L’ensemble des associations mobilisées contre ce projet d’aéroport étaient bien représentées à l’extérieur comme à l’intérieur de la salle d’audience, en particulier par nos juristes chargés de faire valoir nos arguments. L’audience a permis à ceux-ci de présenter un argumentaire détaillé. Le tribunal administratif de Nantes tranchera le 17 juillet prochain. Les associations ont pris connaissance des arguments du rapporteur public demandant de rejeter leurs requêtes et y ont répondu point par point.
Denez L’Hostis, président de FNE, présent au tribunal : « Comme l’a reconnu le rapporteur public, il est très rare d’avoir affaire à un projet qui prévoit la destruction de 1 200 ha de zones humides. Il y a eu dans ce dossier, aujourd’hui d’importance nationale, violation de l’obligation de recherche de la réduction d’impact ».
politique nationale - Page 238
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Notre-Dame des Landes : ce n’était qu’une étape
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François Hollande repasse le bac philo
Dessin de Aurel dans "Le Monde"
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Dialogue environnemental : boycott de la réunion du conseil national de la transition écologique du 16 juin
Communiqué de la FNE
Mardi se tiendra la réunion du Conseil National de la Transition Ecologique, avec à l'ordre du jour l'examen du rapport Richard sur la démocratie environnementale concluant à la nécessaire exemplarité de l’Etat dans la qualité du dialogue environnemental. Or au même moment, l'Assemblée nationale examinera le projet de loi Macron qui intègrerait certaines propositions de ce rapport. Face à ce contre-exemple parfait de démocratie participative, France Nature Environnement (FNE), La Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), Surfrider Foundation et les Amis de la Terre ont décidé de boycotter la réunion du CNTE. Il paraîtrait surréaliste de cautionner par notre présence un tel déni de dialogue.
Force est de constater que le CNTE est une instance dans laquelle peu de décisions concrètes progressent, pendant que le gouvernement prend par ailleurs des décisions qui vont à l'opposé des discours tenus. Cela sans aucune concertation sauf au sein du Conseil National de l'Industrie, d’où sont exclues les associations de protection de l’environnement, alors que le CNTE est lui ouvert aux milieux économiques. -
Alternatiba, le village de transition vers le monde de demain
Le jeudi 30 juillet 2015, le village des alternatives sociales et environnementales s'installe place de l'Hôtel de Ville de Mézières, et accueille l'étape du Tour Alternatiba.
Véritable road movie climatique, le Tour Alternatiba est un tour de France à vélo-tandems de 5600 km.Il a pour but de rassembler des centaines de milliers de personnes autour d'alternatives au changement climatique. Ce tour démarre ce vendredi 5 juin à Bayonne, et arrivera à Paris le 26 septembre - ville devant accueillir fin 2015 l'important sommet international sur le changement climatique, dit COP21. Il fera étape à Charleville-Mézières et dans 186 autres territoires européens (Marseille, Genève, Lyon, Bruxelles, Nantes, Bordeaux, entre autres), à la rencontre des populations et initiatives locales.
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Vouziers : des économies budgétaires à quel prix ?
Pour toutes les collectivités territoriales, l'heure est à l'austérité et au resserrement des dépenses. La ville de Vouziers n'échappe pas à cette règle, devant subir non seulement la conjoncture nationale mais aussi les réalités démographiques locales. En effet, deux reflux se rejoignent et se renforcent :
- Le montant global des dotations est revu à la baisse du fait de la politique budgétaire du gouvernement.
- La ville perd des habitants, le pourcentage des versements qui lui revient diminue donc proportionnellement.
Il est toujours possible de jouer sur les recettes, mais les marges de manœuvre sont limitées. Le Conseil municipal a validé une augmentation des impôts locaux lors du vote du budget en avril 2015. La recette générée est relativement faible, et cette majoration des taux d'imposition pourra difficilement se répéter tous les ans.
L'autre possibilité consiste à minorer les charges, ce qui n'est pas simple quand un certain nombre de dépenses sont contraintes (contingent incendie, fluides, ...) et d'autres liées à des équipements municipaux qu'il n'est pas envisageable de fermer (gymnases, centre Les Tourelles, ...).
La ville de Vouziers n'est pas endettée au-delà du raisonnable, et il est envisageable de prévoir une renégociation de la dette. La précédente équipe municipale avait travaillé sur le sujet, l'équipe actuelle a voulu faire de même lors du Conseil municipal qui s'est tenu hier soir.
Mais le débat ne s'est pas déroulé si facilement que prévu.
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Évacuer, disperser, arrêter, enfermer, ça suffit !
Communiqué LDH
Quelques jours après l’évacuation du campement de la Chapelle à Paris, la majorité de ses occupants se retrouvent à la rue. Privés de contacts, de soutiens, des aides dispensées par les associations, ils tentent de se retrouver dans plusieurs arrondissements pour réorganiser leur survie. Lundi 8 juin, à 14 heures, pendant une distribution de nourriture organisée par des associations autour de la halle Pajol à Paris (18e arr.), la police a, sur ordre, brutalement dispersé ce rassemblement, interpellé plusieurs dizaines de personnes et interné une quarantaine de migrants au centre de rétention de Vincennes.
Ceci n’est pas supportable. Mardi dernier, le préfet de Paris et la mairie de Paris affirmaient que l’opération d’évacuation du campement de la Chapelle serait exemplaire, qu’elle offrirait à tous les occupants du campement une solution adaptée et digne ! Aujourd’hui, ces personnes se retrouvent à la rue, privées des aides humanitaire et sanitaire mises en place par les associations.
Le harcèlement, les mensonges, les dispersions des migrants doivent cesser.
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Le 13 juin à Guéret, pour la défense des services publics
En mars 2005, 6 000 personnes convergeaient à Guéret, ville de 14 000 habitants située dans la Creuse, pour défendre les services publics menacés par les coupes budgétaires. À l’époque, ce département était devenu le symbole de la désertion des services dans les campagnes, après la fermeture de plusieurs centres des impôts, suivie de la démission symbolique de 263 élus en guise de protestation.
10 ans plus tard, la situation ne s'est pas améliorée, loin de là!