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politique nationale - Page 242

  • Le Chesne : la fermeture du collège toujours en question.

    Nous publions ci-dessous le communiqué du collectif "Sauvons nos écoles" suite à la venue du DASEN qui venait mettre en place le transfert des élèves vers le collège de Vouziers

    Hier soir (le 08.04) à Le Chesne : le Directeur Académique des Services de l'Education Nationale des Ardennes s'est déplacé. Etait programmée une réunion avec les parents d'élèves de CM2 susceptibles d'entrer au collège en classe de 6ème en septembre 2014. Les représentants des parents d'élèves ont crié au scandale, alors qu'ils ont entrepris une démarche auprès du Tribunal Administratif de Châlons-en-Champagne pour annuler le transfert du site de Le Chesne à Vouziers. La visite-réunion du DASEN n'avait pas lieu d'être.
    En réponse à ce déni :
    -Tous les commerces de Le Chesne étaient fermés.
    -Aucun parent d'élève de CM2 n'a assisté à la réunion.
    -Aucun représentant des parents d'élèves (association) n'a voulu parler avec le DASEN.
    -Aucun élu n'a accepté de parler avec le DASEN.
    Des manifestants en nombre (au moins 250 personnes) se sont rassemblés d'abord autour de l'école (chaîne humaine), puis se sont allongés sur la route Sedan-Vouziers), puis ont bloqué l'accès Charleville-Le Chesne et l'accès Sedan-Le Chesne, puis sont revenus devant l'école, ont fait une haie d'honneur pour le DASEN. Mais cette haie d'honneur ne montrait que des dos au DASEN. Tout le monde lui a tourné le dos. Il a pu regagner son véhicule après avoir été "bloqué" 2 heures au moins à l'intérieur de l'école.
    La discussion a toujours été stérile.
    C'est toujours une parodie de dialogue qui a été mise en place.
    Maintenant ça suffit : les élus, les parents d'élèves, la population dans son ensemble l'ont très bien compris.
    Le mépris a toujours été de mise.
    Pourquoi continuer à se laisser faire comme ça encore?
    Hier soir, tout le monde a compris.

    Merci de communiquer autour de cette manifestation qui a pris une forme spectaculaire. Ce serait rendre un hommage aux valeureux de Le Chesne. Ce serait leur faire aussi une belle salutation. On vient leur piller leur territoire, on vient leur fermer leur site de collège, on vient coller leurs mômes dans des bus (deux heures de transport par jour pour certains + pas de ramassage les jours de mauvais temps = pas de temps d'école + pas de temps de transmission)... Et on colle l'étiquette "concertation" et "dialogue social" à tout cela?
    A Le Chesne on a dit non : plus de mascarade.
    La population s'est levée et a dit  : "Arrêtons ce marché de dupes!".

    Qui a dit que l'indice de réactivité de la population ardennaise était un des plus faibles de France???

    Sophie Perrin, Présidente de l'Association "Sauvegardons nos écoles".

    Note de l'An Vert : L'expression "de Le Chesne" est celle utilisée dans le communiqué, nous ne l'avons pas modifiée.

    Manif Le Chesne 04.2014.JPG

  • Hénin-Beaumont : la démocratie hors les murs ?

    Communiqué commun LDH, Licra, Mrap et SOS Racisme
    Entre les deux tours des municipales, Marine Le Pen déclarait, dans un entretien au journal Le Monde, « les associations doivent être mises au pied du mur, en leur disant qu’elles ne doivent pas intervenir dans le débat politique ». Dans la foulée de son élection comme maire d’Hénin-Beaumont, Steeve Briois est passé à l’acte en expulsant la section de la LDH de la ville du local qu’elle occupait précédemment, tout comme d’ailleurs le Secours populaire.


    Le tout nouveau maire a justifié de son geste en arguant qu’il n’avait aucune raison de ménager une association qui avait combattu et combattait ses idées. L’incident illustre la conception qu’a le Front national de la confrontation d’idées : celles qui lui sont favorables sont bienvenues, les autres sont « mises au pied du mur », voire hors les murs…

    Convaincus que la défense des libertés et de la démocratie est indivisible des valeurs que nous défendons ensemble et des combats communs contre le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie et toutes les discriminations, nous en appelons à la vigilance et à la mobilisation de toutes et tous.

