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politique nationale - Page 234

  • Sivens : Nature Midi-Pyrénées, FNE Midi-Pyrénées et France Nature Environnement en deuil

     Rémi Fraisse est mort lors du rassemblement du week-end dernier, en opposition à la construction du barrage de Sivens.

    Ce combat dure depuis de longs mois, et jamais les responsables du projet, Conseil Général du Tarn en tête n'ont eu un geste d'ouverture vers les opposants. Ils ont refusé toutes les propositions de dialogue, et ont préféré un passage en force. Sans attendre le rapport demandé par le Ministère de l'Ecologie, ils ont fait raser des dizaines d'hectares situés en zone humide, tentant ainsi de rendre la situation irréversible. On comprend leur hâte, quand on apprend que ce rapport est très critique par rapport aux arguments mis en avant par les partisans du barrage. Pour permettre ce passage en force, les forces de l'ordre présentes sur place ont usé de provocations( biens personnels brûlés, insultes et mépris vis-à-vis des opposants) et fait un usage immodéré de violence (Contre toutes les règles d'usage, une grenade a été jetée à l'intérieur d'une caravane, entrainant une très grave blessure à la main d'une opposante). 

    La mort de Rémi Fraisse n'est donc pas un fait isolé, elle n'est malheureusement que l'aboutissement d'une situation très mal gérée par les responsables politiques. La présence de quelques dizaines d'anarchistes sur le terrain ne peut en aucun cas justifier l'enchainement des faits. Les organisateurs avaient négocié avec le Préfet l'absence de forces de l'ordre pendant les 2 jours du rassemblement, pour éviter toute provocation de part et d'autre. La zone de Sivens ne contenait aucun objectif à protéger, le terrain étant déjà raboté par les engins de génie civil, qui avaient été  provisoirement retirés du site.

    On apprend ce jour que des traces d'explosif utilisé dans les grenades offensives des forces de l'ordre ont été trouvées sur les vêtements de la victime. Les premiers éléments de l'autopsie confirment une mort immédiate, due à une explosion.

    Et le ministre de l'Intérieur vient de suspendre l'utilisation des grenades offensives par les forces de gendarmerie, confirmant ainsi la très forte suspicion portant sur la cause du décès de Rémi Fraisse.

    Voici la réaction de France Nature Environnement, groupement d'associations de défense de la Nature, dont faisait partie Rémi.

    Samedi 25 octobre, Rémi, un jeune bénévole botaniste de Nature Midi-Pyrénées, association affiliée à France Nature Environnement, est décédé en marge de la mobilisation citoyenne pour lutter contre le barrage de Sivens. L'ensemble du mouvement FNE se joint à la famille de Rémi, aux bénévoles et aux salariés de Nature Midi-Pyrénées dans ce moment de deuil.


    C’est avec une intense émotion et la plus grande tristesse que nous avons appris la mort de Rémi Fraisse, 21 ans, dimanche,en marge de la manifestation citoyenne organisée à Sivens, dans le Tarn, contre le projet de barrage, à laquelle de nombreux militants du mouvement FNE participaient. Rémi était un jeune bénévole investi au sein de Nature Midi-Pyrénées, association affilée à FNE Midi-Pyrénées et France Nature Environnement. Actif au sein du groupe botanique de NMP, il suivait la flore protégée en Haute-Garonne où il assurait la coordination du suivi de la Renoncule à feuille d'ophioglosse.

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    Jérôme Calas, président de Nature Midi-Pyrénées : « Nous sommes sous le choc de la disparition de ce jeune bénévole passionné. Nous adressons nos condoléances et un message de soutien à sa famille et à ses proches. Nous avons toujours condamné toutes les violences qui entouraient la contestation au projet de ce barrage, les circonstances nous obligent à les condamner encore plus fermement aujourd'hui. Il est nécessaire de retrouver la sérénité, ne serait-ce que pour la mémoire de Rémi. »

    Thierry de Noblens, président de FNE Midi-Pyrénées : « C'est un moment très dur pour notre mouvement, qui a souhaité montrer son engagement dans ce combat par une présence forte samedi dernier à Sivens. Nous ne pouvons que rendre hommage à ce jeune homme mobilisé contre ce projet, pour le respect de la flore et des espaces naturels de Midi-Pyrénées. Nous sommes consternés par la mort prématurée de ce jeune bénévole, nous condamnons les violences qui entourent la lutte contre ce projet inutile et l’acharnement des forces de police depuis le 1er septembre, nous espérons que cette escalade cessera au plus vite. »

