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Monde agricole - Page 77

  • Notre-Dame -Des-Landes : L'abandon, c'est maintenant

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    Un meeting politique avec des représentants d'associations, syndicats et mouvements politiques nationaux sera  proposé le dimanche matin.

    Il se déroulera entre 10h45 et 12h30 sur la grande scène, le dimanche matin 6 juillet :
     
    L'un des objectifs de ce meeting est de montrer la puissance et la diversité de l’opposition politique au projet d’aéroport, et ceci à l’échelon national, avec des interventions de personnalités.
     

    La ligne directrice du meeting qui se veut dynamique, fort, et percutant, est

     

    NDL , un Grand Projet Inutile et Imposé,

    QUELS PROJETS UTILES POUR L'HUMANITÉ ?

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    Tout le week-end, auront lieu des débats, conférences gesticulées, spectacles et tables rondes.

    Les forum-débats s'articuleront de la façon suivante sous les divers chapiteaux prévus :

     

    Deux tables rondes sur :

    - Les enjeux climatiques, COP21

    - Terres agricoles : sauvegarde / gaspillage des terres agricoles et souveraineté alimentaire

     

    Les forums-débats se tiendront sur les 5 sujets suivants :

        - Le Grand Marché Transatlantique

        - Question du travail / emploi

        - Criminalisation et répression des luttes

        - Traitement médiatique des luttes

        - Partenariat Public Privé

     

    Le cadre général dans lequel s'inscriraient les autres forums et débats serait celui-ci :

        - Transformation de la société / transition

        - Les luttes (luttes gagnées et ce qui s'est passé après, luttes en cours et ce qui est projeté, l'après NDL)

     

    Nous proposerons un espace dédié aux présentations des luttes (éventuellement par la présentation de documentaire ou diaporama)
    Nous proposerons également un espace films et documentaires

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    Cette année encore, nous vous réservons une programmation musicale festive, variée et engagée...

    Sont d'ores et déjà annoncés (sous réserve de modification)

     

    Samedi 5 juillet


    Gil et Jac
    Les Genisses dans L'Maïs
    Delphine Coutant / Ana Igluka
    Anonyme(S)
    Nicolas Bonneau Fannytastic
    Sanseverino
    Miossec
    Pigalle
    Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp
    Papier Tigre

     

    Dimanche 6 juillet


    Sylvain GirO
    Andre Minvielle
    Blain Leyzour
    Guillaume Boust
    Bred'Irie
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    Les Têtes Raides
    Féloche
    Guaka
    Hamon Martin Quintet

    Comme chaque année, les enfants auront leur propre lieu sur le terrain où encadrés par desanimations-enfants.jpg animateurs, ils pourront s’adonner à la lecture ou à des jeux aussi divers que variés : jeux sportifs, jeux en bois, maquillages etc…

    Une petite scène leur sera également réservée pour une programmation musicale ou théâtrale sympathique.

    Les parents ne seront pas loin….. Ce ne sera pas une « garderie »…

     

     

     

    Pour des informations complémentaires et actualisées, voir le site officiel de l'événement 2014 :

    http://www.notredamedeslandes2014.org

  • Monographie de Toges : un travail de Romain !

    Toges est un village isolé, où même un habitant de l'Argonne ardennaise a peu de raison de se rendre.

    Si trois routes peuvent nous y conduire, à partir de La Croix-aux-Bois, de Ballay ou de Quatre-Champs, elles ne desservent que ce village : on n'y arrive donc pas par hasard. Cet isolement géographique est accentué par la situation de Toges au sein de la forêt d'Argonne, clairière étonnante qui apparaît après avoir traversé de sombres futaies.

     

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    Raymond Hardy, Togeard confirmé, vient de publier une monographie  très complète sur son village. 13712051044_f3049a4f70_n.jpgSon titre (Toges-en-France  ou le Mythe de la Clairière) exprime bien cette singularité. Il fait également ressortir le retentissement de cet isolement sur le développement socio-économique local et sur la mentalité des habitants.

