus de 6000 Afghans par la France entre 2004 et 2020.

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  • SOS Stocamine – Héritage empoisonné !

    Article publié le 16.08 sur le site de Bure 

    Stocamine, c’est :

    - 42 000 tonnes de déchets ultimes contenant de l’arsenic, du cyanure, des pesticides et probablement des déchets radioactifs.
    - une réelle menace pour la nappe phréatique qui alimente des millions de personnes en Alsace, en Allemagne et en Suisse. Les études montrent qu’elle sera gravement polluée d’ici 70 à 300 ans.
    - un passage en force de la ministre de l’écologie pour sceller la mine plutôt que d’extraire les déchets afin de les traiter en surface ! La plupart des élu.e.s alsacien.ne.s étant opposé.e.s à l’enfouissement définitif.
    - une urgence de se mobiliser car tout est en place pour le bétonnage en septembre !

    Pour ça, RDV aux rayonnantes à Bure lundi 23 août à 10h pour en savoir plus ! 

    Dans le sud de l’Alsace, à Wittelsheim près de Mulhouse, 44000 tonnes de déchets toxiques ont été enfouis à la fin des années 90 dans le site Stocamine. Les industriels ont creusé de nouvelles galeries sous les cavités des anciennes mines de potasse d’Alsace afin de se débarrasser de déchets ultimes contenant de l’arsenic, du cyanure, du mercure, des pesticides… Certains contiendraient même probablement des déchets radioactifs d’après Cécile Germain-Ecuer, élue à la Région Grand Est. Cet enfouissement était censé être provisoire. En effet, le préfet du Haut-Rhin, en 1997, avait signé un arrêté stipulant que « l’autorisation est accordée pour une durée maximale de 30 ans et qu’à l’expiration de cette durée, les déchets doivent être retirés ».

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  • Soutien aux prisonniers politiques marocains Omar Radi et Soulaiman Raissouni, à leurs familles et ami·es

    Publié le 6 août par Myriam Bourgy , Pauline Imbach sur le site du CATDM

    Le monde semble découvrir à travers « Pegasus », le logiciel israélien au cœur d’un des plus graves scandales d’espionnage de la décennie, que le pouvoir marocain bafoue allégrement les droits humains, la liberté d’expression ou celle de la presse.

    Aujourd’hui pourtant, ces droits n’existent plus au Maroc. Si les journalistes Omar Radi, surveillé par Pégasus, et Soulaiman Raissouni sont en prison, c’est justement parce qu’ils ont vu et dénoncé le durcissement autoritaire de leur pays. Ils ont refusé, comme de nombreux journalistes marocains, de se soumettre et de se taire. Le dossier Pegasus prouve qu’Omar et Soulaiman sont des lanceurs d’alerte et que leur combat dépasse largement les frontières du Maroc.

    Omar Radi est notre ami. Nous nous sommes rencontrés en 2007 et avons travaillé ensemble au sein du réseau international CADTM (Comité pour l’abolition des dettes illégitimes). Journaliste d’investigation, voix critique que le pouvoir marocain veut faire taire à tout prix, il a été condamné lundi 19 juillet 2021 à 6 ans de prison ferme au terme d’une parodie de procès. Nous ne connaissons pas personnellement Soulaiman Raissouni, le rédacteur en chef du quotidien « Akhbar Al Yaoum ». Emprisonné depuis mai 2020, codétenu d’Omar Radi, Soulaiman a été condamné à 5 ans de prison ferme à l’issue d’un procès inéquitable. C’est au fil de sa détention qu’il est devenu, en quelque sorte, notre ami. Comme Omar, nous pensons à lui quotidiennement, nous nous inquiétons de son état de santé et avons peur aujourd’hui pour sa vie. Après 11 mois de détention préventive, Soulaiman a démarré le 8 avril dernier, une grève de la faim illimitée.

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  • Amazonie : nouveaux chiffres alarmants de la déforestation

    Publié le 6 août 2021 par Greenpeace

    L’Institut brésilien de recherche spatiale (INPE) vient de publier les résultats de son système de calcul DETER. Il a enregistré en Amazonie brésilienne le deuxième plus haut taux de déforestation annuelle depuis 2015. Sur l’année qui vient de s’écouler du 1er août 2020 au 31 juillet 2021, ce sont 8 712 km² de forêts qui ont été détruits. 

    Le gouvernement brésilien, loin de participer à l’enrayement de la déforestation, manœuvre pour encourager l’expansion d’exploitations agricoles illégales en Amazonie. Mardi dernier, le 3 août 2021, la Chambre des députés brésilienne a voté une loi qui, si elle était adoptée dans les mêmes termes au Sénat, faciliterait la régularisation de l‘exploitation de terres publiques occupées illégalement. Or au Brésil, un tiers de la déforestation de l’Amazonie est lié à des accaparements de terres publiques. 

    Malgré ses récentes promesses de s’attaquer à la déforestation illégale, et alors qu’il négocie des accords commerciaux avec l’Union européenne, Jair Bolsonaro avance avec ses alliés une série de projets de loi qui permettraient d’accélérer la déforestation et de porter atteinte aux droits fonciers des peuples autochtones. Si ces lois étaient adoptées, elles pousseraient encore un peu plus l’Amazonie vers ce point de non-retour menant à la destruction irréversible de cet écosystème.

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  • Les états-unis traquent Julian Assange

    Communiqué d'Amnesty International le 11.08.2021

    Julian Assange, ressortissant australien fondateur de l’ONG WikiLeaks fait aujourd’hui l’objet d’une traque par les autorités américaines pour ses révélations d’intérêt public, notamment celles concernant les activités de l'armée américaine en Irak et en Afghanistan.

    Le 4 janvier 2021, la justice britannique a décidé de ne pas extrader Julian Assange vers les États-Unis. La magistrate explique le refus d’extradition par l’état mental et psychologique fragile de Julian Assange. S’il était détenu dans une prison fédérale de sécurité maximale aux États-Unis, il risquerait l’automutilation, voire le suicide.   

    La réaction des États-Unis ne s’est pas faite attendre. Sans surprise, ils ont décidé de faire appel de cette décision. Le 11 février 2021, les États-Unis ont formé un recours devant la Haute Cour de justice britannique pour présenter au Royaume-Uni des « assurances diplomatiques » ayant pour objectif de réduire le risque de mauvais traitements en détention si Julian Assange était incarcéré dans un établissement fédéral. Malgré les assurances des États-Unis de ne pas le placer dans une prison de sécurité maximale cette possibilité n’est pas exclue.

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