La CGT et son Union confédérale des retraités (UCR-CGT) dénoncent le énième report du projet de loi sur l’adaptation de la société au vieillissement appris par hasard. (article repris du blog de la CGT du CG 08)
Aux dernières nouvelles, cette loi devrait maintenant s’appliquer seulement en 2016.
Nous n’oublions pas que ce fut une promesse de campagne du candidat Sarkozy. La réforme de la dépendance est abandonnée en 2012.
Promesse de campagne du candidat Hollande, la loi est adoptée à l’Assemblée nationale, mais le Premier ministre annonce que cette loi ne sera mise en œuvre qu’au début 2016.
Ne peut-on craindre que cela sera la prochaine promesse d’un futur candidat en 2017 lors des prochaines élections présidentielles ?
Le gouvernement déclare que « l’adaptation de la société au vieillissement répond à une demande forte des Français et à un besoin d’anticiper les conséquences du vieillissement de la population sur l’ensemble de la vie sociale et des politiques publiques ». Nous approuvons. Le report une nouvelle fois de la loi n’est pas acceptable !
Alors qu’un très grand nombre de Français ont des craintes sur leur capacité à financer la perte d’autonomie, il est urgent de mettre en place une loi qui, enfin, permettra d’anticiper en repérant et combattant les facteurs de risque de la perte d’autonomie, d’adapter toutes les politiques publiques au vieillissement, en particulier celles du logement, de l’urbanisme et des transports, et accompagner en relevant les plafonds de l’allocation personnalisée d’autonomie à domicile entre autre…
Nous nous inquiétions du manque de moyens pour les financements, maintenant nous voulons dire notre inquiétude sur le nouveau report de la loi. Nous ne pouvons accepter une loi que tout le monde estime urgente et nécessaire. Rien ne justifie ce report. Les personnes âgées concernées, les aidants, les associations d’aide à la personne ne peuvent encore attendre !
politique nationale - Page 239
-
Nouveau report du projet de loi sur l’adaptation de la société au vieillissement : çà suffit !
Lien permanent Catégories : économie et finances, politique nationale, social, société Imprimer 0 commentaire -
"Programmer la construction d’une nouvelle génération de réacteurs" : le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce les propos inacceptables de Ségolène Royal
Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce la prise de position de Ségolène Royal pour sauver une filière en déroute et demande à être reçu par la ministre.
Après avoir repoussé la fermeture de Fessenheim, laissé planer un flou artistique sur la réalité de la réduction de la part du nucléaire et la fermeture effective de réacteurs, Ségolène Royal vient de dévoiler l’ambition du gouvernement de prévoir la construction de nouveaux réacteurs nucléaires. Il est inacceptable qu’une ministre de l’écologie, membre d’un gouvernement élu sur une promesse de réduction de la part du nucléaire, propose de prolonger de plusieurs décennies l’impasse nucléaire pour la France.
Par quoi Ségolène Royal compte-t-elle d’ailleurs remplacer les réacteurs existants, alors que l’EPR apporte chaque jour une démonstration de fiasco économique et industriel ? Propose-t-elle de parier sur une hypothétique génération de nouveaux réacteurs qui n’existe que sur le papier ?
Ségolène Royal taxe également d’"idéologique" la mise en place d’un âge limite pour les réacteurs. En s’asseyant sur les limites physiques des centrales (annoncées pour un fonctionnement de 30 ans à pleine puissance) et sur les mises en garde de l’Autorité de Sûreté Nucléaire elle-même, qui répète que "la prolongation au-delà de 40 ans n’est nullement acquise", c’est Ségolène Royal elle-même qui fait preuve d’un positionnement idéologique : celle de la défense envers et contre tout d’une industrie dangereuse et au bord de la banqueroute.
Alors que le nucléaire est en déclin partout dans le monde, étranglé par ses coûts et des risques trop élevés (Voir analyse de Mycle Schneider, rédacteur du World Nuclear Industry Status Report), que le problème des déchets radioactifs reste mondialement insoluble et que l’urgence climatique impose de donner la priorité aux économies d’énergie et aux énergies renouvelables, les propos de Ségolène Royal ne sont pas seulement dangereux : ils représentent un contresens total, qui laisse douter de la capacité de la France à accueillir une conférence mondiale sur le climat.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande à être reçu par Ségolène Royal afin de lui réaffirmer l’urgence d’une sortie complète du nucléaire et d’une limitation à 30 ans de la durée de fonctionnement des réacteurs et obtenir des explications sur ces propos inacceptables.