    Cette parution est le fruit d'un long et patient travail d'enquête, n'ayant pas d'équivalent dans le secteur par l'ampleur et l'originalité de son regard. On est bien loin des "copiés-collés" qui se multiplient dans les travaux universitaires actuels. D'ailleurs Raymond Hardy est d'une autre école, celle où il enseigna naguère l'histoire et la géographie à des collégiens qui ignoraient  Internet et Wikipedia.

    Son rôle de pédagogue, Raymond Hardy ne l'oublie pas en cours de route : il ne se contente pas d'aller au plus près des réalités locales, il en tire des conclusions qui résonnent avec le voisinage proche ou lointain, jusqu'à mener une réflexion sur l'avenir du monde rural.

    Si vous ne connaissez pas bien Toges, voici donc un moyen de le découvrir, et si vous en êtes un habitué, voilà le moment d'approfondir votre savoir sur ce village.

    toges,raymond hardy,argonne,histoire locale,ruralité

    L'ouvrage est  illustré de cartes, schémas et photographies,  et se découpe en 6 chapitres.

    Chaque chapitre porte en sous-titre une citation qui traduit sa tonalité et illustre sa philosophie.

    I - "C'est un trou de verdure où chante une rivière" (Rimbaud - Le Dormeur du Val)
        Cadre physique - Structures agraires et toponymie.
     
    II - "Pur sun seignor deit hom susfrir destreiz" (La Chanson de Roland - v. 1010) [Pour son seigneur on doit souffrir détresse]
         Histoire, des origines à la Révolution
     
    III - "Mais les cendres, je crois, ne sont jamais stériles" (A. de Vigny - Poèmes antiques et modernes)
          Histoire des XIXe et XXe siècles : guerres et paix.
     
    IV - "Il n'y a richesse, ni force que d'hommes" (Jean Bodin - La République V, 2)
          Démographie et socio-anthropologie
     
    V - "Ah ! Que la vie est quotidienne" (J. Laforgue - Complainte sur certains Ennuis)
         Economie et habitat
    Tradition et évolution de l'habitat
     
     
    VI - "Le vierge, le vivace et le bel aujourd'hui" (S. Mallarmé - Sonnet du Cygne - Sonnets II)
          Entre conformité et singularité : l'éventail étroit des possibles
     
    L'ouvrage format 20 x28 cm compte 560 pages, et il n'est pas disponible en librairie. Vous pouvez le commander directement auprès de son auteur:
     
    Raymond Hardy
    3, route de Belleville
    08400 Toges
     
    Son prix de vente est de 34 €, auquel il faut éventuellement ajouter 8,80 € de frais de port par exemplaire .  Merci de joindre le règlement  par chèque à la commande.

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    Les photographies illustrant cet article (vue de Toges, Raymond Hardy, Vierge polychrome dans l'église de Toges, l'église du village) ne sont pas tirées de l'ouvrage, mais sont de L'An Vert (Droits Réservés)

  • Affaire du viticulteur bio de Côte d’Or : la justice n’a pas tranché

    Communiqué de la FNE

    Il y a quelques semaines, l’affaire du viticulteur bio de Côte d’Or poursuivi en justice pour avoir refusé de traiter sa vigne contre la cicadelle avait défrayé la chronique. Le tribunal vient de condamner le viticulteur à 500€ d’amende. FNE regrette que la justice ne se soit pas intéressée au bien-fondé de l’arrêté préfectoral. Explication


    La lutte contre la flavescence dorée : un mal nécessaire…

    La flavescence dorée est une maladie grave qui touche la vigne. Elle est provoquée par un phytoplasme (bactérie sans paroi cellulaire), lui-même véhiculé par un insecte, une cicadelle originaire de l'Amérique du Nord. Il est indispensable de lutter contre la propagation de la flavescence dorée sous peine de mettre le vignoble en grand danger. C’est pourquoi l’arrêté ministériel de 2003, en vigueur au moment des faits, prévoit un traitement obligatoire contre la cicadelle.

