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Monde agricole - Page 78

  • Loup : la position de la Confédération paysanne

    La réintroduction du loup en France pose des problèmes quotidiens et perturbe le travail des éleveurs, en particulier les bergers.

    Ces perturbations sont-elles inévitables et doivent-elles être acceptées au nom de la biodiversité. La ligne de partage entre les partisans du loup et les éleveurs ne peut se confondre avec celle qui séparerait les "bons" des "méchants".

    Voici un texte du "responsable loup" à la Confédération paysanne, texte qui a le mérite de lancer le débat sans anathème. (tribune tirée de "Politis")

    La Confédération paysanne est un syndicat de défense des paysans qui lutte, avec d’autres, pour construire une agriculture paysanne. Nous nous retrouvons parfois aux côtés des écologistes, mais cela ne fait pas de nous une association environnementaliste. Sur la question des loups, nos positions sont le fruit de débats, d’échanges, d’engueulades parfois. Les témoignages des éleveuses et des éleveurs confrontés à la prédation, pour certains depuis vingt ans, ont mis en évidence, pour tous, l’urgence de clarifier notre position en affirmant « l’impossible cohabitation entre loups et pastoralisme ». Le choix de cette formule permet d’affirmer que, dans la situation actuelle, avec près de 350 loups en France, c’est l’élevage paysan en système herbager et pastoral qui est en danger. Cela ne devrait-il pas interpeller les compagnons de route de la Confédération paysanne ?

    Affirmer que nous sommes, nous les plus radicaux (sic) de la Conf’, des « néos » sur des fermes aux « terroirs difficiles » et à « l’équilibre socio-économique précaire » paraît bien caricatural. C’est par choix, par passion, que nous avons voulu être paysans, éleveurs sur ces terroirs difficiles. Pour la plupart d’entre nous, nos fermes nous permettent de vivre grâce au choix de productions de qualité, parfois en bio et pour certains en circuits courts. Nous vivons de cette agriculture paysanne pour laquelle nous nous battons et que nous voulons laisser à nos enfants. Cela ne devrait-il pas interpeller les compagnons de route de la Confédération paysanne ? L’été, en alpage, nous gardons des troupeaux de 1 000, voire 2 000 moutons, mais cela ne fait pas de nous des Ramery – le promoteur de la ferme-usine des mille vaches. C’est méconnaître le métier de berger et d’éleveur que de laisser croire cela.

    Certains nous accusent de nous tromper de combat, de ne pas être du bon côté ou, pire encore, d’être populistes. Pourtant, une rencontre de travail a eu lieu avec France nature environnement (FNE), des visites d’alpages s’organisent, la Conf’ participe à des débats sur les moyens de protection et à des discussions avec les écologistes politiques en région. Nous débattons, nous écoutons, nous invitons les partisans de la cohabitation à venir sur nos alpages, sur nos fermes, pour découvrir nos réalités, loin des idées reçues et des débats rhétoriques stériles. Et nous portons nos revendications : défendre les éleveuses et les éleveurs confrontés aux attaques de loups malgré la mise en place de moyens de protection. Nous n’avons cessé de contester le « plan loup » actuel en rappelant que les quotas de tirs ne changeraient rien. Alors, oui, être pour ou contre les loups n’est pas la question, mais défendre les éleveuses et les éleveurs en systèmes herbagers et pastoraux, c’est bien notre rôle de syndicat agricole. Cela ne devrait-il pas interpeller les compagnons de route de la Confédération paysanne ?

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    Loup au Parc Argonne Découverte (Photo L'An Vert DR)

  • La Hulotte n° 101

     "La Hulotte" a réussi à devenir une publication de référence en France et même au-delà.  Elle n'en reste pas moins une réussite locale liée à son auteur Pierre Deom et à tous ceux qui contribuent à sa parution régulièrement irrégulière.

