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Monde agricole - Page 76

  • Fête du rail le 15 août à Vouziers, Saint-Morel et Challerange

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    Informations reprises du site de la ville de Vouziers

    Vendredi 15 août 2014 : 3 sites pour vous accueillir

    Navettes des autorails Picasso et Caravelle des années 60 entre Vouziers, St-Morel, Challerange.

    A Vouziers : Brocante vide-grenier de 8 h à 18 h

    Navette autorails vers Attigny («Picasso») et vers Challerange («Caravelle») ;
    Brocante : 2 € le mètre linéaire. Pas de réservation au préalable. Le lieu est changé, la brocante se déroulera rue TAINE et ruelle BONDON. Attention, pas de possibilité pour les "brocanteurs" de garder à proximité son véhicule. 
    Diverses animations (exposition sur le train et information sur les chemins de fer touristiques, pêche aux canards, château gonflable). 
    Org. : Ville de Vouziers, Association des Amis de la Traction à Vapeur.

     

    A Saint-Morel : Fête du labour à l'ancienne

    Démonstration de labour et de battage ;
    Exposition de tracteurs et matériels anciens ;
    Fabrication de pain artisanal ;
    Org. : Les Mécanos de l'Impossible.


    A Challerange : Fête de l’artisanat

    Stand des artisans, commerçants, entreprises et association du village présentant leur savoir-faire.
    Stand de travaux artisanaux (bijoux, peinture, sculpture, bricolage...).

    Exposition de matériel agricole ancien.
    Org. : CCAS de Challerange, Commune de Challerange.

    Petite restauration et buvette sur tous les sites sauf Roland Garros

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    Le"Picasso" à Saint-Morel (photo L'An Vert, DR)

  • Politique agricole commune : moins de prairies, moins de haies, moins d’oiseaux et plus de CO2 dans nos campagnes !

    Communiqué de la FNE

    D’ici le premier août, la France doit notifier à la Commission européenne ses premiers arbitrages sur la mise en œuvre du verdissement de la nouvelle Politique agricole commune (PAC). Mais le Ministre de l’agriculture a déjà annoncé ses intentions. Cédant une fois de plus aux lobbys agroindustriels, l’Etat français s’apprête à tirer encore plus vers le bas le niveau d’ambition environnementale, déjà désastreux, de la réforme européenne. Les organisations signataires livrent leur analyse.


    Un verdissement de façade
    Pour justifier le budget considérable alloué à la PAC, l’Union européenne a mis en place un « verdissement » : 30% des aides directes aux agriculteurs sont désormais liées à des pratiques environnementales et climatiques (diversification des cultures, maintien des prairies permanentes et mise en place de 5% de surfaces d’intérêt écologique sur l’exploitation agricole). Déjà très peu ambitieuse - malgré les apparences - la réforme laissait aux Etats membres des marges de manœuvre pour son application. Mais au lieu de les utiliser à bon escient, la France s’apprête à affaiblir toute leur portée potentielle !

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    Diversification des cultures… sauf pour la monoculture de maïs !
    Avec la diversification des cultures sur les exploitations agricoles, l’objectif est d’encourager la rotation, qui est l’un des principes de base de l’agronomie. Mais, sous la pression des lobbys, la France a déjà demandé à la Commission Européenne d’exonérer la monoculture de maïs de cette obligation. Ce cadeau aux maïsiculteurs conduira à l’aggravation de la banalisation des paysages, du déclin de la faune et de la flore, et fait perdre toute crédibilité à la réforme.

    Surfaces d’intérêt écologiques… avec des cultures et des pesticides !
    5% de l’espace agricole doit être consacré à des surfaces d’intérêt écologique. Ces surfaces devraient être constituées de haies, de bosquets, de mares… abritant des oiseaux et des insectes participant à la lutte contre les parasites des cultures. Au lieu de cela, la France permettra que ces espaces soient réservés à des cultures qui recevront des engrais chimiques et des pesticides évidemment destructeurs de la biodiversité. Comment dans ces conditions, peut-on encore parler de surfaces d’intérêt écologique ?

    Prairies permanentes… déclin annoncé !
    Les prairies permanentes représentent un patrimoine en termes de paysages, de biodiversité, de qualité de l’eau, mais aussi de lutte contre les changements climatiques grâce au stockage de carbone. Leur surface diminue de manière inquiétante en France notamment au profit des céréales.
    Dans le cadre du verdissement, les Etats doivent veiller à ce que la surface des prairies permanentes ne diminue pas. Au lieu d’organiser une veille précise, au plus près du terrain, la France s’apprête à opter pour un système d’observation au niveau national aussi approximatif qu’inefficace qui aboutira à une inévitable régression des prairies.