-
Ce 10 janvier, Vouziers est encore et toujours Charlie
Ce samedi entre 150 et 200 personnes se sont réunies au Parc Bellevue de Vouziers devant l'arbre de la Liberté, à l'appel de la section de Vouziers de la LDH.
Vous trouverez ci-dessous le texte lu à cette occasion et des photos de l'événement (photos Y. C. , Droits Réservés)
La Ligue des Droits de l'Homme, la Licra (Ligue Contre le Racisme et l'Antisémitisme), le Mrap (Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples)et SOS Racisme appellent à cette mobilisation parce que nous n’acceptons pas le fanatisme et la violence, parce que nous sommes attachés à la démocratie et l’Etat de droit, parce qu'il ne faut pas céder à l'odieux chantage exercé par des individus aujourd'hui égarés dans l'islamisme, demain dans n'importe quelle autre forme d’extrémisme.
La liberté de la presse est un des biens les plus précieux que nous ayons acquis et que de nombreux pays nous envient. Parmi les caricaturistes algériens qui ont fait leurs classes à Charlie Hebdo auprès de Charb, Cabu et les autres, l'un d'eux disait fort justement que la liberté d'expression est essentielle, car elle permet de protéger les autres libertés.
Cette liberté d'expression, Charlie Hebdo en a usé et en usera encore, si nous y veillons. Chaque citoyen, chaque habitant peut très justement la revendiquer en France, dans les limites du cadre républicain.
Charlie Hebdo, parce que ce journal est tout sauf raciste et haineux, respecte ce cadre.
Souvenons-nous qu'il y a tout juste un an, nous avions manifesté parce que d'autres, dans notre voisinage, baignant dans les idées nauséeuses de l'extrême droite, étaient sortis de ce cadre.
Nous allons au-devant de périls dont il est aujourd’hui difficile de mesurer l’ampleur. Car il ne fait nul
doute qu’après l’expression de solidarité et les appels au rassemblement, d’autres enjeux vont prendre place.
Il est à craindre une poussée des propos et des actes islamophobes, une instrumentalisation de cet acte criminel par les forces d’extrême droite, et qu’une récupération pour avancer des règlementations liberticides se fasse jour.
Toutes choses qui sont déjà en mouvement : le Front national, justement, qui ne cesse de distiller un discours haineux et discriminatoire, cherche à profiter du drame épouvantable qui nous réunit aujourd'hui pour proposer, entre autres, le rétablissement de la peine de mort, la fermeture des frontières, la déchéance de la nationalité française...
Nous, nous disons qu'il faut se battre pour une société plus juste, plus humaine, plus fraternelle, plus solidaire, une société au sein de laquelle chacun trouve la place à laquelle il a droit.
Nous avons choisi de conclure en reprenant la déclaration commune aux quatre organisations nationales qui appellent à manifester demain dimanche 15 h à Paris, déclaration que vous pourrez retrouver sur leurs sites internet ou sur le blog de l'An vert :
Parce que nous voulons vivre ensemble, sans racisme et sans discriminations, quelles que soient nos origines, parce que la laïcité sans adjectif, celle qui accueille sans exclure, est la garantie de la paix civile, parce que nous sommes attachés à chacun des termes fondateurs de la République – Liberté, Egalité et Fraternité –, nous avons décidé de le dire aujourd'hui, sans slogans ni bannières, simplement pour dire ensemble notre peine mais aussi notre adhésion à une République dans laquelle chacun peut, sans distinctions, se retrouver.
Pour
Charb, Cabu, Wolinski, Honoré, Tignous, caricaturistes dessinateurs
Bernard Maris, alias Oncle Bernard, économiste
Michel Renaud, président-fondateur du festival du carnet de voyage de Clermont-Ferrand en visite,
Elsa Cayat, psychanalyste chroniqueuse
Mustapha Ourrad, correcteur
Frédéric Boisseau, agent d'entretien
Franck Brinsolaro et Ahmed Merabet , policiers
Pour les autres victimes dont nous ne connaissons pas l'identité
La policière municipale de Montrouge
Les otages de la porte de Vincennes
Nous vous proposons de respecter une minute de silence.