    Nous invitons les citoyennes et les citoyens, à Hénin-Beaumont comme partout ailleurs, à ne pas se laisser impressionner, à dénoncer et condamner les mesures de haine et d’exclusion, à placer sous leur protection commune les droits et libertés qui sont le cœur battant de la démocratie.

    Paris, le 8 avril 2014

    LDH-lightbox-extreme-droite.png

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  • L'Education Nationale dans les Ardennes : du discours à la réalité.

    Le syndicat enseignant FSU vient d'envoyer une "lettre au Ministre sur la situation de la filière littéraire Givet Revin et  du réseau  des collèges ardennais"

    Le syndicat annonce dans ce courrier avoir pris connaissance récemment du rapport de  deux inspecteurs généraux sur la « situation de la filière littéraire dans les lycées Vauban de Givet et Jean Moulin de Revin et du réseau des collèges des Ardennes ». Les Ardennais et en particulier les lecteurs de l'An Vert savent que cette question a soulevé beaucoup inquiétude et a suscité de nombreux débats dans le courant de la dernière année scolaire. En juillet 2013, une réunion avec des représentants directs du cabinet du ministre avait acté l'existence de problèmes sur le terrain et avait préconisé une méthode pour en venir à bout.

    Pour la partie concernant Givet et Bazeilles, voir l'intégralité du texte par ce lien.

    Les représentants syndicaux rappellent qu'il était convenu qu' « un groupe de travail sur la carte de l’ensemble des collèges ardennais, réunissant les collectivités territoriales et les communes compétentes, les organisations syndicales d’enseignants et les fédérations de parents d’élèves » (cf. votre courrier du 5 juillet 2013…) doit être installé…,  que « cette année 2013-2014 doit pouvoir être mise à profit pour poser les bases d’une nouvelle approche de la question de l’ensemble du réseau des collèges ardennais, en tirant les leçons de l’histoire récente, en tenant compte de la dimension politique et sociale du dossier, en faisant partager une ambition collective pour l’avenir des jeunes de ce département » (cf. p.28 du rapport précité).

    Le syndicat dans son courrier s'étonne : Comment, en effet, les Conseils d’Administration des collèges multi sites Grandpré/Buzancy et Vouziers/Le Chesne ont-ils pu valider en février dernier le regroupement de tous les élèves, de toutes les classes et de tous les enseignements sur un seul des deux sites dès la rentrée 2014 alors que le « travail de réflexion et d’échanges dans les bassins avec l’ensemble des acteurs de terrain » n’a pas encore débuté (...) Comment peut-il déclarer qu’« il est nécessaire de prendre le temps pour pacifier les échanges », présenter au CDEN du jeudi 7 novembre 2013 un « calendrier de programmation » sur trois ans et attribuer au collège Vouziers/Le Chesne une DHG tellement réduite qu’elle oblige au regroupement évoqué ci-dessus dès la rentrée prochaine (sauf à avoir des classes à effectifs très lourds, rendant ainsi les conditions d’études et d’apprentissages des élèves et les conditions de travail des enseignants impossibles…), sans même que les parents d’élèves, les élus n’aient été informés de cette évolution soudaine, sans même que les questions de transport des élèves, d’impact sur les personnels (enseignants et non enseignants), de reprise du site, plus largement d’aménagement de ce territoire rural n’aient été envisagées ?

    Le ministère et ses représentants locaux font comme si les décisions prises lors de la réunion de juillet 2013 étaient toujours d'actualité, alors qu'ils agissent concrètement en ignorant complétement le calendrier et la méthode choisis.

    La lettre du syndicat note à ce sujet : " Nous insistons donc fortement pour que la proposition, qui figure dans « une note du DASEN au Recteur de l’académie de Reims, communiquée à la mission, et datée du 14 octobre 2013 », de la création d’ « un groupe de travail, émanation du Conseil Départemental de l’Éducation Nationale, composé d’un ou de plusieurs représentants des acteurs concernés : conseil général, conseil régional, des principaux des collèges, des fédérations de parents, des représentants élus des personnels, des représentants des communes », toujours pas installé ce 14 mars 2014, soit 5 mois plus tard…, soit effective dans les meilleurs délais, avant la fin de cette année scolaire… À cet égard, la réponse faite lors du CTSD du 11 mars dernier aux représentants FSU des personnels de l’éventuelle constitution d’un « petit groupe spécifique départemental, sans dimension institutionnelle » a semblé bien vague et bien évasive…"

    Tous ces faits ne constituent pas des informations nouvelles, ils confirment que le ministère garde toujours deux fers au feu : un pour la concertation mais qui reste purement de l'ordre du discours, un pour l'action au service d'une politique de rigueur dont les résultats sont déjà visibles sur le terrain.