    Changement climatique : tout faux !
    De plus, la France qui dit vouloir faire preuve d'exemplarité en vue de la grande conférence sur le climat qu'elle accueillera en 2015, s'apprête à prendre deux mesures qui vont mettre à mal cette prétendue exemplarité : le retournement annoncé des prairies permanentes au profit des céréales ne fera que relâcher plus de CO2 dans l’atmosphère et l’encouragement de la monoculture de maïs, culture très gourmande en eau, fragilisera la situation des agriculteurs face aux événements climatiques extrêmes. Or ces mesures sont pourtant essentielles pour favoriser l’adaptation au changement climatique ainsi que l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre !

    Une analyse plus détaillée se situe en annexe

    Pour Samuel Féret, coordinateur de la plateforme Pour Une Autre PAC, « Autoriser des pesticides sur des cultures admissibles aux surfaces dites d'intérêt écologique irait clairement à l'encontre de l'agenda agro-écologique fixé par le ministre de l'agriculture. Une telle incohérence, non seulement démobiliserait les agriculteurs les plus vertueux, mais décrédibiliserait la réforme de la PAC pourtant annoncée comme plus verte ».

    Jean-Claude Bévillard, vice-président de FNE en charge des questions agricoles, conclut : « Le Ministre de l’agriculture doit prendre la mesure des conséquences graves des arbitrages qu’il s’apprête à rendre à la Commission européenne sur la PAC. Si les mesures de la PAC ne servent pas l’intérêt général, le citoyen-contribuable n’acceptera plus de verser des sommes aussi importantes aux agriculteurs. »

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    Prairie près de Savigny sur Aisne (photo L'An Vert DR )

  • Les vautours victimes de mensonges et de désinformation

    Une nouvelle offensive est lancée contre les vautours. FNE relaie ici le communiqué de presse de la LPO du 26 juin 2014 qui vient tordre le cou aux mensonges et à la désinformation.

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    Un vautour du PAD (photo l'An Vert)



    Les vautours souffrent d’une mauvaise réputation : assimilés à tort à des prédateurs, ces nécrophages assurent pourtant un rôle écologique très important. En nettoyant les cadavres, ils évitent la transmission de pathogènes et jouent un rôle d’équarrisseurs naturels, gratuits pour les éleveurs. Ils sont, à ce titre, des alliés importants des éleveurs.

    « Non, les vautours n’ont pas changé de comportement au point de devenir prédateurs. Ils ont certes pu et dû s’adapter aux évolutions des modes de conduites des élevages afin de saisir les opportunités de pitances mais leur morphologie et leur comportement ne leur permettent pas de tuer un animal en bonne santé ni en pleine possession de ses moyens comme le ferait tout simplement un prédateur » assure Olivier Duriez, ornithologue et enseignant-chercheur au Centre d’Ecologie Fonctionnelle & Evolutive de Montpellier 2.

    Sur près de 30.000 animaux domestiques qui meurent en estive dans les Pyrénées chaque année, la proportion des déclarations de dommage prétendument attribuée aux vautours n’excède pas 0,06% des pertes annuelles.
    Il convient de rappeler que déclaration de dommage ne signifie pas qu’il y ait dommage et seules des expertises indépendantes permettent d’établir la réalité des faits.
    Ces expertises aboutissent toutes au même constat : les interventions des vautours sont dans la grande majorité des cas post-mortem et les rares cas, toujours exceptionnels, ante-mortem concernent exclusivement du bétail affaibli et en difficulté.
    Dans ces derniers cas exceptionnels, les vautours ne font qu’anticiper le plus souvent une mort inéluctable : animal immobilisé depuis une journée ou davantage, blessure grave, conséquence d’une mise à l’herbe et mise-bas difficile, sans surveillance… « Ainsi, un animal en pleine possession de ses moyens laisse les vautours indifférents et n’a donc rien à craindre » ajoute Olivier Duriez.