    … mais sur des zones bien ciblées

    Cet arrêté ministériel prévoyait en revanche que le traitement contre la cicadelle se limite aux communes touchées par la maladie et aux communes avoisinantes. L’arrêté pris par le préfet de Côte d’Or, qui généralisait la lutte à l’ensemble du département sans le justifier par l’état de contamination constaté sur le terrain, était donc excessif. Le jugement du tribunal de Dijon n’a pas pris en compte le fait que l’arrêté préfectoral ne respecte ni la lettre ni le fond de l’arrêté ministériel.

    Pour Claudine Joly, en charge des pesticides à FNE : « S’il ne fait aucun doute que les traitements contre la cicadelle sont indispensables, ces interventions doivent impérativement être très ciblées. Et ce d’autant plus que ces traitements sont très impactants pour la faune et la flore, même ceux homologués en agriculture biologique. »

    En effet, à l’heure actuelle, le seul traitement homologué en France en viticulture biologique, est à base de molécules appelées pyréthrines. Il est classé dangereux pour les abeilles et très toxique pour les organismes aquatiques. Son usage entraîne donc un impact fort sur le milieu naturel.

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    Accélérer la recherche sur les alternatives aux pesticides

    Afin de limiter les dégâts causés par la maladie tout en préservant les insectes auxiliaires, qui aident à lutter contre les ravageurs des cultures, il est indispensable de poursuivre les expérimentations pour valider officiellement ou mettre au point des moyens de lutte alternatifs réellement efficaces contre la cicadelle.

    Pour être efficaces, ces moyens de lutte alternative doivent s’appuyer sur des démarches collectives, avec le soutien de l’administration et de la recherche. Certains vignobles comme celui de Cognac ont conduit ainsi des stratégies permettant de réduire fortement les traitements obligatoires.
    Jean-Claude Bévillard, Vice-président de FNE en charge des questions agricoles, conclut : « Certains agriculteurs utilisent, sur le terrain, des méthodes naturelles pour combattre la cicadelle. Ces méthodes doivent être expérimentées à plus grande échelle et être validées officiellement, afin de protéger les vignobles tout en contribuant aux objectifs du plan Ecophyto, qui prévoit de réduire de moitié l’usage des pesticides en France d’ici 2018. »

  • Les Bars-Bars sont de retour

    Cette année le Chat Huant s'associe au Festival "Les Bars-Bars" pour vous proposer une soirée acoustique le 11 avril 2014, à partir de 20H à la salle des fêtes de Boult-aux-Bois.

    Le mot d'ordre de la soirée : SORTEZ DE VOS TOMBES !!!

     Au programme de la soirée :

    - Mange ta Mort (Folk-Punk) : un punk-rock acoustique teinté de folk énergique et parfois de quelques touches de ska. MTM vous propose des textes en français accrocheurs, des tempos ravageurs, une rythmique dynamique et entrainante. Les MTM ne font pas dans la dentelle ! Influencés par la scène punk-rock francophone et internationale, ils démarrent l’année 2014 par l’enregistrement d’un album de 11 titres enregistrés « at home ».

     

    - les Briquenay Sbires (Blues agricole rural) : un groupe 100 % local, mais leur renommée a largement dépassé les limites et même les bornes vouzinoises; citons un récent article du journal "Le Monde" à leur sujet : "des textes ineptes posés sur des musiques approximatives réconcilient la poésie et le monde rural." 

     

    - Clement Borghesi : jeune musicien alternant compositions personnelles et reprises, il vous fera patienter lors des changements de plateau à coups de variété française & de rock !

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  • Porcheries industrielles : la justice tranchera

    Communiqué de la FNE

    Entre les fêtes de Noël et du 1er de l'an, le gouvernement a assoupli considérablement les procédures d'autorisation des porcheries industrielles. En relevant le seuil d'autorisation de 450 à 2000 places de porcs, un décret du 27 décembre 2013 dispense en effet la création, l’extension ou le regroupement de ces élevages intensifs de la réalisation d'une étude d'impact sur l'environnement, d'une enquête publique et de l'avis des services de l'État en charge de la santé publique et de l'environnement. Aujourd’hui plus de 90 % des élevages porcins sont dispensés de ces procédures de base du code de l’environnement.


