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société - Page 111

  • Rapport du GIEC : l'état d'urgence climatique

    Communiqué de FNE le lundi 09 août 2021

    Qu’apprend-on de nouveau du dernier rapport du GIEC sur le climat ? Pas grand-chose. Le dérèglement climatique continue. Les effets dévastateurs se font ressentir. L’avenir s’assombrit. Autant d’éléments qui sont connus depuis longtemps, tout comme les causes de ce dérèglement.

    C’est sur la compréhension de l’être humain que ce rapport interroge le plus : alors que les mécanismes du réchauffement climatique anthropique sont compris depuis plus d’un demi-siècle, alors que l’on sait ce qui doit être fait pour l’arrêter, les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître, amplifiant la catastrophe à venir. L’état d’urgence climatique est là. Il est vital d’en prendre la mesure.

    Une urgence vitale

    Par où commencer ? Les fontes record de glaces au Groenland ? La Sibérie, le Canada, la Grèce, la Turquie, la Californie en feu ? Les pluies torrentielles en Allemagne, en Belgique et en Chine ? La famine à Madagascar ?

    L’humanité se prend de plein fouet les premiers effets du dérèglement climatique qu’elle a causé. Or ces effets ne sont en aucun cas une surprise. Ils sont prévus, anticipés, annoncés depuis des décennies par les scientifiques. Si l’on se retourne sur les 50 dernières années d’évolution du climat, deux constantes apparaissent :

    • Toutes les prévisions des climatologues se sont révélées justes.
    • Toutes les promesses de réduction des émissions de gaz à effet de serre ont été bafouées.

    En 2022, l’humanité battra un nouveau record d’émissions de gaz à effet de serre. Le rapport du GIEC manque de mots pour alerter sur le danger d’extinction de l’espèce humaine. Tout simplement. Et pourtant, rien ne bouge.

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  • Sécheresse en Angola  six millions de personnes sous alimentées

    Publié le 27.07.2021 par Amnesty International

    Dans le sud de l’Angola, la vie de millions de personnes est menacée à cause de la sécheresse. Déplacements de population, malnutritions et pauvreté : voici les conséquences dévastatrices du dérèglement climatique.

    Dans le sud de l’Angola, des millions de personnes sont au bord de l’inanition. Elles sont victimes à la fois des effets dévastateurs du dérèglement climatique et de l’affectation de terres à l’élevage commercial de bétail.

    La création d’élevages commerciaux de bétail sur des terres communautaires ont chassé des populations pastorales de leurs terres depuis la fin de la guerre civile, en 2002. Ainsi, une grande partie de la population s’est retrouvée en situation d’insécurité alimentaire, ce qui a ouvert la voie à une crise humanitaire dans la mesure où la sécheresse aiguë persiste depuis plus de trois ans. La pénurie d’eau et de nourriture ne fait que s’accentuer, obligeant des milliers de personnes à fuir vers la Namibie voisine.

    Pour survivre, la fuite vers la Namibie

    Les populations des provinces de Cunene et de Huíla sont frappées de plein fouet par la sécheresse persistante. La saison des pluies 2020-2021 ayant été anormalement sèche, il est probable que la situation empire grandement dans les mois à venir. Cette sécheresse est la pire depuis 40 ans.

    Elle a rendu la vie des communautés pastorales traditionnelles très difficile et la faim a conduit des milliers de personnes à traverser la frontière avec la Namibie depuis le début de mars 2021.

    En mai 2021, des ONG angolaises ont rapporté que plus de 7 000 Angolais, principalement des jeunes et des femmes avec enfants, avaient fui vers la Namibie. Un nombre de « déplacés climatiques » qui ne cesse d’augmenter.

    Le manque de ressources et la sécheresse poussent ces personnes à migrer dans une tentative désespérée de survivre. Un phénomène qui n’est pas près de s’améliorer car, selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), « l’intensité des sécheresses continueront d’augmenter, en particulier dans le bassin méditerranéen et en Afrique australe ».