    Le numéro 101 nous éclaire sur la mulette perlière, une huitre de rivière en voie de disparition pour cause de pollution des cours d'eau. Le journal "Libération" lui consacre une chronique sous la plume de son journaliste scientifique, Sylvestre Huet. Voici un extrait de cet article :

    Pour son 101e numéro, La hulotte, le non-périodique le plus lu dans les terriers, dévoile les secrets de la Mulette perlière. L’huître de rivière, capable de produire des perles en enrobant de nacre des objets incrustés dans sa coquille.

    Cette livraison, la seule de l’année 2014, mérite un grand coup de chapeau. Pour l’œuvre complète de Pierre Deom l’homme-orchestre depuis l’origine de cette aventure, en 1972 sous la forme d’un journal de classe d’un instituteur de la campagne ardennaise. Une œuvre singulière, puisque artisanale mais toujours fondée sur le recueil des informations scientifiques. Et dont les qualités —exactitude, humour, élégance du trait et de l’écriture, passion pour la nature— ne sont jamais dénaturées par une quelconque dérive.

    (...)

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  • ATTAC 08 fait son cinéma

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    Au Programme (cinéma Metropolis de  Charleville) :

    Vendredi 21 novembre à 20 h : Au bord du monde

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    Samedi 22 novembre à 15 h : Opération Correa et  à 20h : Cheminots

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     Dimanche 23 novembre : à 14h 30 Un petit gars de la campagne et à 18 h  Résistance naturelle

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  • Sivens : la lettre ouverte des associations à Manuel Valls

    Suite au drame de Sivens, France Nature Environnement, FNE Midi-Pyrénées, Nature Midi-Pyrénées et le Collectif pour la sauvegarde du Testet ont adressé mardi soir ce courrier à Manuel Valls, dénonçant le pourrissement de la situation à Sivens, la violente répression policière des manifestations pacifistes et demandant une nouvelle fois l'abandon du barrage. Ce courrier a également été envoyé à Bernard Cazeneuve et Ségolène Royal.

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    Monsieur le Premier Ministre,
     
    Dans la nuit du 25 au 26 octobre, Rémi Fraisse, 21 ans, jeune naturaliste passionné de botanique et engagé au sein du réseau associatif pour la préservation de notre environnement, membre de Nature Midi Pyrénées, FNE Midi Pyrénées et France Nature Environnement, perdait la vie sur le site du projet de retenue de Sivens, dans le Tarn.
    Ce drame intervient après 2 ans de protestations et d'argumentaires que nos associations auront largement défendus et développés mais sans être entendues par les pouvoirs publics. Le pourrissement ayant résulté de ce refus du dialogue aurait pu être évité, de même que ses récentes conséquences dramatiques.
    Pourquoi la réponse de l’Etat face à des manifestations pacifistes est-elle si disproportionnée comparée à celle des destructions de portiques écotaxe ou des bureaux d’une perception des impôts, ou bien encore face aux menaces de blocages des routes, trouble manifeste à l’ordre public ? S’il faut en appeler à la modération, que le message soit adressé aux forces de l’ordre ! A faire de l’écologie le bouc émissaire de la crise profonde qui mine notre pays, on envenime la situation.
    Rien ne peut justifier la mort d'un homme, quel que soit son combat, mais elle est encore plus insoutenable lorsque c’est l’intérêt général qu’il défendait.
    Au lendemain d'un rassemblement par ailleurs pacifique et ayant mobilisé 7000 personnes, un rapport d'experts commandé par Mme la Ministre de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie vient corroborer presque point par point l'ensemble des aberrations de ce projet que nous dénonçons depuis plus d’un an. Pourtant, ce même rapport préconise dans ses conclusions la poursuite du projet au motif qu'il serait déjà trop avancé, ce qui reviendrait à légitimer de fait une politique du passage en force et du fait accompli contraire aux principes fondamentaux de la démocratie, et, désormais, contraire à la décence la plus élémentaire.
    Rien ne pourra ramener Rémi à sa famille et à ses proches. Il est encore temps, malgré tout, de faire entendre enfin un peu de bon sens et de raison à Sivens. Monsieur le Premier Ministre, vous seul avez maintenant le pouvoir d'amener l'apaisement dont ce territoire a plus que jamais besoin. En tant que mouvement associatif représentant plus de 850 000 citoyens, nous en appelons désormais à vous pour que vous vous prononciez pour l’abandon immédiat du projet de retenue de Sivens, seul moyen de permettre l'ouverture d'un processus serein de débat public et de dialogue sur les alternatives portées par l’ensemble des acteurs concernés.
    Il est également et évidemment indispensable que toute la lumière soit rapidement faite sur les circonstances de la mort de Rémi Fraisse et que les responsables soient jugés. L’écologie a perdu un de ses membres parce qu’elle a perdu la voix. La démocratie et le dialogue restent les meilleures des réponses face à la violence. Vous en êtes, Monsieur, le garant.