    Le syndicat termine son courrier par cette demande d'intervention : Avec les enseignants des établissements concernés, les parents d’élèves, les élèves, les élus, et toute la population qui se sent bien souvent malmenée voire maltraitée, qui voit trop souvent ses usines et ses entreprises fermer, ses services publics disparaître petit à petit, la précarité et la pauvreté augmenter, nous nous permettons de solliciter à nouveau votre intervention urgente pour que les projets évoqués ci-dessus et les décisions prises soient réexaminés avec la plus grande attention, voire suspendus, afin que puisse être menée une réelle concertation de l’ensemble des personnels, des usagers, de leurs représentants, des élus et des collectivités territoriales concernés par ces questions de restructuration du réseau des établissements, dans l’intérêt de tous.

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    Manifestation en mai 2013 (photo L'An Vert D R)

    Malgré le récent changement de ministre, il ne pas réaliste de croire que le ministère va corriger les "erreurs" des ses représentants dans le département. Les deux attitudes, celle de la concertation et celle du fait accompli ne sont que les deux faces d'une même politique. Leur apparente contradiction permet d'agir impunément, en faisant réapparaitre la face "concertation" devant toute tentative de critique.

    Le temps joue pour le ministère, et la fermeture annoncée des sites de Buzancy et de Le Chesne aura découragé suffisamment de personnes pour qu'il n'ait plus beaucoup à craindre  la réapparition d'une forte contestation sur le terrain.

  • Manuel Valls quitte son ministère en laissant une circulaire pour renvoyer davantage de réfugiés.

    Communiqué

    d'Amnesty Internationalamnesty_logo.png

    en date du 01.04.2014

     

     

     

    La circulaire du ministre de l’Intérieur est claire : il faut éloigner davantage d’étrangers; y compris certains demandeurs d’asile avant la fin de leur procédure. Ce rappel aux préfets est conforme à la loi, mais celle-ci ne respecte ni le droit international ni le droit européen. Un problème qui met en danger plusieurs milliers de personnes chaque année.

    Extrait de la circulaire du 11 mars 2014  de Manuel Valls  aux préfets :

    Je vous invite donc à vous assurer que des Obligations de Quitter le Territoire Français soient  prises dès le refus opposé par l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) en cas d'examen de la demande selon la procédure prioritaire
    »

    La circulaire est disponible à cette adresse

     

    Amnesty International France et l’ACAT-France avait demandé à Monsieur Valls,  avant qu'il ne quitte son ministère, d’abroger cette circulaire pour quatre raisons :

    1 - La loi française est défaillante et dangereuse pour les réfugiés.

    La loi française autorise le renvoi de certains demandeurs d’asile dès le rejet de leur demande par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides.

    Même si ces personnes demandent à la Cour nationale du droit d’asile de réviser cette décision, les préfets peuvent les renvoyer dans leur pays.

    Or, sur la totalité des personnes réfugiées en France, près de la moitié le sont grâce à l’intervention de la Cour. Pourtant, la circulaire du ministre de l’Intérieur incite à mieux utiliser cette procédure accélérée et donc à renvoyer effectivement hors du territoire ces demandeurs d’asile.

    En 2013, plus de 13.200 personnes étaient concernées par cette procédure accélérée.

    Depuis plusieurs années, AI France et l’ACAT-France poursuive un plaidoyer inlassable pour que la France modifie sa législation et cesse de prendre le risque de renvoyer des personnes, avant la fin de leur procédure, dans des pays où elles pourraient être persécutées.

    2- Une mesure à contre-courant des engagements de François Hollande

    Cette consigne donnée aux préfets entre en contradiction flagrante avec les engagements pris par Françoise Hollande lorsqu’il était candidat à l’élection présidentielle. Ce dernier s’était engagé à reconnaître un recours suspensif pour tous les demandeurs d’asile.

    3- Une décision contraire aux règles européennes

    Le 2 février 2012, la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme. Dans valls_toulouse_2012.jpgcette affaire, la Cour a jugé que le risque pour un demandeur d’asile d’être éloigné sans pouvoir bénéficier d’un « recours effectif » devant une juridiction, violait la Convention européenne des droits de l’homme.

