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politique nationale - Page 99

  • Pourquoi il faut limiter la pêche dans le Golfe du Lion

    Dans une lettre ouverte, dix ONG, dont la LPO, demandent aux trois ministères français en charge de l’environnement marin d’interdire de manière permanente tous types de pêche de fond dans la zone de restriction des activités de pêche (Fisheries Restricted Areas, FRA) du Golfe du Lion et de délimiter une zone tampon où l’effort de pêche sera strictement encadré et contrôlé. 

    Le Golfe du Lion en Méditerranée est une zone de pêche très convoitée par les flottes française et espagnole, ce qui y a largement contribué à une dégradation considérable de la biodiversité au cours des 20 dernières années. La principale espèce victime de cette surexploitation est le merlu, dont la sauvegarde était pourtant l’objectif premier de la mise en place par la Commission Générale des Pêches de Méditerranée (CGPM) de la FRA, un outil essentiel pour permettre le rétablissement des populations de poissons et la protection d’écosystèmes marins vulnérables. 

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  • Prolongation des centrales : l'Autorité de sûreté nucléaire bâcle la consultation publique

    Publié le 2 décembre 2020 par Greenpeace

    A partir de ce jeudi 3 décembre, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) proposera au public de se prononcer sur les conditions du fonctionnement au-delà de 40 ans des réacteurs nucléaires. Greenpeace France juge cette consultation bien trop tardive et de pure forme, alors que 13 réacteurs ont déjà dépassé 40 ans de fonctionnement.

    Au fil de plusieurs centaines de pages, l’ASN va détailler ses prescriptions de travaux et d’études afin d’autoriser EDF à faire fonctionner ses centrales dix ans de plus. C’est ce document au contenu technique que les citoyens et citoyennes sont censés s’approprier et commenter en moins de six semaines, entre le 3 décembre et le 15 janvier, en pleine période des fêtes de fin d’année.

    Lors de précédentes consultations publiques, l’ASN n’a pas répondu aux commentaires, provenant parfois d’études entières d’experts internationaux, qui lui étaient adressés. Pour Roger Spautz, chargé de campagne Nucléaire à Greenpeace France, « menée dans ces conditions, cette consultation risque de n’être qu’une mascarade. L’ASN veut appliquer un vernis citoyen à des décisions qui engagent la sécurité de toutes et tous, sans mettre en place les moyens d’un réel débat ».

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  • Plan protéines végétales : pas d'autonomie sans désindustrialisation des pratiques d'élevage !

    Le Ministre de l'agriculture a présenté ce matin le plan stratégique protéines végétales qui sera doté de 100 Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202020-12-01%20173554.pngmillions d'euros à destination de la filière. Le Ministre a fortement insisté sur l'importance du financement mobilisé par rapport au plan précédent et présenté les trois enjeux, de souveraineté, environnemental et de compétitivité.

    La Confédération paysanne se félicite de constater la prise de conscience unanime du Ministère et de toute la filière quant à l'importance et à la nécessité de l'autonomie des fermes sur ce sujet ! Cependant, cette présentation ne dit rien des difficultés et des impasses qui existent que sont l'ultra spécialisation des territoires et l'intensification des élevages. Pas de trace donc pour un produire « mieux et moins » dans ces interventions, pourtant majeur dans un objectif d'autonomie, d'économie et de durabilité.

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  • Black Friday les salariés d'Amazon ne doivent pas en payer le prix

    En France, Amazon a reporté d’une semaine la journée du Black Friday, mais cette opération promotionnelle est maintenue au 27 novembre dans le reste du monde. À cette occasion, nous publions un nouveau document qui dénonce le traitement réservé aux salariés du géant du commerce en ligne, en France, en Pologne, au Royaume-Uni et aux États-Unis.

    Tout au long de la pandémie de COVID-19, les salariés d’Amazon ont risqué leur santé et leur vie pour nous livrer des produits de première nécessité. En affichant leurs inquiétudes sur leurs conditions de travail, les salariés ont été soumis à des pressions de la part du géant du commerce en ligne.

    Selon nos informations, Amazon sape les tentatives de ses salariés de créer des syndicats et de négocier collectivement. L’entreprise met notamment en place une politique de surveillance aux États-Unis, et brandit des menaces de poursuites judiciaires au Royaume-Uni. Amazon ne s’est pas mobilisée sur les questions clés de santé et de sécurité en Pologne ni en France.

    Des syndicats menacés et contrôlés  

    Le droit international relatif aux droits humains et les normes en la matière sont clairs : les salariés ont le droit de constituer des organisations syndicales et d’y adhérer et de bénéficier de conditions de travail sûres et de voir leur droit à la vie privée respecté. 

    Si Amazon affirme respecter le droit de ses salariés de constituer des organisations syndicales et d’y adhérer, elle restreint constamment leur capacité de fonctionnement. Dans ses rapports annuels de 2018 et 2019, elle a par exemple identifié l’existence des syndicats comme un facteur de « risque ». 

    Au mois de mars et avril, la firme de Jeff Bezos a licencié des salariés aux États-Unis parce qu’ils avaient exprimé leurs inquiétudes au sujet de leurs conditions de santé et de sécurité pendant la pandémie. Une situation inacceptable qui a suscité un véritable tollé.