    Nous vous prions, Monsieur le Premier Ministre, d’agréer l’expression de nos plus sincères salutations.
     
    Denez L'Hostis
    Président de France Nature Environnement
     
    Jérôme Calas
    Président de Nature Midi-Pyrénées
     
    Thierry de Noblens
    Président de France Nature Environnement Midi-Pyrénées
     
    Ben Lefetey
    Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet

     

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    Manifestation en hommage à Rémi Fraisse, le 27 octobre 2014 à Albi., MATHIEU PATTIER/SIPA

  • Sivens : Nature Midi-Pyrénées, FNE Midi-Pyrénées et France Nature Environnement en deuil

     Rémi Fraisse est mort lors du rassemblement du week-end dernier, en opposition à la construction du barrage de Sivens.

    Ce combat dure depuis de longs mois, et jamais les responsables du projet, Conseil Général du Tarn en tête n'ont eu un geste d'ouverture vers les opposants. Ils ont refusé toutes les propositions de dialogue, et ont préféré un passage en force. Sans attendre le rapport demandé par le Ministère de l'Ecologie, ils ont fait raser des dizaines d'hectares situés en zone humide, tentant ainsi de rendre la situation irréversible. On comprend leur hâte, quand on apprend que ce rapport est très critique par rapport aux arguments mis en avant par les partisans du barrage. Pour permettre ce passage en force, les forces de l'ordre présentes sur place ont usé de provocations( biens personnels brûlés, insultes et mépris vis-à-vis des opposants) et fait un usage immodéré de violence (Contre toutes les règles d'usage, une grenade a été jetée à l'intérieur d'une caravane, entrainant une très grave blessure à la main d'une opposante). 

    La mort de Rémi Fraisse n'est donc pas un fait isolé, elle n'est malheureusement que l'aboutissement d'une situation très mal gérée par les responsables politiques. La présence de quelques dizaines d'anarchistes sur le terrain ne peut en aucun cas justifier l'enchainement des faits. Les organisateurs avaient négocié avec le Préfet l'absence de forces de l'ordre pendant les 2 jours du rassemblement, pour éviter toute provocation de part et d'autre. La zone de Sivens ne contenait aucun objectif à protéger, le terrain étant déjà raboté par les engins de génie civil, qui avaient été  provisoirement retirés du site.

    On apprend ce jour que des traces d'explosif utilisé dans les grenades offensives des forces de l'ordre ont été trouvées sur les vêtements de la victime. Les premiers éléments de l'autopsie confirment une mort immédiate, due à une explosion.

    Et le ministre de l'Intérieur vient de suspendre l'utilisation des grenades offensives par les forces de gendarmerie, confirmant ainsi la très forte suspicion portant sur la cause du décès de Rémi Fraisse.

    Voici la réaction de France Nature Environnement, groupement d'associations de défense de la Nature, dont faisait partie Rémi.

    Samedi 25 octobre, Rémi, un jeune bénévole botaniste de Nature Midi-Pyrénées, association affiliée à France Nature Environnement, est décédé en marge de la mobilisation citoyenne pour lutter contre le barrage de Sivens. L'ensemble du mouvement FNE se joint à la famille de Rémi, aux bénévoles et aux salariés de Nature Midi-Pyrénées dans ce moment de deuil.