    Pour Jean-François Piquot, porte parole d'Eau & Rivières de Bretagne « ce recul réglementaire est inacceptable, alors même que les zones vulnérables à la pollution par les nitrates continuent d'augmenter en France et que les marées vertes ne cessent de gagner du terrain ! ».

    Ce cadeau fait au lobby de l’agro-industrie, pour lui permettre d’agrandir les exploitations et d’accélérer encore la concentration industrielle de la filière porcine, est d'autant plus mal perçu par les associations qu'il s'est accompagné dans le même temps d'une révision à la baisse des prescriptions techniques encadrant les conditions d'implantation et d'exploitation des élevages industriels porcins, bovins et de volailles…

    D'ailleurs, la commission européenne a immédiatement adressé, début janvier, une demandeporcherie1.jpg?w=240&h=171 d'explications à la France sur ces décisions. La France, déjà condamnée le 13 juin 2013 par la Cour de Justice de l'Union Européenne, devrait être à nouveau sanctionnée dans les mois à venir pour la mauvaise application de la directive nitrates du 12 décembre 1991.

    « On ne peut pas faire avancer l’agriculture en faisant ainsi reculer le droit de l’environnement. Puisque le gouvernement s'assoit sur la protection de l'environnement, nous demandons à la Justice d'arbitrer » indique Florence Denier-Pasquier, vice-Présidente de France Nature Environnement et rapporteure de l’avis du CESE sur la gestion et l’usage de l’eau en agriculture.

    Un recours en annulation du décret porcheries a été déposé ce jour au Conseil d'État par les associations Eau & Rivières de Bretagne, France Nature Environnement et France Nature Environnement Pays de Loire. L'Ouest est en effet particulièrement concerné par la concentration des élevages porcins : 70 % de la production française y sont produits sur 15 % de la surface agricole utile du pays !

  • Produits phytosanitaires : objectif zéro pour les collectivités et les particuliers

    Ce jeudi a été adoptée un texte de loi à l'initiative d'EE-Les Verts qui se donne comme objectif l'arrêt de l'utilisation des produits sanitaires pour  les collectivités et les particuliers.

    Ce texte va dans le bon sens et donne un délai assez long pour que chacun s'adapte à la nouvelle réglementation. Notons que le monde agricole, principal utilisateur de ces produits, n'est pas concerné par cette loi.

    Voici le communiqué du groupe EE Les Verts du Sénat.

    Collectivités et particuliers : une loi 100% écolo pour aller vers le 0% phyto

    Communiqué de presse des groupes écologistes au Sénat et à l’Assemblée nationale

    Après la création du statut de lanceurs d’alertes sanitaires et environnementales l’an dernier, la deuxièmeaffiche-0-phyto_02.jpg loi « 100% écolo » de la législature vient d’être adoptée à l’Assemblée nationale. La proposition de loi du sénateur écologiste Joël Labbé visant à encadrer l’utilisation des produits phytosanitaires, rapportée successivement par Ronan Dantec et Brigitte Allain ne demande plus qu’à être promulguée.

    Elle répond au constat alarmant de l’Institut de Veille Sanitaire, qui a révélé que les Français étaient aujourd’hui « plus exposés que les Allemands ou les Canadiens aux produits phytosanitaires ».

    « Grâce à la loi votée aujourd’hui, les collectivités devront dès le 1er janvier 2020 abandonner l’utilisation des produits phytosanitaires pour l’entretien de leurs espaces verts, forêts et promenades, précise Brigitte Allain.

    Deux ans plus tard, il sera impossible de mettre sur le marché des produits phytosanitaires pour les particuliers» complète Joël Labbé.
    Ces délais permettront à chacun de trouver dans un temps raisonnable des solutions alternatives aux produits phytosanitaires : un rapport sur les freins juridiques et économiques au développement des substances et préparations alternatives aux produits chimiques de synthèse sera ainsi publié d’ici à la fin de l’année.