    Denez L’Hostis, président de France Nature Environnement : « Nos pensées vont d’abord à la famille de Rémi, à ses proches et ses amis de Nature Midi-Pyrénées. Nous nous associons à leur peine. Pacifistes par nature, nous condamnons fermement toute forme de violence : nul ne devrait mourir parce qu’il s’oppose à un projet insensé. C’est un jour de deuil pour le mouvement écologiste français et pour FNE. La responsabilité des pouvoirs publics et de l’Etat est engagée. »

  • Le TGV rattrapé par la Cour des comptes

    Après le "tout autoroute" la France a connu le "tout TGV". Chaque Région, chaque département, chaque agglomération exigeaient d'être desservis par ces voies de communication. En fait, elles ne sont pertinentes que sur les grands axes où un flux suffisant peut être assuré.

    Les Ardennes ont obtenu aussi leur accès TGV, jusqu'à Sedan, alors que le Vouzinois est abandonné par la SNCF. Le fameux Y ardennais va mettre Rocroi à quelques minutes de Charleville, mais dans quel état est le réseau secondaire du département, celui que les usagers fréquentent en priorité. Un récent rapport de la Cour des comptes dénonce cette politique de l’investissement vitrine, fait au détriment de l'entretien des réseaux existants.

    Dans le Vouzinois, on a connu la course des élus pour être le premier à annoncer une quatre voies entre Vouziers et Rethel, liaison qui n'a jamais fait la preuve de son utilité. L'abandon de ce projet pour des raisons budgétaires n'a pas donné lieu à une étude sérieuse des besoins en voies de communication pour le Sud-Est ardennais.

    Notons également qu'un  projet de canal à grande capacité entre les réseaux belges et la Seine n'a pas permis de poser la question de l’entretien des canaux existants (canal des Ardennes et la branche de Vouziers par exemple)

    Cette politique à courte vue, basée sur des choix de grands travaux, à surtout l’avantage d'être visible et de fournir de beaux clichés aux magazines destinés aux électeurs. La pertinence réelle de ces investissements au regard de leur coût financier et écologique est beaucoup moins évidente.

    Voici la réaction de la FNE à la publication de ce rapport.

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    La Cour des comptes, dans un rapport publié ce jeudi 23 octobre 2014, pointe les dérives de la gestion du réseau des trains à grande vitesse. Ce rapport confirme les inquiétudes de France Nature Environnement. Car si la mobilité durable ne peut se passer du train, il n’est pas judicieux, ni économiquement, ni écologiquement, de construire des Lignes à Grande Vitesse (LGV) pour un faible trafic. Une rénovation du réseau existant suffirait amplement et serait plus utile au quotidien pour les français.


    Réseau Ferré de France gonfle artificiellement les chiffres du trafic

    Les sages constatent que RFF a ‘’exagéré significativement’’ le niveau de trafic escompté de la ligne Limoges-Poitiers, ce qui induit d’importantes subventions pour financer la LGV : jusqu’à 80% pour faire fonctionner la ligne alors que la liaison est peu rentable. Dans le meilleur des cas, sa rentabilité est estimée à 3,3%. La Cour des comptes déplore donc un projet non prioritaire, non financé, mais poursuivi avec vigueur. Et cet entêtement des élus se retrouve dans de nombreux projets de LGV quelle que soit la région concernée.


    Des élus obsédés par la LGV

    Car sur les lignes à grande vitesse, le TGV peut filer jusqu’à jusqu’à 320 km/h alors que sur le réseau classique, il peut rouler jusqu’à 220 km/h. Un atout pour les LGV qui ne sont pertinentes économiquement que pour une poignée de destinations. « Pourtant, à l’arrivée des premières LGV, les élus se sont montrés obsédés par ces nouveaux rails et ont complètement délaissé l’entretien et à la modernisation du réseau classique. Mais les rapports Rivier de l’Ecole Polytechnique de Lausanne en 2005 et 2012 rappellent bien que cette rénovation est la vraie priorité ! » souligne Michel Dubromel, responsable transports et mobilités durables de FNE.

    Un caprice des collectivités territoriales

    Face à cette mode des LGV, une question taraude France Nature Environnement : l’Etat aurait-il une fâcheuse tendance à céder à la pression des Collectivités Territoriales ? Les sages constatent que les annonces politiques, à haut niveau, confortent solidement les projets avant même que soient menées à bien les phases préliminaires.
    Raymond Lang, spécialiste transport ferroviaire à FNE estime que « c’est la modernisation des lignes actuelles qui doit être privilégiée. Ce n’est pas le matériel roulant TGV qui est à remettre en cause mais le développement du réseau de LGV sans examen de la pertinence réelle du maillage ferroviaire »

    L’Europe, par le biais de son plan ambitieux de réseau européen de transports, a sa part de responsabilité dans le développement de la grande vitesse car il promeut des projets dont la rentabilité socio-économique n’est pas toujours avérée.