    C’est avec une intense émotion et la plus grande tristesse que nous avons appris la mort de Rémi Fraisse, 21 ans, dimanche,en marge de la manifestation citoyenne organisée à Sivens, dans le Tarn, contre le projet de barrage, à laquelle de nombreux militants du mouvement FNE participaient. Rémi était un jeune bénévole investi au sein de Nature Midi-Pyrénées, association affilée à FNE Midi-Pyrénées et France Nature Environnement. Actif au sein du groupe botanique de NMP, il suivait la flore protégée en Haute-Garonne où il assurait la coordination du suivi de la Renoncule à feuille d'ophioglosse.

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    Jérôme Calas, président de Nature Midi-Pyrénées : « Nous sommes sous le choc de la disparition de ce jeune bénévole passionné. Nous adressons nos condoléances et un message de soutien à sa famille et à ses proches. Nous avons toujours condamné toutes les violences qui entouraient la contestation au projet de ce barrage, les circonstances nous obligent à les condamner encore plus fermement aujourd'hui. Il est nécessaire de retrouver la sérénité, ne serait-ce que pour la mémoire de Rémi. »

    Thierry de Noblens, président de FNE Midi-Pyrénées : « C'est un moment très dur pour notre mouvement, qui a souhaité montrer son engagement dans ce combat par une présence forte samedi dernier à Sivens. Nous ne pouvons que rendre hommage à ce jeune homme mobilisé contre ce projet, pour le respect de la flore et des espaces naturels de Midi-Pyrénées. Nous sommes consternés par la mort prématurée de ce jeune bénévole, nous condamnons les violences qui entourent la lutte contre ce projet inutile et l’acharnement des forces de police depuis le 1er septembre, nous espérons que cette escalade cessera au plus vite. »

    Denez L’Hostis, président de France Nature Environnement : « Nos pensées vont d’abord à la famille de Rémi, à ses proches et ses amis de Nature Midi-Pyrénées. Nous nous associons à leur peine. Pacifistes par nature, nous condamnons fermement toute forme de violence : nul ne devrait mourir parce qu’il s’oppose à un projet insensé. C’est un jour de deuil pour le mouvement écologiste français et pour FNE. La responsabilité des pouvoirs publics et de l’Etat est engagée. »

  • Un manifestant retrouvé mort sur le site du barrage de Sivens

    Depuis des mois, des militants luttent contre un projet de barrage, dont l'utilité est loin d'être démontrée.

    Ils doivent faire face à une répression policière qui prend souvent prétexte de la présence '"d'opposants radicaux" parmi les contestataires. Pourtant ceux-ci  se sont déclarés en faveur de la non-violence dans leur quasi totalité. Deux grévistes de la faim qui poursuivent leur jeûne depuis plusieurs semaines n'ont même pas obtenu un rendez-vous avec le Président du Conseil Général du Tarn, principal porteur du projet de barrage

    La présence policière a surtout pour but des permettre la poursuite des travaux, alors que le rapport d'experts indépendants demandé par S. Royal ne sera rendu public que la semaine prochaine.

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    Article de Politis (extraits) publié en ligne ce jour

    (...) Pour l’heure, les causes exactes du décès de Rémi, 21 ans, sont encore indéterminées, a expliqué à la presse le procureur d’Albi Claude Dérens, qui attend les premiers résultats de l’autopsie prévue lundi à la mi-journée. Seule certitude, la victime est décédé au moment où des affrontements violents opposaient une centaine d’opposants radicaux aux gendarmes présents sur le site, lesquels ont fait grand usage de grenades lacrymogènes et assourdissantes, ainsi que de flash-ball, selon le récit de nos confrères de Reporterre. (...)