    Des résultats préliminaires d’études en cours, tendent à montrer que les plaintes de dommages au bétail vivant se concentrent essentiellement dans les secteurs où la présence des vautours est récente et où les éleveurs et le grand public connaissent mal le comportement naturel de ces oiseaux. En effet, le phénomène de la curée, qui voit l’arrivée massive de plusieurs dizaines de vautours en quelques minutes autour d’un cadavre, est très impressionnant quand on n’y est pas préparé. Particulièrement agile et prompt à détecter sa nourriture, le vautour possède une grande capacité à se poser rapidement près des cadavres. Ainsi il arrive souvent que les vautours découvrent un animal mort avant l’éleveur, et ce dernier accuse à tort les vautours de l’avoir tué.

    Des services rendus

    Des milliers de carcasses sont éliminées des pâturages chaque année par les vautours. A tel point qu’un réseau de placettes d’équarrissage naturel a été déployé dans près de 15 départements des Pyrénées orientales, au bassin méditerranéen et aux Alpes du sud en passant par le sud du Massif central. Ce réseau permet ainsi aux éleveurs de réduire le coût de la Contribution Volontaire Obligatoire *, pour éliminer les cadavres de leurs animaux via les filières industrielles.

    Phénomènes économiques et sanitaires

    Stigmatiser les vautours comme des espèces indésirables fait le jeu de ceux qui veulent une nature aseptisée, vidée de son caractère sauvage et cache une situation préoccupante d’un point de vue sanitaire et économique :

    • compte tenu des coûts d'équarrissage et des délais d'enlèvement, certains éleveurs préfèrent ne pas faire enlever les cadavres des animaux en exploitation. Les laissant à la portée des nécrophages.
    • à la faveur de certains éleveurs en détresse, les vautours sont aussi le prétexte de légitimer des demandes d’indemnisation et de dénoncer les contraintes environnementales règlementaires et législatives qui leurs sont imposées.
    • il faut également considérer que les troupeaux sont de plus en plus importants avec un foncier qui n’évolue pas ce qui implique des coûts vétérinaires de plus en plus élevés alors que le prix de revient des animaux ne cesse de baisser.

    Il apparaît donc nécessaire d’identifier les élevages, l’état des cheptels, les pratiques pastorales et la viabilité des exploitations. Seul ce travail permettra de mettre en évidence les élevages les plus vulnérables qui font l’objet aujourd’hui de mauvaises interprétations du comportement des vautours.

    Le retour des vautours dans le ciel de France est le résultat d’un travail de concertation avec tous les acteurs du monde rural depuis des dizaines d’années. Il est plus que temps de stopper les fausses rumeurs et amalgames qui ont bon train ces derniers temps.


    * Contribution Volontaire Obligatoire : cotisation demandée aux éleveurs pour financer le service de collecte d’équarrissage.

  • Pesticides et Plan Ecophyto : n’acceptons pas une version light

    L'évolution vers une agriculture plus respectueuse de l'environnement et donc de la santé des paysans eux-mêmes, ainsi que de tous les citoyens semble une mesure de bon sens.

    Il s'agit également d'une mesure nécessaire, avant que ne soient mises à mal deux ressources essentielles : les sols et les réserves en eau.

    Le gouvernement semble vouloir revenir sur les décisions du Grenelle de l'environnement dans le domaine de l'usage des pesticides, ce que dénonce la FNE.

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    Manuel Valls vient de confier au député Dominique Potier la mission de rédiger une nouvelle version du plan Ecophyto. Rappelons qu’initié lors du Grenelle de l’environnement, ce plan vise à réduire de moitié l’usage des pesticides en France d’ici 2018. FNE rappelle ses exigences.


    Garder le cap : deux fois moins de pesticides d’ici 2018

    Le plan Ecophyto n’a pas porté ses fruits, puisqu’en moyenne l’utilisation des pesticides est restée stable depuis 2008. Or, la loi Grenelle I prévoit une baisse de moitié en dix ans et l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) avait démontré dès 2010 qu’il était possible de réduire l’utilisation de pesticides de 30% sans perte de revenu pour les agriculteurs. Par ailleurs, de nombreuses villes se sont engagées dans l’objectif « zéro pesticides dans nos villes et nos villages ».