    Plus clairement encore, un texte européen, adopté le 23 juin 2013, indique que « les Etats membres autorisent les demandeurs à rester sur leur territoire jusqu’à l’expiration du délai prévu pour l’exercice de leur droit à un recours effectif et, si ce droit a été exercé dans le délai prévu, dans l’attente de l’issue du recours ». Cette directive relative aux procédures d’asile doit d’ailleurs être transposée par la France.

    4- La réforme du droit d’asile : une occasion pour assainir la procédure d’asile

    A l’occasion des débats sur le projet de loi relatif à l’asile, dont la publication est prévue d’ici quelques semaines, AI France demandera aux parlementaires de renforcer la protection des réfugiés en France en modifiant sur ce point crucial du « droit au recours effectif » la législation française.

  • Une politique sanctionnée trois fois en une semaine.

    Les élections municipales de ce mois de mars constituent plus qu'une lourde défaite pour le part socialiste et François Hollande.

    Avec 150 villes de plus de 10.000 habitants  perdues, le désaveu est évident et massif. On a pu ainsi échapper aux traditionnels débats d'après vote au cours desquels tout le monde se considère comme gagnant.

    Mais le revers subi va bien au delà des pertes des villes naguère dirigées par la gauche. Le pouvoir dans le "bloc municipal", qui comprend les communes et les intercommunalités, va de plus en plus vers ces deuxièmes. Elles drainent des dotations en augmentation constante, au détriment des communes. Or dans beaucoup d'endroits, si la ville principale reste au PS, l'intercommunalité risque fort de lui échapper. Ce peut être le cas à Lyon et à Paris pour citer deux des villes les plus peuplées.

    Ensuite, ces pertes vont jouer automatiquement sur d'autre élections, en particulier les sénatoriales. Les sénateurs sont en effet élus par un collège de grands électeurs, où les conseillers municipaux ont un grand poids.

    Au niveau des députés, les élus socialistes viennent souvent du vivier des maires des grandes villes. Si ce vivier se tarit, il sera difficile pour le PS d’affronter des élections législatives en position de force.

    Si cette défaite est cinglante, elle aurait pu s'expliquer par la mise en place d'une politique dont les résultats justifient des sacrifices. Mais deux autres défaites ont encadré ce triste dimanche de mars.

    En premier lieu, la publication des chiffres du chômage, que nous avons reproduits dans notre note datée du 26 mars. Ils sont mauvais et presque deux ans après l'élection de Hollande, l'argument de l'héritage devient largement insuffisant. Beaucoup de Français jugent que la politique menée ne donne pas de résultat satisfaisant en ce domaine.

    valls.jpgLa troisième défaite est celle de la réduction des déficits publics. C'est sur la nécessité d'atteindre les 3% de déficit que le budget du pays est construit par l'équipe en place. Le gouvernement s'était donné un objectif intermédiaire de 4,1% pour 2013, il n'est pas réalisé. Ce sera 4,3 %, et ce décalage rend irréaliste le retour promis aux 3 % dans les deux ans à venir.

    Voici donc le PS face à une défaite d'une ampleur exceptionnelle, et avec des indicateurs socio-économiques qui restent désespérément négatifs. La réalité des chiffres ne permet pas de justifier les sacrifices demandés à l'ensemble des Français.

    Heureusement Manuel Valls arrive.

  • L’échéance des 40 ans pour le parc nucléaire français

    Le site "Global Chance" publie un dossier sur le vieillissement des centrales nucléaires françaises et sur le danger de la poursuite de leur exploitation.

    Voici l'introduction du dossier et les liens vers les articles et documents qui en font partie.

    Processus de décision, options de renforcement et coûts associés à une éventuelle prolongation d’exploitation au delà de 40 ans des réacteurs d’EDF