    Soutenu par le conseil général du Tarn, qui le juge indispensable pour irriguer les terres agricoles,(...)ce projet qui va détruire une zone humide est principalement dédié à l’irrigation de cultures de maïs, c’est-à-dire à un petit nombre d’exploitants pratiquant une agriculture intensive.

    (...)

    Dès le 10 septembre, une soixantaine d’élus d’Europe Écologie-Les Verts (EELV) et du Parti de gauche exigeaient dans une lettre ouverte, dont nous nous étions fait l’écho, que « cessent les violences incompréhensibles à l’égard des opposants au projet de barrage et qu’un moratoire soit décidé, avec l’arrêt immédiat du déboisement ». On ne peut que regretter ce soir, qu’il n’aient pas été entendus.

     

  • Rondins de bois dans les Ardennes contre les gaz à effet de serre

    Article tiré du site de l'Agence Locale de l'Energie 08.

    Le bois se décline aujourd’hui sous plusieurs formes, adaptées à différentes utilisations. Bois bûche, granulés ou bois déchiqueté, à vous de choisir !

    Le bois bûche :

    Le choix de l’essence n’est pas anodin : les feuillus durs ont une combustion lente et très énergétique, tandis que les feuillus tendres et les résineux permettent une montée rapide en température, bienbuches-37c5f.jpg qu’ils encrassent plus rapidement l’appareil en produisant plus de goudrons.

    Le bois bûche a l’avantage d’être très bon marché comparé aux autres énergies comme le fioul ; de plus, le bois bûche peut se faire soi-même grâce à l’affouage qui permet aux habitants de couper leur bois dans les forêts communales.

    En revanche, une certaine manutention est nécessaire ainsi qu’une présence très régulière.

    Veillez à utiliser uniquement du bois bien sec (humidité inférieure à 22%) pour garantir de meilleures performances et un moindre encrassement. Si votre appareil est ancien (avant 2000-2005), cela peut être intéressant de le remplacer par un appareil récent et beaucoup plus performant. Fiez-vous au label "FLAMME verte 5 étoiles" pour le choix de votre appareil de chauffage.

    Le granulé de bois :

    Le granulé est produit à partir de sciures propres, généralement issues des industries du bois. La sciure est compressée dans une presse électrique, sans aucun ajout d’additif ou de colle s’il s’agit de granule-1d7d5.jpggranulé de qualité.

    Le granulé est adapté aux poêles et aux chaudières automatiques. Il peut être acheté en sacs, pour un rechargement manuel, ou en vrac si vous possédez un silo de stockage (la livraison se fait alors de la même manière que pour du fioul par exemple). Le chauffage au granulé a l’avantage d’être automatique et de se contrôler aussi facilement que le fioul ou le gaz.

    Le granulé est un peu plus cher que les autres formes de bois, mais reste bien inférieur aux énergies fossiles. Fiez-vous aux trois grandes certifications : DIN+, NF Granulés, ou EN plus, pour choisir votre granulé. Même s’ils peuvent sembler un peu plus cher, ces granulés vous assureront le meilleur rendement pour votre appareil et un encrassement très réduit.

    Le bois déchiqueté :

    Le bois déchiqueté (ou plaquettes) est un sous-produit de l’exploitation forestière ou industrielle, non souillé et non traîté.

    Selon son utilisation future, le bois déchiqueté pourra avoir différentes caractéristiques :bois-dech-2ba76.jpg

    • Les chaufferies de petite puissance (inférieure à 500 kW) ont besoin d’un combustible bien calibré et sec. Le bois est alors séché naturellement sur une plate-forme ;
    • Les grosses chaufferies industrielles, quant à elles, acceptent un combustible humide et peu calibré.

    Le bois déchiqueté demande cependant un volume de stockage important. Il n’est pas toujours facile à mettre en œuvre chez les particulier, en revanche de nombreuses collectivités optent pour ce mode de chauffage en raison de son prix compétitif, de sa simplicité d’utilisation et de son caractère local : la filière bois est 100% made in Ardennes, depuis l’arbre jusqu’au radiateur !