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  • EPR de Taishan : une situation toujours inquiétante… et de nombreuses questions !

    Communiqué du Réseau  "Sortir du Nucléaire" le 26 juillet 2021.

    Plus d’un mois après le signalement d’une situation radiologique inquiétante sur le réacteur n°1 de l’EPR de Taishan liée à la détection d’assemblages de combustible non étanches contaminant le circuit primaire, la situation reste préoccupante.

    Ce jeudi 22 juillet 2021, dans un communiqué publié suite à un conseil d’administration avec son partenaire chinois CGN [1], EDF a indiqué qu’après avoir pris connaissance des données qui lui ont été transmises, « les paramètres radiochimiques de l’eau du circuit primaire demeurent en-deçà des seuils réglementaires en vigueur ». Mais selon les informations du Parisien, le seuil autorisé de concentration des gaz radioactifs dans le circuit primaire à Taishan est plus de deux fois supérieur au seuil français, et cette concentration ne cesse d’augmenter [2]. EDF a précisé que si une telle situation survenait en France, le réacteur serait mis à l’arrêt.

    Mais l’entreprise TNPJVC, qui gère l’EPR de Taishan et dont EDF est actionnaire à 30 %, n’a apparemment pas l’intention d’arrêter le réacteur. Quant à l’Autorité de sûreté nucléaire chinoise, plutôt que de demander la mise à l’arrêt du réacteur, elle aurait, selon les informations de CNN, multiplié par deux les seuils de rejets autorisés début juin, sans que la valeur de ces seuils ne soit connue [3]. Cette fuite en avant de l’exploitant et de l’Autorité de sûreté chinoise est particulièrement inquiétante, laissant craindre des risques pour les riverains et surtout pour les personnes qui travaillent sur le site.

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  • Jeux Olympiques de Tokyo : Plus loin, plus haut, plus fort que… le covid-19 ?

    Editorial de cartooning for peace du 23.07.2021

    Ce vendredi 23 juillet s’ouvre enfin, à Tokyo (Japon), la 32e édition des jeux olympiques.

    Annulés l’année dernière pour cause de Covid-19, ils vont cependant devoir se dérouler dans des conditions inédites avec l’arrivée d’une 4e vague et une hausse des contaminations inquiétante : à huis clos et sous état d’urgence.

    La bulle sanitaire mise en place autour des athlètes et des journalistes est déjà fendue : plusieurs athlètes ont été testés positifs au Covid-19 et ne pourront concourir. Le public et les sponsors japonais se désolent de la situation et déplorent presque le maintien de ce que l’on appelle désormais « les jeux de la pandémie ».

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  • Festival Les Bure’lesques, partie remise !

    Tout était prêt ou presque pour faire des Bure’lesques 2021 une attendue, riche et foisonnante nouvelle édition de notre festival. Comme les années passées, de nombreux artistes, conférenciers, cinéastes, technicien.ne.s, acteurs locaux avaient répondu présent.es pour nous apporter leur énergie créative, leurs expertises indispensables ou leurs témoignages vivants. Les cuisines collectives et la bière locale étaient comme toujours au top, une belle équipe avait travaillé du pinceau pour concocter une signalétique d’enfer. Les chapiteaux avaient leur place toute prévue sur la vaste prairie qu’un paysan mettait à notre disposition. Sans compter le soutien des maires des deux communes qui nous accueillaient au bord de la Saulx, cette rivière que Cigéo -si cet invraisemblable projet de méga-poubelle atomique obtient le feu vert un jour-, mettrait en péril…

    Nous attendions ce moment avec impatience et envie, mais l’actualité en a décidé autrement. Nous étions prêts pour mettre en place un protocole garantissant les gestes barrières. Notre événement n’était jusque là pas concerné par le pass sanitaire car en dessous de la jauge de 1000 festivaliers en simultané. Mais l’abaissement soudain de la limite à 50 personnes nous contraint à utiliser le pass sanitaire. Nous refusons de contrôler le public, notre événement étant ouvert à tou.te.s. Le dispositif imposé aurait mis à mal l’essence même du festival qui repose sur la convivialité et les festivités.