    Pour Claudine Joly, en charge des pesticides à FNE : « Réduire l’usage des pesticides est possible et constituera le socle d’une agriculture davantage tournée vers l’agroécologie que vers la chimie. C’est une évolution incontournable et même si cela suppose des efforts et des changements d’habitudes, le gouvernement ne doit en aucun cas revoir à la baisse son ambition. »

    Reverdir d’urgence la PAC pour l’utiliser comme levier

    Dominique Potier a annoncé vouloir s’appuyer sur la PAC pour faire évoluer les pratiques agricoles. FNE soutient cette orientation mais rappelle que les arbitrages sur la mise en œuvre en France de la nouvelle PAC 2014-2020 sont quasi-finalisés et qu’ils ne vont pas dans le bon sens. Pour que la PAC soutienne la réduction de l’usage des pesticides, la fédération demande de toute urgence :

    - de renoncer à la monoculture de maïs et d’appliquer à toutes les exploitations agricoles l’obligation de diversifier les assolements
    - d’interdire les pesticides sur les « surfaces d’intérêt écologique »1 (haies, bosquets, mais aussi certaines surfaces cultivées), obligatoires sur toutes les exploitations agricoles dans le cadre du « verdissement » des aides directes de la PAC et de l'objectif impératif de bon état de nos eaux tant superficielles que souterraines
    - de mettre en place des incitations à la diminution de l’usage de pesticides par des mesures agroenvironnementales et climatiques réellement ambitieuses

    Pour une fiscalité des pesticides

    FNE demande enfin que soit réformée la redevance pour pollutions diffuses payée aux Agences de l’eau afin que celle-ci concerne tous les pesticides et que son montant soit augmenté. La somme ainsi recueillie permettrait d’encourager les agriculteurs mettant en place de bonnes pratiques, en priorité sur les périmètres de protection de captages d’eau potable.

    Jean-Claude Bévillard, Vice-Président de FNE en charge des questions agricoles, conclut : « Nous avons été partie prenante et force de propositions dès le début de l’élaboration de ce plan au moment du Grenelle. Nous continuerons à l’être pour cette nouvelle version et veillerons à ce que toutes les mesures soient prises pour enclencher un véritable changement de système agricole tourné vers l’agroécologie. »

    1Le verdissement du premier pilier de la PAC prévoit de lier une partie des aides directes à la diversification des assolements, au maintien des prairies permanentes et à l’obligation de mettre en place 5% de surfaces d’intérêt écologique. Ces surfaces d’intérêt écologique sont définies par une liste européenne qui intègre des éléments fixes du paysage (haies, bosquets, mares…) mais aussi des éléments cultivés (légumineuses…). La règlementation européenne autorise les Etats membres à imposer des mesures de gestion comme l’interdiction des engrais et des pesticides sur ces surfaces, mais la France a pour le moment annoncé qu’elle n’en avait pas l’intention.

  • Foire bio à Wadelincourt

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    Informations pratiques
    Lieu : Place de la Mairie à WADELINCOURT
    Horaires : le samedi de 14h à 19h, le dimanche de 10h à 18h
    Inauguration le samedi à 16h30
    Entrée libre & gratuite
    Contact
    Marion ANDREAU
    Animatrice de l'Association Agrobio Ardennes
    03.24.33.89.65 -
    marion.andreau@ardennes.chambagri.fr
    Mairie de Wadelincourt
     
    Dans une ambiance conviviale, venez découvrir :
    ●le plus grand marché de producteurs bio dans les Ardennes,
    ●de l'information et de la sensibilisation (associations environnementales, expositions, etc...),
    ●des animations pour tous : tyrolienne, promenades en poneys,
    Anita le Clown, Art et Nature, ...
    ● des conférences :
    Claude AUBERT est notre invité en 2014, conférence sur la nutrition,
    ●restauration bio samedi soir et dimanche midi & buvette bio
    durant toute la foire,
    ● un jeu concours avec de nombreux lots à gagner (panier
    gourmand, composteur, etc...).
  • Déchets organiques : vers la généralisation du tri à la source

    Le tri sélectif est devenu un geste naturel pour nombre de citoyens, mais il peut encore être amélioré.

    Les performances mesurées dans ce domaine sont inférieures en France par rapport à des pays voisins comme l'Allemagne. De très grosses collectivités,  les  villes  de Naples ou de San Francisco par exemple, se donnent comme but zéro déchet non recyclé. San Francisco approche déjà à 80 % cet objectif, Naples s'est inspirée de villes voisines qui ont obtenu d'excellents résultats.

    Ce type d'objectif ne peut se concevoir qu'en agissant aussi sur les déchets organiques. Le compostage individuel ou collectif ne répond pas totalement à cette problématique. Un ramassage sélectif pour ce type de déchets s'imposera petit à petit, avec le double avantage de réduire les déchets à enfouir et de fournir de la matière organique pour régénérer les sols.

