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Monde agricole - Page 75

  • Salon du patimoine à Ecordal les 27 et 28 septembre

    Les 27 et 28 septembre prochains, le village d’Ecordal, l’association Eco-Territoires et les partenaires du projet "Eco-construction et Citoyens" organisent la Salon du Patrimoine

        Pendant 2 jours, venez découvrir comment rénover le patrimoine, isoler vos maisons, construire le village de demain...

        Venez rencontrer des professionnels de l’habitat ancien ou de l’habitat écologique, apprendre des techniques simples pour réaliser des petits travaux par vous-même, échanger sur les possibilités de faire des économies tout en protégeant l’environnement ou découvrir des ressources locales pour isoler votre habitat...

        Les Journées du Patrimoine et de l’Eco-Construction à Ecordal c’est :

         Samedi 27 de 14h à 22h30

        Dimanche 28 de 10h à 18h

     

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  • Mecasol en force ce jour sur les terres de Blaise

    C'est derrière la butte de Théline que se sont déroulés les ateliers et démonstration de cette journée. Organisée par les CUMA (coopérative d'utilisation de matériel agricole), cette journée a pour but de partager des expériences de culture, plus particulièrement en rapport avec le machinisme agricole. Voici comment ces journées sont annoncées sur le site des organisateurs :"les journées Méca sont bâties sur le même principe : le matin des ateliers techniques abordent les problématiques locales où les agriculteurs, les experts,… échangent, témoignent. Puis en fin de matinée, commencent les démonstrations de machines. Ce déploiement de machines est l’occasion pour le public de voir du matériel, toujours plus performant, d’apprécier des techniques de plus en plus pointuesAvant de défiler, les machines sont présentées et commentées sur un podium par des experts, des constructeurs."

    logo_mecasol_2014_0.jpg?itok=YU0VgfJ3"Les exploitants qui souhaitent tendre vers des systèmes plus économes en intrants et être plus résilients vis-à-vis des aléas climatiques, être plus autonomes vis-à-vis des investissements, ont plusieurs voies à suivre, des exemples de réflexions qui ont conduits à un changement de système. "

     

     

    Voici des images de l'après-midi, qui a vu un grand nombre d'agriculteurs converger vers Blaise, le parking créé à la sortie du village vers Sainte-Marie étant rempli de véhicules. Le beau temps a permis une bonne organisation des démonstrations, la pluie ne menaçant aucunement de compliquer la tâche des conducteurs d'engins et de tracteurs.

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  • Revitaliser les centre-bourgs : un enjeu majeur pour l’égalité des territoires

    C'est ainsi que l'Etat, via le Commissariat Général à l’Égalité des Territoires, présente sa politique en direction des zones rurales et périurbaines.

    Mais en cette période d'austérité, il n'y aura que peu d'élus parmi les 300 bourgs-centre identifiés par les services déconcentrés de l'Etat. Voici la carte de ces 300  communes présélectionnées :

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    Après sélection sur un "appel à manifestation d’intérêt", environ 50 communes seront retenues et pourraient se partager 50 millions d'aides de l'Etat. (aides nouvelles ou comprenant les dispositifs déjà existants, cela n'est pas précisé). Le dispositif a été présenté en juin, et les communes avaient jusqu'au 12 septembre pour déposer leur dossier. A noter que les intercommunalités devaient porter le projet avec la commune centre concernée.

    Ce programme expérimental s'adresse donc  "aux communes rurales qui connaissent un déclin démographique, ou un affaiblissement de leurs fonctions de centralité (offre de services, activités marchandes et économiques en général…), et qui sont confrontées à une dévitalisation de leur centre, éventuellement accompagnée d’un développement de zones pavillonnaires périphériques"

    Notons que la méthode exclue complétement les habitants de la réflexion sur ce projet. Il est remarquable de constater que ni le Conseil Municipal de Vouziers, ni le Conseil de Communauté de la 2C2A n'ont eu leur mot à dire sur le dossier. Les très courts délais donnés, qui plus est au lendemain d'un changement d'équipe, n'ont pas favorisé le partage des décisions ou la réflexion citoyenne, pourtant primordiaux pour le succès final.