    L’échéance des 40 ans des 58 réac­teurs nucléaires d’EDF est une étape majeure qui n’a pas été suff­isam­ment anticipée, alors que près des deux tiers doit l’atteindre d’ici à 2025. Face à ce retard, pointé par la Cour des Comptes comme par l’Autorité de sûreté nucléaire, des déci­sions urgentes sont cru­ciales pour maîtriser la sûreté et les coûts, tout en permettant une évo­lu­tion du parc com­pat­i­ble avec l’engagement, pris par François Hollande, de ramener la part du nucléaire à 50 % de la pro­duc­tion d’électricité à l’horizon 2025. Cette urgence est d’autant plus grande qu’EDF mise depuis 2008 sur une pro­lon­ga­tion jusqu’à 50 voire 60 ans de durée de vie, arguant que cette option sera la moins coû­teuse - l’exploitation pro­longée des réac­teurs con­stituant dès lors une « rente » à saisir - tout en ne posant pas de prob­lème de sûreté majeur. Mais l’analyse détail­lée du parc nucléaire, du cadre régle­men­taire, des enjeux de sûreté et des conditions dans lesquelles des pro­lon­ga­tions pour­raient être envis­agées mon­tre au contraire qu’il s’agit d’opérations com­plexes, poten­tielle­ment très coû­teuses, et dont la fais­abil­ité régle­men­taire et tech­nique ne saurait être garantie.

    Sur cette page :
    L’échéance des 40 ans pour le parc nucléaire français (entretien avec Yves Marignac)
    Rapport sur le nucléaire : exploiter au-delà de 40 ans est cher et risqué (communiqué)
    L’échéance des 40 ans pour le parc nucléaire français (rapport Wise Paris)
    Revue de presse (Le Monde, Mediapart, Actu-Environnement, Le Figaro, Les Échos...)
    À voir également sur le site de Global Chance (dossiers et documents)

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  • Chiffres du chômage : encore en hausse.

    Si le ministère annonçait une amélioration des chiffres pour fin 2013, la publication ce jour des statistiques de février 2014 le ramène à la  triste réalité.

    Le communiqué du ministère concède que "le nombre d’inscrits à Pôle emploi présente une progression marquée en février (+31 500 en catégorie A, soit +0,9%)", mais il le fait du bout des lèvres. L'annonce de ces chiffres est suivie d'une explication alambiquée, qui tente de persuader que les chiffres ont tort, puisque les indicateurs économiques annoncent que la reprise arrive. Le communiqué souligne que "si un décalage temporel avec l’évolution du chômage est souvent observé, apparait désormais une divergence grandissante entre l’évolution du nombre des inscrits à Pôle emploi, donnée administrative, et celle du nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT), donnée d’enquête et de référence internationale. Cette divergence, observée en 2013, devra être analysée au 1er trimestre 2014, pour comprendre les raisons d’une dynamique plus forte des inscriptions à Pôle emploi, en particulier pour les plus âgés, alors que les autres indicateurs du marché du travail s’améliorent."

    En fait, ce sont les plus âgés qui s'inscrivent à Pôle emploi juste pour embêter le gouvernement ou peut-être pour le côté "branché" du geste.

    Voici les chiffres officiels de la DARES :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 347 700 en France métropolitaine fin février 2014. Ce nombre est en hausse par rapport à la fin janvier 2014 (+0,9 %, soit +31 500). Sur un an, il croît de 4,7 %.

     Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en activité réduite (catégories B et C) s’établit à 1 590 100 en France métropolitaine fin février 2014 : sur un mois, il diminue de 0,7 % pour l’activité réduite courte (catégorie B, +2,8 % sur un an), et de 2,0 % pour l’activité réduite longue (catégorie C, +6,5 % sur un an).

     Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 937 800 en France métropolitaine fin février 2014 (5 236 300 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 0,2 % (+7 900) au mois de février. Sur un an, il augmente de 4,8 %.

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    Pour la Région et le département des Ardennes, on ne constate pas ce mois-ci de décalage avec les chiffres nationaux.

    Voici les chiffres de la DIRRECTE Champagne-Ardenne :

    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A s'établit à 72 141 en ChampagneArdenne, fin février 2014. Ce nombre augmente de 0,8 % (+ 585) par rapport à la fin janvier 2014 (+ 2,7 % sur un an).
    En Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d'emploi de catégories B et C s'établit à 36 026 fin février 2014. Ce nombre diminue de 0,9 % (- 309) au mois de février (+ 4,3 % sur un an).
    En Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d'emploi de catégorie A, B, C s'établit à 108 167 fin février 2014. Ce nombre croît de 0,3 % (+ 276) au mois de février (+ 3,2 % sur un an).
     
    Fin février 2014, dans le département des Ardennes, 16 408 personnes sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A. Ce nombre augmente de 0,8 % par rapport à fin janvier 2014 ( + 130). Sur un an, il est en augmentation de 0,9 %.
    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à 23 704 dans le département des Ardennes, fin février 2014. Ce nombre diminue de 0,1 % (- 16) sur un mois. Sur un an, il augmente de 1,6 %.