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écologie - Page 72

  • Dites NON au projet Cigéo d’enfouissement des déchets radioactifs à Bure !

    Dans la région de Bure, dans la Meuse, l’Agence pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) veut construire Cigéo, un gigantesque site d’enfouissement en profondeur des déchets radioactifs les plus dangereux.

    Pour cela, elle a besoin que le projet soit déclaré d’utilité publique afin de pouvoir s’assurer de disposer de tous les terrains nécessaires, quitte à exproprier. Du 15 septembre au 23 octobre 2021, une enquête publique est ouverte. Qu’on choisisse ou pas de participer à la procédure, cette temporalité est l’occasion de s’exprimer pour dire NON à ce projet dément.

    Cigéo, ce serait près de 300 km de galeries à 500m de profondeur, 270 hectares d’installations de surface, sans compter tout ce qui accompagne le site : une voie ferrée dédiée, un transformateur ...

    Ce sont également des risques importants pointés depuis des années par les opposant.es, que l’Autorité environnementale, instance indépendante, a souligné à son tour en janvier 2021: risque d’incendie souterrain, risque de rejets en surface importants, impossibilité de récupérer les déchets en cas de problème, menace pour les eaux souterraines...

    C’est aussi un projet imposé à un territoire, malgré les pétitions, demandes de référendum, manifestations... à coup de millions d’euros pour acheter les conscience et de répression des opposant.es.

    En août 2020, l’Andra a déposé auprès du gouvernement son dossier de demande de Déclaration d’Utilité Publique (DUP), qui est actuellement en cours d’instruction. Si le projet est déclaré d’utilité publique, l’Andra pourra alors commencer les expropriations pour se saisir des 120 hectares de terrain qui lui manquent

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  • Les traditions doivent-elles se perpétuer ?

    Une activité traditionnelle n'est ni bonne ni mauvaise du simple fait qu'elle existe depuis des générations. Maintenir une pratique ancestrale ne peut se justifier que si elle représente un intérêt culturel ou économique, et qu'elle se trouve compatible avec les valeurs éthiques actuelles.

    L'exemple récent d'un massacre de masse de dauphins illustre tragiquement le non-sens d'une tradition maintenue coûte que coûte. Voici la réaction de Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France à cet événement :

    "Le massacre innommable de la nuit dernière est un crime contre le Vivant et une honte pour l'Humanité."

    Hier soir, un super pod de 1428 dauphins à flancs blancs a été repéré au large de l’archipel. Le responsable local des grinds en charge d’autoriser ou non les chasses n’a pas été informé. C’est donc sans son accord qu’un autre responsable, pourtant non habilité à permettre ce grind, a donné l’autorisation d’encercler puis de faire parcourir plus de 40 kilomètres à ce groupe de 1428 dauphins pour les rabattre sur une plage et les tuer sans en épargner un seul dans un chaos sans pareil.

    Il s’agit du pire massacre documenté aux îles Féroé. Certains dauphins ont été broyés par les pales des bateaux, d'autres ont été découpés vivants...

    Un massacre effroyable qui a poussé des locaux à dénoncer le responsable de ce massacre qui a coûté la vie à 1428 dauphins. Des voix commencent à s’élever sur ces îles où très peu s’exprimaient sur ce sujet jusqu’à maintenant.

    Le responsable local a annoncé qu’il n’aurait jamais autorisé ce grind s’il avait été mis au courant.

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  • DÉCOUVERTE DU VIEIL ÉTANG DE BAIRON EN AUTOMNE

    En automne, ce site Natura 2000 est un lieu privilégié de halte pour de nombreux oiseaux migrateurs. Venez observer cette diversité et comprendre la gestion de ce site d’intérêt communautaire.

     

    Rendez-vous

    Le 3 octobre 2021

    Parking de la digue du vieil étang - Bairon et ses environs
    Horaires : 9H à 12H
    Sortie naturaliste

    Gratuit et ouvert à tous
    Inscription : Aurélien Musu

    - 06 37 73 33 18 - 03 24 71 59 93

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  • EPR de Flamanville : une scandaleuse autorisation d’exploitation accordée à EDF

    Communiqué du réseau "Sortir du nucléaire" le 9 septembre 2021

    Par un arrêté du 30 août 2021, EDF a été autorisée à exploiter l’EPR de Flamanville, aux termes d’une procédure de consultation extrêmement contestable. Alors même que le réacteur est toujours affecté de nombreuses malfaçons, EDF poursuit sa marche forcée pour préparer son démarrage coûte que coûte. Nous dénonçons fermement cette irresponsable fuite en avant.

    Persistant à vouloir démarrer l’EPR de Flamanville fin 2022 malgré les problèmes non résolus qui l’affectent, EDF a déposé en mars 2021 son dossier de demande d’autorisation d’exploitation [1]. Censé démontrer la pertinence du projet d’un point de vue énergétique, celui-ci a été mis en consultation par le gouvernement dans le cadre de la procédure d’instruction. Ne dérogeant pas à la coutume, cette consultationa eu lieu en plein été et sur deux semaines seulement.