    Denez L’Hostis, président de FNE « La création d’une nouvelle ligne a un coût économique et environnemental. D’un point de vue écologique mais aussi économique, de nombreux projets ne sont pas pertinents quand une modernisation du réseau existant suffirait amplement. Les projets de création de lignes doivent être conditionnés par des prévisions de trafic réalistes en cohérence avec la politique des transports. Il faut donner la priorité aux transports du quotidien pour offrir une alternative à « l’auto solo », la carte du réseau ferroviaire 2014 comparée à celle du siècle précédent est à ce titre édifiante. »

  • Expulsions forcées à Bobigny : des dizaines de Roms de plus à la rue

    Communiqué d'Amnesty International

    L’expulsion du campement dit « des Coquetiers » est intervenue aujourd’hui 21 octobre à la mi journée. Seules 130 personnes, sur les plus de 300 habitants de ce campement, se sont vues proposer des solutions alternatives de relogement.

    Près de 350 personnes habitaient ce campement situé sur la ville de Bobigny.

    Autour de 13 heures les forces de l’ordre sont intervenues avec des bulldozer pour procéder à l’expulsion des personnes qui se trouvaient encore sur les lieux.

    En dépit de la situation d’urgence, aucune proposition de relogement n'a été faite à cette soixantaine de personnes - dont des bébés et des personnes âgées. L'évacuation  s'est déroulée dans le calme.

    Les forces de l’ordre ont escorté le groupe en dehors des limites de la ville et sont restées en faction pour empêcher tout retour à Bobigny.

    La semaine dernière, Amnesty International France et plusieurs dizaines de partenaires associatifs lançaient une « Charte pour les droits et la dignité des occupants de terrains ».

    Cette Charte proclame notamment :

    ARTICLE 3
    Tout abri de fortune constitue le domicile des occupants. Chacun a droit à la reconnaissance et au respect de son domicile, et à son inviolabilité

    ARTICLE 13
    Aucune expulsion ou évacuation ne doit avoir lieu sans un réel examen de la situation de chaque personne au regard de sa situation familiale, de son état de santé, de la scolarisation, de l’emploi et du logement.

     Force est de constater que ces droits n’ont pas été respectés aujourd’hui à Bobigny.

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  • Le procès d’Alain Pojolat, procès du droit de manifester

    Article de "Politis"

    Membre du NPA, Alain Pojolat doit comparaitre devant la justice le 22 octobre pour avoir appelé à maintenir deux manifestations pro-palestiniennes interdites.

    C’était en juillet dernier : alors que les bombardements israéliens faisaient plusieurs centaines de morts sur la bande de Gaza, Alain Pojolat avait déposé à la Préfecture, au nom de plusieurs organisations, deux demandes de manifestations en soutien au peuple palestinien. Ces deux manifestations, prévues pour les 19 et 26 juillet, avaient, par la suite, été interdites par le gouvernement au prétexte qu’elles comportaient des risques de « débordement ».

    Pour les deux manifestations, les organisateurs avaient alors saisi en urgence le tribunal administratif pour contester l’interdiction, mais ce dernier avait rejeté leur recours. Alain Pojolat, porte-parole dublog+-Pojolat+Alain+NPA.JPG NPA, s’était dit stupéfait par l’interdiction et avait, malgré cela, appelé à manifester. En fait, de l’avis de nombreux observateurs, c’est l’interdiction gouvernementale qui a enflammé le débat. Ainsi, le quartier Barbès, aux environs duquel s’était tenue la manifestation du 19 juillet, avait été le théâtre d’affrontements entre forces de l’ordre et manifestants. Quant à la manifestation du 26 juillet, elle s’était terminée par 70 interpellations tandis que 34 personnes étaient placées en garde en vue.

    Il faut néanmoins signaler qu’entre ces deux manifestations interdites, une troisième, cette fois-ci autorisée, avait été organisée à l’appel du « Collectif national pour une Paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens » et s’était déroulée dans le calme. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait alors expliqué que le choix d’autoriser ou non une manifestation se ferait « au cas par cas ». Une décision largement critiquée, notamment par Omar Alsoumi, membre du Youth Palestinian Movement, qui avait estimé que « le gouvernement est en train d’interdire un droit fondamental, et crée une division entre des citoyens qui seraient légitimes à s’exprimer et d’autres non ».