    « Sur cette proposition, le travail avec le gouvernement a été très positif, et permis d’obtenir une avancée majeure », se félicite Ronan Dantec, rapporteur du texte au Sénat.

    « En proposant ce texte dans le cadre de notre niche annuelle, et en le faisant adopter, c’est une écologie utile et concrète, une écologie pragmatique et du quotidien, que nous voulons promouvoir, explique François de Rugy, coprésident du groupe à l’Assemblée. C’est l’illustration de l’utilité de disposer de groupes parlementaires dans les deux Assemblées, et de l’efficacité d’un travail cohérent des parlementaires écologistes complète Jean-Vincent Placé, son homologue du Sénat. »

  • Algues vertes : le point sur leur prolifération

     Le ministère du développement durable vient de publier une note sur les proliférations d’algues sur les côtes métropolitaines, en voici des extraits :

    D’importants développements d’algues touchent de nombreux secteurs côtiers sans qu’une diminution puisse être observée ces dernières années. Deux types d’algues sont concernés. Les macroalgues, principalement des ulves, produisent des marées vertes et les algues microscopiques, le phytoplancton, provoquent des eaux colorées, avec un éventuel risque de toxicité. Les algues vertes sont présentes surtout sur les côtes bretonnes et s’étendent en Centre-Atlantique et en Basse-Normandie.

    (...)

    De plus en plus de côtes touchées par les algues vertes
    Les premières marées vertes sont apparues dans les baies des Côtesd’Armor, au début des années 70. Elles sont aujourd’hui étendues à de nombreux secteurs sur l’ensemble de la Bretagne et des régions algues-vertes.jpg?w=300&h=234alentour. Comme dans d’autres pays européens, elles touchent des vasières mais aussi, ce qui est plus rare, des plages et des baies sableuses. Il s’agit très souvent d’ulves qui prolifèrent dans des zones enclavées et peu profondes, à faible renouvellement des masses d’eau, et avec des apports excessifs d’azote, principal facteur de contrôle.
    De nombreux territoires bretons sont touchés : l’estuaire de la Rance, les baies de Saint-Brieuc et Lannion, le Léon, la rade de Brest, les baies de Douarnenez et de la Forêt, la rade de Lorient, la ria d’Étel et le golfe du Morbihan . En 2012, 51 plages et 33 vasières d’estuaire sont concernées en Bretagne. Le nombre de secteurs touchés augmente depuis une quinzaine d’années. Ce n’est en revanche pas le cas de la surface de plages recouvertes, qui varie entre 1 500 et plus de 4 000 ha selon les années sans que l’on distingue de tendance. Depuis 2010, ces surfaces se situent dans le bas de la fourchette du fait de conditions météorologiques particulières (faibles pluies printanières).
    Depuis quelques années, de nouvelles plages sont touchées dans le Calvados, dans les havres du Cotentin, sur le littoral de Loire-Atlantique, quelques secteurs de Vendée, dont Noirmoutier, et sur les îles de Ré et Oléron.

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    Entre 50 000 et 100 000 m3 d’algues sont ramassés et traités annuellement par les collectivités territoriales concernées. Cela a engendré un coût de l’ordre de 1,7 million d’euros en 2012 de la Basse-Normandie à l’Île de Ré, avec un coût par m3 de 20 euros (Centre d’étude et de valorisation des algues). Les algues vertes ont un impact négatif sur le tourisme et la conchyliculture. Leur putréfaction, qui libère de l’hydrogène sulfuré (H2S), implique une forte gêne olfactive. La manipulation des tas en décomposition peut exposer à des niveaux de H2S supérieurs aux seuils de dangerosité, notamment
    lors des chantiers de ramassage. La présence d’algues gène aussi les conchyliculteurs et augmente leur temps de travail : nettoyage des coquillages, des bouchots ou des nasses d’huîtres.