    On devrait savoir en novembre si Vouziers se trouve dans les 50 communes retenues et si notre ville pourra bénéficier de cette opportunité.

  • Le projet éolien du Mont des 4 Faux sur FR3

    Le projet d'implantation de 50 éoliennes entre Machault et Juniville constituerait, en cas d'installation des 50 mats prévus, la plus grande unité de production de ce type en France.

    Nous vous avons fait part de l'évolution du dossier, et de la levée du veto du ministère de la Défense qui semble acquis depuis un accord sur le financement d'un radar supplémentaire. (voir notre note datée du 05.09 dernier).

    FR3 a consacré son dossier du 19/20 de ce jour à ce projet, vous pouvez voir ou revoir le reportage par ce lien (début à 6'15).

    A noter que les collectivités concernées (Pays Rethelois et 2C2A ) pourraient bénéficier d'une rentrée de taxes évaluée à 7.000 € par MW installé. Sur les 390 MW prévus à la fin du projet, 150 concernent la 2C2A, soit une somme globale potentielle de plus d'un million d'euros à recevoir au budget de la collectivité.

    Sur le plan de la création d'emplois, en phase de fonctionnement plusieurs dizaines postes de maintenance seraient créés. Ces chiffres pourraient donner un peu d'air au territoire qui a en bien besoin pour son développement.

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    Eolienne près de Semide, un peu esseulée en attendant ses grandes sœurs (photo L'An Vert D R)

     

  • 28 octobre : Procès de l’industrialisation de l’agriculture

    Communiqué de la Confédération Paysanne : venez en masse soutenir les prévenus des 1000 vaches !

    Le 1er juillet, le procès des neuf militants de la Conf' poursuivis suite aux actions menées sur le site de l'usine des 1000 vaches a été reporté au 28 octobre. Ils devront alors comparaître pour dégradation en réunion, incitation à la dégradation en réunion, vol, recel, ou encore refus de prélèvement ADN.

    Il y a clairement une volonté de criminaliser l'action syndicale, et de laisser Michel Ramery poursuivre son projet destructeur en toute impunité. Ce sont les lanceurs d'alerte qui sont poursuivis, pendant que l'agriculture s'industrialise aux dépends des paysans et des citoyens, avec la bénédiction de nos gouvernants.

    Face à ce deux poids deux mesures, la Confédération paysanne choisit de convoquer officiellement les fossoyeurs de l'agriculture à leur procès. Il se tiendra en même temps que celui de nos militants, devant le tribunal d'Amiens.

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    Le 28 octobre, nous avons besoin de vous !

    Toutes les infos sur les 1000 vaches

     

    Dernière minute : les premières vaches sont arrivées sur place.

    13.09.2014 Vers 5h du matin, les premières vaches sont arrivées dans l'usine de Drucat-le-Plessiel en Picardie. Michel Ramery a profité de la nuit, contourné la veille des riverains de l'association Novissen, et obtenu la protection de la gendarmerie pour cette installation illégale (tourne à gauche, clôture…) !

    La mobilisation s'est immédiatement organisée et ne va faire que grossir pendant les heures qui viennent. L'Etat doit prendre ses responsabilités pour empêcher une traite illégale au lieu de protéger cet industriel qui s'octroie tous les droits !

     
  • L'ACIPA solidaire des militants opposés au projet de barrage du Testet

    De Notre Dame des Landes au Testet, non aux projets inutiles, oui à la préservation des zones humides.

    Communiqué de presse du mercredi 3 septembre 2014

    L'ACIPA apporte son total soutien aux défenseurs de la zone humide du Testet dans le Tarn, sur laquelle est prévue la construction d'un barrage.

    De très nombreuses similitudes sont en effet évidentes entre ce projet de barrage et le projet de Notre Dame des Landes : projet inutile, destruction de zone humide, pas de concertation possible, répression des opposants, etc....