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  • À Bruxelles, des centaines de sans-papiers sont en grève de la faim depuis 50 jours

    Extraits de l'article de Bastamag

    Mobilisées pour obtenir leur régularisation, entre 400 à 500 personnes sans-papiers résidant en Belgique ont entamé une grève de la faim depuis plus d’un mois. Certaines d’entre elles pourraient décéder sans que le gouvernement n’intervienne.

    Ils sont entre 400 et 500, résidant en Belgique depuis cinq, dix ou quinze ans, où beaucoup d’entre eux travaillent, sans papiers. Ils viennent du Maroc, d’Algérie ou de Tunisie, pays encore considérés comme sûrs par les autorités et d’où l’on ne peut pas demander l’asile. La récente crise sanitaire a dramatiquement renforcé leur précarité et ils se sont constitués en collectif l’hiver dernier pour demander leur régularisation. Ils ont occupé l’église du Béguinage, dans le centre historique de Bruxelles, ainsi que des locaux des universités francophones et flamandes de Bruxelles, l’ULB et la VUB. Leur stratégie consistait alors à ne plus rester invisible, afin de pouvoir entamer des négociations.

     

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  • Contrôle au faciès : face au silence du gouvernement, nous saisissons la justice

    Le 22 juillet, nous saisissons avec 5 organisations le Conseil d’État pour dénoncer l’inaction du gouvernement français face au problème généralisé des contrôles d’identité au faciès en France. À travers une procédure d’action de groupe, nous souhaitons obtenir de la justice qu’elle contraigne l’État à enfin agir pour mettre fin à cette discrimination systémique.

    Le 27 janvier 2021, nous avions mis en demeure le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur et le ministre de la Justice d’engager des réformes structurelles et des mesures concrètes afin de mettre un terme aux pratiques policières discriminatoires en France.

    Les autorités n’ont pas répondu à la mise en demeure dans la période de quatre mois prévue par la loi. Nous regrettons ce silence, particulièrement douloureux pour celles et ceux qui subissent au quotidien ces discriminations insupportables.

    Ainsi, ce 22 juillet 2021, nous portons l’affaire en justice avec des associations de quartier, nationale ou internationale : la Maison Communautaire pour un Développement Solidaire (MCDS), Pazapas, Réseau Égalité, Antidiscrimination, Justice Interdisciplinaire (Reaji), Vox Public, Human Rights Watch et Open Society Justice Initiative.

    En France, des personnes sont contrôlées par la police simplement du fait de leur origine réelle ou supposée

    Notre requête s’appuie sur de nombreux témoignages de personnes ayant subi des contrôles d'identité discriminatoires dans différentes villes à travers le territoire français (Paris, Rennes, Beauvais, Lorient, Châtellerault, Eybens, Lyon, Toulouse et Lille), ainsi que ceux de plusieurs policiers confirmant ces pratiques discriminatoires.

    Nous avons des éléments établissant que la police procède à des contrôles d’identité au faciès sur la base de caractéristiques physiques associées à une origine réelle ou supposée. Par l’absence d’encadrement strict conforme au principe de non-discrimination, la police dispose de pouvoirs trop étendus qui permettent d’effectuer de tels contrôles discriminatoires. Des études quantitatives montrent, en effet, que les hommes et les jeunes garçons perçus comme noirs ou arabes sont ciblés de manière disproportionnée lors de contrôles d’identité et de fouilles. Des études qualitatives révèlent également les effets dévastateurs de telles pratiques sur les victimes, y compris sur des enfants âgés d'à peine 12 ans. 

     

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