-
Vouziers est Charlie
L'indignation soulevée par les assassinats au siège de Charlie-Hebdo a provoqué une vague de solidarité nationale, et les Vouzinois se sont associés en nombre à ce mouvement.
Ce jeudi à 12 heures, ce sont plusieurs centaines de personnes qui ont répondu présent devant la mairie de Vouziers pour un des rassemblements les plus importants depuis des années dans notre cité.
L'appel avait pourtant été lancé tardivement hier soir, mais une attente forte de montrer sa détermination et sa colère existait manifestement chez de nombreux Vouzinois. L'appel initial (voir notre note d'hier) a été relayé sur les réseaux sociaux, par le bouche à oreille, par la municipalité de Vouziers, au sein des établissements scolaires, et à l'intérieur des entreprises et établissements de la ville.
Il s'est également retrouvé en phase avec les consignes officielles données par le gouvernement pour marquer la riposte dès ce jeudi.
Voici des images de ce rassemblement, où l'émotion dominait à l'égal de celle ressentie dans tout le pays et au-delà.
Un seul slogan, pour renforcer le sentiment d'unité.
Entre 300 et 400 personnes mobilisées en quelques heures.
Le Maire de Vouziers et Michel Coistia ont insisté dans leur prise de parole sur le caractère horrible de ces assassinats. Ils ont rappelé l'importance de préserver nos libertés et de savoir se mobiliser pour leur défense.
Plus de 200 lycéens s'étaient déplacés, montrant ainsi que les valeurs de la République gardent un sens pour la jeune génération.
-
Rassemblement citoyen demain à Vouziers
Appel citoyen en soutien à Charlie-hebdo et pour la défense des libertés
Cet appel est à relayer le plus largement possible autour de vous
Mobilisez, mobilisez, les Vouzinois ont encore ce pouvoir d'expression.Il est encore possible d'agir de façon autonome.Le Vouzinois n'est pas un désert, privé de sensibilité, privé du droit d'expression, il doit pouvoir, dans une situation d'une exceptionnelle gravité, être en mesure de réagir , y compris dans l'urgence. Alors s'il vous plaît, appelez à la mobilisation au rassemblement citoyen qui aura lieu demain, jeudi, à 12 heures devant le monument aux morts de Vouziers, Place Carnot. Les Vouzinois en se rassemblant, au delà de leurs différences, exprimeront leur effroi après l'attentat terroriste qui a frappé le journal "Charlie hebdo" et leur détermination à défendre toutes les libertés républicaines dont la liberté de la presse. -
Bébé rom : jusqu’où ira l’exclusion ?
Communiqué LDH
En 2012, le Conseil d’Etat a instauré le droit à l’hébergement comme liberté fondamentale.
Deux ans plus tard, il n’y a jamais eu, en France, autant de personnes sans domicile, n’ayant pour dormir qu’un hébergement précaire, voire pas d’hébergement du tout. Qu’ils soient SDF de longue date, travailleurs précaires, ou mineurs isolés étrangers, le 115 ou les gymnases ouverts en toute hâte peinent à les accueillir.
En dépit de la circulaire du 26 août 2012 qui stipule que toute évacuation d’un camp ou d’un bidonville doit donner lieu à un relogement et à un accompagnement social, des milliers de Roms continuent, eux aussi, de vivre dans la rue ou dans des conditions indignes, installés sur des terrains insalubres, en butte à d’infinies difficultés pour accéder aux soins et pour scolariser leurs enfants.
Les parents de Francesca, en France depuis plus huit ans, sont de ceux-là. Leur fille de 3 mois a succombé à la mort subite du nourrisson, dans la nuit du 25 au 26 décembre, dans un bidonville sans eau, sans électricité, sans chauffage.
La mort d’un bébé est toujours un drame. Lorsqu’elle survient dans de telles conditions, elle est d’abord révélatrice de l’exclusion dont sont victimes les Roms. Pourtant, en refusant que l’enfant soit inhumée près du lieu où ses parents sont installés, dans la commune où ses frères vont à l’école, le maire de Champlan a franchi un pas supplémentaire dans l’abject. Déjà interdits de séjour dans certaines communes, les Roms vont-ils maintenant y être aussi interdits de sépulture ? Une telle décision ne peut que provoquer la colère, et la question même heurte profondément toutes les valeurs auxquelles nous sommes attachés.
-
Anticipation de vœux
Dessin de Jiho dans Sine mensuel