     

     Ces derniers jours ont vu le démarrage de travaux de déboisement sous haute protection policière et la résistance pacifique des opposants a été violemment réprimée. Une grève de la faim a aussi été commencée.

    L'ACIPA en appelle aux autorités et les enjoint à geler les travaux jusqu'à l'issue des recours juridiques en cours, sur le modèle de ce qui se passe à Notre-Dame-des-Landes, avancée arrachée aux politique locaux à l'issue d'une longue grève de la faim de 28 jours. Faudra-t-il une attente aussi intolérable au Testet où les grévistes entament leur 2ème semaine ?

     L'ACIPA appelle ses adhérents, sympathisants et comités de soutien qui le peuvent, à apporter leur soutien à la lutte du Testet.

    Pour en savoir plus sur la lutte du Testet

     

     

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  • Nitrates : 20 ans de réglementation…pour une condamnation !

    Communiqué de la FNE

    Le 4 septembre prochain, la Cour de justice de l’Union Européenne devrait annoncer la condamnation de la France pour non respect de la directive « Nitrates », après des alertes répétées depuis plusieurs années. En 2011, FNE avait donné l’alerte…


    En février 2011, France Nature Environnement avait « choqué » jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, pour avoir osé dénoncer les impacts de cette course en avant avec des affiches, dont certaines interdites dans le métro. Trois ans et demi plus tard, tout le monde peut hélas tristement constater que la dénonciation de FNE était justifiée.

    Une condamnation dommageable malgré de nombreuses alertes

    Depuis la mise en place de la directive nitrates en 1991, cinq programmes d’action ont vu le jour. Pourtant, on assiste aujourd’hui encore à une augmentation des taux de nitrates présents dans les eaux souterraines et superficielles d'une grande partie du territoire national.

    « Notre campagne d’affichage de 2011 avait pour but une prise de conscience qui nous évite cette condamnation coûteuse pour la France, témoigne résume Jean-Claude Bévillard, vice-président de FNE en charge des questions agricoles. A l’époque, les syndicats agricoles comme l’Etat ont complètement sous-estimé la gravité du message en estimant que nous étions choquants sans raison. Mais la décision de la Cour nous donne aujourd’hui raison et même si on ne peut pas être satisfait de voir notre pays condamné, il faut espérer que cette fois-ci le message sera pris au sérieux. »

    Cette condamnation n'est ni une surprise ni une première souligne Jean-François Piquot, d'Eau & Rivières de Bretagne : « la Cour de Justice de l’UE avait déjà sanctionné la France pour la pollution des captages bretons en mars 2001, et les juridictions nationales ont souvent dénoncé ses carences ».

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    Une condamnation…en attendant les suivantes ?

    La condamnation porte sur la mauvaise application de la directive nitrates, mais cette même pollution met la France en difficulté sur d’autres engagements communautaires. Par ses excès de nitrates, la France compromet la qualité de ses eaux côtières, allant à l’encontre de la directive cadre stratégie sur le milieu marin. Les effluents d’élevage et les engrais azotés sont également responsables de 97% des émissions françaises d’ammoniac, gaz nocif pour la santé. Le « paquet air » actuellement en cours de rédaction à Bruxelles visera, entre autres, ces émissions. Réduire les émissions de nitrates est donc une nécessité à de nombreux égards. Il est temps d’aller vers un modèle agricole nouveau, avec un élevage lié au sol et un cheptel adapté à ce que le sol et les eaux peuvent absorber.

    Se libérer des lobbies pour aller vraiment vers l’agroécologie

    Pour FNE, cette condamnation est l’occasion de nouvelles opportunités. « Je demande au gouvernement, en particulier Stéphane Le Foll et Ségolène Royal, de se libérer des lobbies agricoles et agro-industriels qui résistent aux réformes indispensables à mener » déclare Denez L’Hostis, président de FNE. « Les agriculteurs ont besoin d’un objectif clair, d'une politique agricole qui engage les évolutions nécessaires, et permette la réduction des pollutions de l'eau et de l’air. Faisons de cette condamnation un levier pour avancer rapidement vers l’agrécologie. »