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  • Les marches des libertés ont remporté un franc succès

    Extraits due l'article de "Reporterre"

    « Floutage de gueule » ou encore « Non à la toute puissance policière », pouvait-on lire dans les cortèges. Samedi 18 novembre, des centaines de milliers de personnes ont défilé à Paris et dans toute la France pour dire non à la loi de « sécurité globale », qui porte gravement atteinte à la liberté d’informer. Dans la capitale, un flot discontinu de manifestants ont marché entre Bastille et République. Les organisateurs ont annoncé entre 150.000 et 200.000 participants. Le ministère de l’Intérieur fait état de 46.000 manifestants à Paris et 133.000 dans toute la France. Quel que soit le bon chiffre, « on n’avait pas vu cela depuis longtemps », se réjouit une manifestante.

    (...)

    Le succès de cette mobilisation est en partie attribuable au travail de la coordination « Stop Loi Sécurité Globale » qui a réussi le tour de force de réunir des sociétés, collectifs et associations de journalistes et de réalisateurs, confédérations syndicales, organisations de défense de droits humains, collectifs de luttes contre les violences policières, quartiers populaires et Gilets jaunes.

    Dans le cortège, on pouvait voir la grande banderole de Mediapart « La démocratie meurt dans l’obscurité » à coté de celles de Paris Match, ou encore du Monde. Même la société des journalistes du Figaro avait appelé à se mobiliser. Ainsi, de nombreux professionnels de l’information étaient présents dans le cortège, comme cette journaliste d’Europe 1 portant un panneau « Quand j’entends le mot violences policières je m’étouffe ». Une citation de Gérald Darmanin datant du 28 juillet 2020, quelques jours après qu’il ait été nommé à l’Intérieur. Le ministre était l’une des cibles des favorites manifestants : de nombreuses pancartes faisaient référence aux accusations de viol et de harcèlement sexuel qui le visent, et d’autres demandaient sa démission.

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  • MOBILISONS NOUS CONTRE L'ATTEINTE A NOS LIBERTÉS

     

    Manif LDH 11.2020.jpg

    La Section de la Ligue des Droits de l'Homme de Charleville-Mézières appelle  ce samedi 28 novembre 2020 à un rassemblement à 14 h Place Ducale à CHARLEVILLE-MÉZIÈRES

    > NOUS COMPTONS SUR VOUS, VENEZ NOMBREUX

    > POUR MANIFESTER EN TOUTE SÉCURITÉ, VOUS TROUVEREZ CI-JOINT L'ATTESTATION SPÉCIFIQUE SACHEZ QUE LA MANIFESTATION A ÉTÉ DÉCLARÉE EN PREFECTURE

     

    Attestation de déplacement dérogatoire En application du décret n°2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de Covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire.

    Je soussigné(e), Mme/M. :             Né(e) le :               Demeurant :

    Certifie que mon déplacement est lié au motif suivant, autorisé par l’article 3 du décret n°2020-1310 du 29 octobre prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de Covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, qui autorise les « manifestations sur la voie publique mentionnées à l'article L. 211-1 du code de la sécurité intérieure » pour lesquelles leurs organisateurs ont adressé à l’autorité administrative compétente « une déclaration contenant les mentions prévues à l'article L. 211-2 du même code, en y précisant, en outre, les mesures qu'ils mettent en œuvre afin de garantir le respect des dispositions de l'article 1er du présent décret » :

    Déplacement dérogatoire afin de me rendre depuis mon domicile et pour en revenir, à la manifestation déclarée qui se déroulera ce jour, à

    Fait à :                        Le :        

    Signature


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  • Nouvelle étape vers une Nature européenne sans plomb

    Le Parlement européen a interdit l'utilisation de munitions au plomb dans toutes les zones humides de l'UE.

     Dans un délai de 24 mois, toutes les munitions utilisées à proximité des zones humides de l’Union Européenne devront être exemptes de plomb. Le 25 Novembre, les eurodéputés ont voté en faveur de cette interdiction, en accord avec le règlement européen REACH qui prévoit notamment d’assurer une meilleure protection de la santé humaine et de l'environnement face aux risques potentiels des substances toxiques.

    Bien qu’insuffisante, car partielle, cette interdiction constitue toutefois une nouvelle étape significative vers l’éradication du plomb. C’est un soulagement et un encouragement de voir la majorité des eurodéputés refuser de tomber dans le piège de la désinformation et de l’alarmisme qui ont été relayés sur cette question, notamment par l’intermédiaire des lobbies cynégétiques et le groupe d'extrême droite Identité et Démocratie (ID).

    Poison pour la biodiversité

    Le plomb est utilisé dans les munitions et les articles de pêche depuis des décennies. Il est estimé qu'environ 21 à 27 000 tonnes de plomb sont ainsi répandues chaque année dans la nature européenne à cause de ces utilisations, dont 4000 dans les zones humides. En comparaison, les rejets de plomb de toutes les sources industrielles ponctuelles de l'UE sont estimés à environ 500 tonnes/an. L'Europe a en effet interdit le plomb dans presque toutes ses applications (carburants, peintures, voitures, équipements électriques et électroniques, etc.) et la grenaille restait donc la principale source d'émission dans l'environnement. 

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