    D’une indigence choquante (18 pages seulement !), ce dossier mêlait informations datées, mensonges par omission et déclarations fausses. Ainsi, censée démontrer sa capacité technique, EDF mettait fièrement en avant un plan de recrutement mené entre 2008 et 2012 (!) ; mais elle faisait l’impasse sur les malfaçons répétées sur le chantier et sur le problème de perte de compétence - pourtant de notoriété publique - qui affecte toute la filière nucléaire. Le chapitre "Performances en matière de sûreté nucléaire" taisait bien sûr les multiples défauts du réacteur, qu’il s’agisse des soudures ou de la fragilité de sa cuve. Censée apporter la preuve de "l’efficacité énergétique de l’installation, comparée aux meilleures techniques disponibles à un coût économique acceptable", EDF esquivait toute comparaison de l’EPR avec les énergies renouvelables, qui aurait forcément été défavorable. En outre, elle le présentait abusivement comme une tête de série pour expliquer ses surcoûts. Elle omettait également de mentionner l’évaluation effectuée par la Cour des comptes en 2020 chiffrant la construction à 19,1 milliards d’euros.

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  • Congrès Mondial de la Nature : espoirs et déceptions

    Communiqué de FNE le 10.09.2021

    Alors que s’achève le Congrès Mondial de la Nature de l’UICN (Union Internationale de la Conservation de la Nature) à Marseille, l’heure est au bilan de ce sommet consacré à la préservation de la biodiversité. Parfois décrié, ce Congrès a permis des avancées positives : par les motions qui ont été adoptées, par le niveau d’échanges entre experts, par la visibilité donnée à ce sujet et la participation du public et des ONG, par la mobilisation de nombreux établissements publics, par l’engagement, au moins en paroles, de nouveaux acteurs, notamment les banques centrales, par la compréhension de la nécessaire combinaison entre protection de la biodiversité et lutte contre le dérèglement climatique. Mais le niveau de réponse politique à l’extrême urgence de la situation, une fois encore, est loin d’être à la hauteur des enjeux. Ce qui constitue la plus cruelle et la plus impactante des désillusions.

    Espoir numéro 1 : merci Marseille ! 

    Ce fut une grande première : le congrès était en partie ouvert au public avec notamment les Espaces Génération Nature, imposante zone de sensibilisation et d’éducation à l’écologie. Et les Marseillais ont répondu présent. 

    Avec plus de 40 conférences et tables rondes, plus de 60 bénévoles mobilisés, 13 animations dont 8 permanentes sur les espaces Génération Nature, France Nature Environnement et ses associations se sont fortement mobilisées et ont contribué à la richesse des échanges, des présentations, des activités de découverte. Avec en face un public marseillais, notamment un large public scolaire, très à l’écoute, avide d’apprendre, de comprendre et de s’engager, parfaite illustration grandeur nature de ce que nous apprend la dernière livraison de l’étude de la Fondation Jean Jaurès Fractures Françaises : l’environnement arrive désormais tout en haut des préoccupations des Françaises et des Français. Après des décennies de mobilisation, de sensibilisation et d’alertes par les scientifiques et le monde associatif, la démonstration du niveau d'attente et de conscience de l’opinion a été faite.

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  • Greenpeace a 50 ans (1971-2021)

    Les débuts de Greenpeace : une action inédite pour témoigner et s’opposer

    L’aventure de Greenpeace commence le 15 septembre 1971, lorsqu’un groupe de militants nord-américains, pacifistes et écologistes, embarque à bord d’un navire de pêche, le Phyllis Cormack, pour tenter de s’opposer aux essais nucléaires américains prévus sur l’île d’Amchitka, au large de l’Alaska.

    Cette action symbolique, audacieuse et un peu folle, eut un écho inespéré : les images de cette épopée ont fait sensation dans le monde entier, repoussant l’essai et conduisant les États-Unis à mettre un terme l’année suivante à leurs essais nucléaires sur cette zone.

    « Depuis 50 ans, Greenpeace sensibilise et lance l’alerte, avec la conviction que des citoyennes et citoyens engagés peuvent changer le monde », rappelle Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France. « Le récent rapport du GIEC ne fait que renforcer notre détermination à porter encore plus fort la voix des millions de personnes qui nous soutiennent dans le monde pour lutter contre l’urgence climatique et la perte de biodiversité. »

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  • France : Chooz : EDF redémarre un réacteur à moitié réparé

    Communiqué de "Sortir du nucléaire" le 31.08.2021

    Malgré de longs mois d’arrêt, et une attention particulière pour ses assemblages de combustible corrodés, le réacteur 2 de la centrale nucléaire de Chooz (Grand Est) a été redémarré par EDF, mais seulement à moitié réparé. C’est pourtant un système utilisé pour refroidir le combustible qui était incriminé : le système d’alimentation en eau de secours des générateurs de vapeur.

    Ce système, dit ASG, est utilisé en cas d’accident en temps normal, mais aussi pendant les arrêts et les redémarrages des réacteurs nucléaires car lors de ces phases, ce sont les générateurs de vapeurs  [1] qui assurent le refroidissement de la cuve et du combustible qu’elle contient. C’est par ce système que la puissance thermique produite est évacuée. C’est d’ailleurs pourquoi, en cas de problème sur ce circuit ASG qui dure plus de 3 jours, la puissance du réacteur doit être baissée et le réacteur ramené dans un état où son refroidissement n’est pas assuré par les générateurs de vapeur. Car sans évacuation de cette puissance produite par le réacteur, sans refroidissement, c’est l’explosion assurée.

     

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