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Notre-Dame des Landes : ce n’était qu’une étape

L’ensemble des associations mobilisées contre ce projet d’aéroport étaient bien représentées à l’extérieur comme à l’intérieur de la salle d’audience, en particulier par nos juristes chargés de faire valoir nos arguments. L’audience a permis à ceux-ci de présenter un argumentaire détaillé. Le tribunal administratif de Nantes tranchera le 17 juillet prochain. Les associations ont pris connaissance des arguments du rapporteur public demandant de rejeter leurs requêtes et y ont répondu point par point.

Denez L’Hostis, président de FNE, présent au tribunal : « Comme l’a reconnu le rapporteur public, il est très rare d’avoir affaire à un projet qui prévoit la destruction de 1 200 ha de zones humides. Il y a eu dans ce dossier, aujourd’hui d’importance nationale, violation de l’obligation de recherche de la réduction d’impact ».

Des mesures compensatoires… pas si compensatoires !

Lors de cette audience, les associations se sont employées à démontrer la faiblesse et de la méthode et du contenu des mesures compensatoires prévues par le maître d’ouvrage. Selon elles, les résultats hypothétiques de ces mesures (Où ?Quand ? Quel contrôle ?) seront loin des exigences imposées soit par le SDAGE Loire-Bretagne soit par la loi sur la protection de la nature. Le tribunal devra donc dire si le projet d’aéroport, qui impacte 12OO ha de zones humides et des centaines d’espèces protégées, a bien pris en compte le principe «éviter- réduire-compenser »

Tierce-expertise : le porteur du projet et l’Etat refusent d’en débattre

La contre - expertise des Naturalistes en lutte a montré que dans l’inventaire des espèces protégées, il y avait des oublis et des lacunes profondes. Malheureusement, le rapporteur public a affirmé qu’il ne pouvait pas tenir compte de cette contre-expertise faute de débat contradictoire la concernant. Un comble quand on sait que le porteur du projet comme l’Etat ont toujours refusé un tel débat !

Denez L’Hostis, président de FNE : « Nous sommes désormais en attente du jugement. La fin des recours n’est pas prévue pour le 17 juillet car les associations auront toujours la possibilité de faire appel du jugement sans parler du fait que d’autres autorisations sont attendues. Ces autorisations feront nécessairement l’objet d’une analyse précise de la part de nos juristes. Manuel Valls fera-t-il parler les bulldozers avant les tribunaux ?»

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