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segolene royal

  • Élargissement des PPI : en plein anniversaire de Tchernobyl, Ségolène Royal se contente de jeter des miettes !

    Communiqué  du réseau "Sortir du Nucléaire" le 26 avril 2016.

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    En élargissant le périmètre des Plans Particuliers d’Intervention [1] à 20 km, Ségolène Royal a consenti un "petit geste" dont on ne saurait se satisfaire. Le périmètre de 10 km était certes dérisoire, mais 20 km restent notoirement insuffisants. En plein anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, Mme Royal oublie-t-elle que le nuage radioactif venu d’Ukraine a traversé toute l’Europe et n’a pas épargné la France ?

    Rappelons également que les PPI existants sont loin d’être opérationnels et que les exercices de crise qui se sont déjà déroulés se sont révélés de véritable fiascos, a fortiori lorsqu’ils impliquaient d’autres pays.

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  • Pas de cadeaux pour les producteurs de déchets radioactifs !

    Par complaisance envers EDF, Areva et le CEA, qui souhaitaient provisionner le moins possible pour l’enfouissement de leurs déchets les plus radioactifs, Ségolène Royal a fixé par arrêté le coût de Cigéo à 25 milliards d’euros, un montant largement sous-estimé. Cinq associations attaquent aujourd’hui cet arrêté devant le Conseil d’État.

    Coût de Cigéo minimisé : un cadeau à une filière nucléaire en déroute

    La décision de la ministre est intervenue en pleine polémique sur le coût de Cigéo, ce projet d’enfouissement à 500m sous terre des déchets radioactifs les plus dangereux à Bure (en Lorraine-Champagne-Ardenne). Suite à l’action d’associations opposées à l’enfouissement des déchets, l’Autorité de sûreté nucléaire venait de rendre public un avis où elle jugeait optimiste le coût de 34,5 milliards d’euros avancé par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), lui reprochant de ne pas prendre en compte l’intégralité des coûts de Cigéo (voir en annexe les critiques exprimées par l’ASN).

    En réponse, EDF, Areva et le CEA ont publié leur propre estimation, d’un montant de 20 milliards d’euros. Embourbés dans d’importantes difficultés financières et un très fort endettement, ils souhaitent avant tout minimiser les provisions à constituer, pour ne pas grever leurs budgets déjà fragilisés et notamment faire plonger encore plus leurs actifs en bourse. Le 15 janvier 2016, la ministre « coupait la poire en deux » en fixant par arrêté les coûts à un montant 30% inférieur à celui de l’Andra.

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  • Ségolène Royal sacrifie la protection des citoyens aux intérêts d’EDF

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" exprime sa plus vive indignation face à la capitulation de Ségolène Royal, qui vient de céder à EDF et d’accepter de porter la durée de fonctionnement des centrales françaises à 50 ans.

    Cette décision constitue un reniement total de la loi de transition énergétique, qui prévoyait une baisse à 50% de la part du nucléaire.

    Il s’agit surtout d’un déni effrayant des problèmes de sûreté qui touchent le parc nucléaire français. Les deux tiers des réacteurs ont déjà dépassé la durée de fonctionnement de 30 ans initialement prévue. Or certains équipements cruciaux pour la sûreté et particulièrement vulnérables au vieillissement (cuve, enceinte de confinement) ne peuvent être remplacés. Le "grand carénage" prévu pour allonger la durée de vie des centrales ne pourra jamais remédier à ces problèmes et se résoudra à un rafistolage coûteux et inutile, d’autant plus qu’EDF est déjà débordée par les travaux de maintenance qu’elle s’est elle-même fixée.

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  • Fessenheim : la centrale à l'arrêt

    Il ne faut cependant pas se réjouir trop vite, cet arrêt n'est pas lié à une fermeture définitive de la plus vieille centrale nucléaire de France.