    Le 29 juillet, Alain Pojolat était mis en examen et de nombreuses organisations s’élevaient pour dénoncer cette inculpation. Le NPA en premier lieu, avait appelé, dès le 30 juillet, « l’ensemble des forces démocratiques, associations, syndicats, partis et tous celles et ceux qui sont attachés à la liberté d’expression à réagir contre cette tentative d’intimidation ». Par ailleurs, une pétition, hébergée sur le site de pétition24.net, était lancée par l’écrivain Gérard Delteil. Intitulée « Nous exigeons la relaxe d’Alain Pojolat », elle a recueilli 2.794 signatures. Alain Pojolat a également bénéficié du soutien de l’Union Juive Française pour la paix, et d’Attac, qui avait rappelé le 6 aout que « manifester est un droit constitutionnel (et que) l’interdiction de manifestation doit être exceptionnelle ». « Mettre en examen le dépositaire, concluait Attac, est démocratiquement inacceptable. »

    Le procès d’Alain Pojolat débute mercredi 22 octobre au Tribunal de Grande Instance de Paris. En France, participer à une manifestation interdite ne fait pas l’objet d’un délit. En revanche, le fait de l’organiser peut être passible d’une peine de six mois de prison et de 7.500 euros d’amende, or Alain Pojolat est celui qui a déposé les demandes de manifestations en son nom à la Préfecture. Il est donc considéré comme le seul responsable. Le verdict sera-t-il aussi inique que le chef d’inculpation ?

     

  • Le congrès des Maires des Ardennes à Vouziers.

    Cette année, c'est la ville de Vouziers qui a été chargée d'organiser le congrès des Maires du département, Yann Dugard s'étant porté volontaire au nom de la municipalité pour prendre en charge cette manifestation.

    Ce matin plus de 200 maires étaient donc réunis au centre des Tourelles pour participer à des tables rondes puis à l'assemblée plénière. On  notait la présence du Préfet des Ardennes, des députés J-Luc Warsmann et Bérangère Poletti, du sénateur Marc Laménie et du Président du Conseil Général Benoït Huré. Le Président du Conseil Régional Jean-Paul Bachy a dû se sentir un peu isolé en tant que membre de la majorité présidentielle actuelle. Le président de l'Association des Maires des Ardennes, Régis Depaix était, bien entendu, présent, et il avait invité François Baroin, Maire de Troyes. Celui-ci est candidat à la présidence de l'Association des Maires de France, et il devrait bientôt occuper ce poste pour lequel il n'a pas de concurrent actuellement.

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    Le thème choisi était dans l'actualité, puisqu'il s'agissait de la réforme territoriale. Si la fusion avec lavouziers,ardennes,Yann Dugard,Benoît Huré, Jean-Paul Bachy, François Baroin, maire, congrès des Maires Lorraine et l'Alsace ne soulève pas de grandes polémiques, la disparition possible des départements et la réforme cantonale suscitent des réactions vives de la part de certains. En particulier Benoît Huré a été très virulent contre ces réformes. Il n'admet le nouveau découpage des cantons, il désapprouve tout autant le nouveau mode de désignation des élus départementaux. Il refuse également la disparition possible des départements, affirmant qu'il engagera des programmes d'investissements qui ne pourront pas être abandonnés, même si une nouvelle collectivité (la Région) prenait la relève du département. Son intervention a été largement applaudie par la salle qui semblait être tout à fait en phase avec ces propos.

    Jean-Paul Bachy lui a répondu sur un ton beaucoup plus modéré. Il a mis l'accent sur la collaboration des différents acteurs pour faire aboutir des dossiers. Il s'est même appuyé sur la présence de François Baroin pour souligner que les collectivités pouvaient  travailler sur des projets communs.

    vouziers,ardennes,Yann Dugard,Benoît Huré, Jean-Paul Bachy, François Baroin, maire, congrès des MairesLe Maire de Troyes, invité d'honneur, a également pris la parole et il a, entre autres questions, répondu à une interrogation sur le sens de sa candidature au poste de président des Maires de France. Il est également revenu sur la baisse des dotations de l'Etat en faveur des communes et des communautés de communes. Il a rappelé qu'il avait lui-même diminué ces dotations quand il était ministre du budget. Mais la baisse envisagée sur trois ans par le gouvernement actuel a paru vraiment trop importante à beaucoup, surtout elle a paru disproportionnée par rapport au poids financier des collectivités du bloc communal.