    Voici un communiqué de la FNE sur ce sujet :

    Paris, le 3 juin 2014 - A l’occasion de la Green Week européenne sur l’économie circulaire et l’efficacité dans l’utilisation des ressources, qui s’ouvre aujourd’hui à Bruxelles, associations de protection de l’environnement (le Cniid et France Nature Environnement) réseau de collectivités (Compostplus) et représentants du monde agricole (Agriculteurs Composteurs de France, Association des Agriculteurs Méthaniseurs de France et Assemblée Permanente des Chambres d’agriculture) s’associent pour réaffirmer leur soutien au tri à la source des déchets et demander la mise en place rapide de ce modèle pour l’ensemble des déchets organiques des ménages et des entreprises afin de favoriser un retour au sol de qualité pour la matière organique. Un courrier a été envoyé ce jour aux ministres de l’Ecologie et de l’Agriculture pour faire valoir cette position commune.

    La priorité doit être donnée à la réduction du gaspillage de matière, notamment organique. Pour les déchets produits malgré tout, dans une logique d’économie circulaire, le tri à la source est aujourd’hui la voie la plus efficiente pour permettre une valorisation et un recyclage optimal des différentes matières. Les agriculteurs, soucieux de garantir la qualité des sols et des biens alimentaires produits, sont favorables à ce système, qui offre des garanties de traçabilité et de confiance aux utilisateurs.

    De nombreuses institutions, dont l’Union européenne et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement, ont reconnu que seul le tri à la source des déchets organiques apportait les meilleures garanties pour la production d’un compost et d’un digestat de qualité, sans danger pour les sols ni pour l’environnement.

    Dans l’objectif de favoriser le recyclage de la matière organique, la France doit prendre position clairement en faveur du tri à la source des déchets organiques à l’occasion de la publication de son plan déchets 2014-2020 et dans le cadre des débats actuels au niveau européen sur la révision des directives déchet et décharge.

    Cette décision viendrait compléter et renforcer les engagements du Grenelle et ceux du plan déchets 2009-2012, déjà conformes à la directive européenne du 18 novembre 2008. Cette directive encourageait en effet déjà la collecte séparée et le traitement des biodéchets par compostage ou méthanisation selon le meilleur coût-bénéfice environnemental, à des fins de retour au sol.

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  • Ferme des 1000 vaches, l'ACIPA apporte son soutien aux militants interpellés

    L'ACIPA a pris connaissance des derniers évènements concernant la "ferme des 1000 vaches" et s'indigne devant le traitement réservé ce 28 mai à Laurent Pinatel porte parole de la Confédération Paysanne ainsi qu'aux autres paysans et opposants à qui elle apporte son soutien.
    Elle condamne sans réserve cette réaction d'un gouvernement socialiste à l'encontre de responsables d'une organisation syndicale nationale.
     
    Devant l'ampleur de la question agricole, l'ACIPA considère que ces arrestations et gardes-à-vue dépassent le cadre du Droit Commun et pourraient s'apparenter dorénavant à des arrestations d'ordre politique.
    En effet, la mise en chantier de cette "ferme" industrielle constitue une grave atteinte à la qualité de l'alimentation, des sols et sous-sols, de la condition animale et percute de plein fouet l'impérieuse nécessité de maintenir une agriculture paysanne, à taille humaine et les circuits courts garants d'un tissu rural, véritable vivier d'emplois. Ce modèle d’entreprise agricole condamne à court terme l’activité de milliers de paysans et paysannes dont le type d’agriculture est seule garante d’une alimentation saine et de proximité et du maintien d’un tissu rural vivant. Pour toutes ces raisons, « La Ferme des 1 000 vaches »  sera l’invité d’honneur du rassemblement à Notre Dame des Landes les 5 et 6 juillet prochains.
     
    L'ACIPA interpelle en particulier nos ministres, Ségolène Royal et Stéphane Le Foll sur ces sujets majeurs qui ne peuvent souffrir d'aucune ambiguïté de positionnement et souligne que Laurent Pinatel, tout comme l'une de nos délégations, est attendu ces 31 mai et 1er Juin au Plateau des Glières, sous l'égide des 70 ans du Conseil National de la Résistance.

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    28.05.2014 . Les militants de la Conf' dans la salle de traite des 1000 vaches