    Un  manque d’étanchéité sur une tuyauterie a obligé EDF  a stopper l'unité n°1 de Fessenheim hier. Si le nucléaire constitue par nature un mode de production d'électricité à risque, le fait de prolonger l'utilisation d'installations au-delà de leur durée de vie normale ne fait que majorer la possibilité de survenue d'incidents ou d'accidents.

    Le quotidien "L'Alsace" rapporte : "Hier soir, peu avant 19h, l'unité de production n°1 de la centrale nucléaire de Fessenheim a été mise à l'arrêt à la suite d'un défaut d'étanchéité constaté sur une tuyauterie située en aval du condenseur, dans la salle des machines (hors zone nucléaire)."

    L'unité de production numéro 2 étant en arrêt pour maintenance, c'est donc toute la production de Fessenheim qui a été stoppée provisoirement.

    Pour que la centrale soit arrêtée définitivement, il faudrait une volonté politique forte, ce qui ne semble pas évident actuellement.

    Pourtant Fessenheim ne se contente pas d"être la plus veille centrale nucléaire en activité, elle cumule d'autres inconvénients majeurs :

    Elle se situe en zone d'activité sismique notable.

    Sa conception n'a pas pris en compte des éléments jugés désormais indispensables (double enveloppe, radier étanche en cas de fuite du corium ( qui résulte de la fonte du cœur nucléaire d'une centrale).

    Elle est construite sur une des plus grande nappe d'eau potable d'Europe.

    Elle est à proximité de la Suisse et de l'Allemagne, et les autorités de ce pays viennent de rappeler leur position à ce sujet.

     

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  • "Programmer la construction d’une nouvelle génération de réacteurs" : le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce les propos inacceptables de Ségolène Royal

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce la prise de position de Ségolène Royal pour sauver une filière en déroute et demande à être reçu par la ministre.

    Après avoir repoussé la fermeture de Fessenheim, laissé planer un flou artistique sur la réalité de la réduction de la part du nucléaire et la fermeture effective de réacteurs, Ségolène Royal vient de dévoiler l’ambition du gouvernement de prévoir la construction de nouveaux réacteurs nucléaires. Il est inacceptable qu’une ministre de l’écologie, membre d’un gouvernement élu sur une promesse de réduction de la part du nucléaire, propose de prolonger de plusieurs décennies l’impasse nucléaire pour la France.

    fde3dd3413a8e9e5dc35cf3bb1b34371.jpgPar quoi Ségolène Royal compte-t-elle d’ailleurs remplacer les réacteurs existants, alors que l’EPR apporte chaque jour une démonstration de fiasco économique et industriel ? Propose-t-elle de parier sur une hypothétique génération de nouveaux réacteurs qui n’existe que sur le papier ?

    Ségolène Royal taxe également d’"idéologique" la mise en place d’un âge limite pour les réacteurs. En s’asseyant sur les limites physiques des centrales (annoncées pour un fonctionnement de 30 ans à pleine puissance) et sur les mises en garde de l’Autorité de Sûreté Nucléaire elle-même, qui répète que "la prolongation au-delà de 40 ans n’est nullement acquise", c’est Ségolène Royal elle-même qui fait preuve d’un positionnement idéologique : celle de la défense envers et contre tout d’une industrie dangereuse et au bord de la banqueroute.

    Alors que le nucléaire est en déclin partout dans le monde, étranglé par ses coûts et des risques trop élevés (Voir analyse de Mycle Schneider, rédacteur du World Nuclear Industry Status Report), que le problème des déchets radioactifs reste mondialement insoluble et que l’urgence climatique impose de donner la priorité aux économies d’énergie et aux énergies renouvelables, les propos de Ségolène Royal ne sont pas seulement dangereux : ils représentent un contresens total, qui laisse douter de la capacité de la France à accueillir une conférence mondiale sur le climat.

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande à être reçu par Ségolène Royal afin de lui réaffirmer l’urgence d’une sortie complète du nucléaire et d’une limitation à 30 ans de la durée de fonctionnement des réacteurs et obtenir des explications sur ces propos inacceptables.