    Le président départemental Régis Depaix a pris également la parole, puis des questions venues de la salle ont été posées aux élus siégeant à la tribune et au Préfet.

    On a donc ressenti un mécontentement bien présent parmi les maires rassemblés ce jour à Vouziers, et la déroute du PS aux dernières élections municipales explique également le sentiment assez général d'hostilité vis-à-vis des réformes touchant les territoires.

    Le congrès s'est ensuite rendu en cortège sur la place Carnot, où des gerbes ont été déposées devant le Monument aux Morts.

    vouziers,ardennes,Yann Dugard,Benoît Huré, Jean-Paul Bachy, François Baroin, maire, congrès des Maires

    Après un apéritif pris dans la cour de l'école Dodeman, un bon nombre de participants ont partagé un repas servi à la salle des fêtes toute proche.

  • Robin des Bois dans les Ardennes contre TAFTA

     Frédéric Dubonnet vous convie à son nouveau spectacle : Mais où est passé Robin des bois ?

    Ce sera le Lundi 17 Novembre à 20 h 30 Salle Guy Canon, route de Warcq à Charleville-Mézières.

    C'est organisé par le Collectif STOP TAFTA 08.

    Le vrai chapeau du vrai Robin des Bois circulera pour rémunérer l'artiste.

    Mais-ou-est-passe-Robin-des-Bois-02.jpgOn nous parle toujours du moral des ménages, mais le morale des méninges il en est où ? Les pauvres s’appauvrissent et se multiplient, la crise n’en finit plus de faire des ravages. Mais où est Robin des Bois ? En le cherchant, un personnage un peu déluré va décortiquer les discours économiques et politiques, c’est pas comique et pourtant... On rigole...
    Il va arbitrer, caricaturer les débats actuels dans un gigantesque dialogue où les points de vues vont se confronter. Les délocalisations, le chômage, l’impôt, le TAFTA, les sujets de notre époque vont être traités. Comment vont ils se sortir de cette crise ? Aurons nous du beurre dans les épinards surgelés ? Vous le saurez en assistant à ce spectacle…
    Un pas de côté et l’on regarde le monde autrement. Humaniste et pleine d’espoir, une farce contemporaine où pouvoir et contre pouvoir s’affrontent dans un champs d’humour incessant...

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    Frédéric Dubonnet

    Pour avoir des informations sur TAFTA :

    LE DOSSIER TAFTA du site ATTAC 08

     

    Des articles, des sites, des vidéos, pour s'approprier le sujet et pouvoir argumenter. N'hésitez pas à nous fournir des infos !

     

    http://attac08.over-blog.org/pages/tafta-grand-marche-transatlantique-8941333.html

     

  • Le 16 Octobre, Tous ensemble

    Le 16 Octobre, Tous ensemble (Appel repris du site de l'Union Départementale CGT des Ardennes )

     

    La Sécurité Sociale, créée en 1945, dans un pays en ruine, fut conçue par le Conseil National de la Résistance comme un système universel, démocratique, dirigé par des représentants élus des assurés sociaux, accessible à tous et qui sécurise suivant le principe :

    Chacun paye selon ses moyens et reçoit selon ses besoins.

    Qui pourrait nous faire croire qu’aujourd’hui ce système n’est plus viable ?

    Les 4 branches de la Sécurité Sociale : maladie, vieillesse, accidents du travail, famille, sont financées par nos cotisations. Depuis leur création, elles n’ont cessé d’être attaquées par le patronat.

    Mis en place par le gouvernement, en réponse aux exigences du patronat, le pacte de responsabilité veut amputer de près de 30 milliards le budget de notre Sécurité Sociale.

    Ils s’attaquent d’une manière catastrophique, au prétexte de la crise, aux fondements même de notre protection sociale, aux services publics et à leurs valeurs fondatrices de justice et de solidarité.

    Les cotisations sont la part socialisée de notre salaire ! 

     

    Les exonérations de cotisations accordées au patronat sont un vol d’une partie de notre salaire !

     

     Le projet du MEDEF qui sera soutenu par le gouvernement :

    -Abandon des 35h.

    -Supprimer 2 jours fériés.

    -Abandon du SMIC.

    -Déréglementer le temps de travail (taux de majoration des heures supplémentaires, aménagement du temps de travail).

    -Libéraliser le travail la nuit et le dimanche. 

     

    Ces raisons ne vous suffisent-elles pas , pour être avec nous,

    au square de la gare à 11h le 16 octobre ?

     

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