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écologie - Page 69

  • Rapport du GIEC : l'état d'urgence climatique

    Communiqué de FNE le lundi 09 août 2021

    Qu’apprend-on de nouveau du dernier rapport du GIEC sur le climat ? Pas grand-chose. Le dérèglement climatique continue. Les effets dévastateurs se font ressentir. L’avenir s’assombrit. Autant d’éléments qui sont connus depuis longtemps, tout comme les causes de ce dérèglement.

    C’est sur la compréhension de l’être humain que ce rapport interroge le plus : alors que les mécanismes du réchauffement climatique anthropique sont compris depuis plus d’un demi-siècle, alors que l’on sait ce qui doit être fait pour l’arrêter, les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître, amplifiant la catastrophe à venir. L’état d’urgence climatique est là. Il est vital d’en prendre la mesure.

    Une urgence vitale

    Par où commencer ? Les fontes record de glaces au Groenland ? La Sibérie, le Canada, la Grèce, la Turquie, la Californie en feu ? Les pluies torrentielles en Allemagne, en Belgique et en Chine ? La famine à Madagascar ?

    L’humanité se prend de plein fouet les premiers effets du dérèglement climatique qu’elle a causé. Or ces effets ne sont en aucun cas une surprise. Ils sont prévus, anticipés, annoncés depuis des décennies par les scientifiques. Si l’on se retourne sur les 50 dernières années d’évolution du climat, deux constantes apparaissent :

    • Toutes les prévisions des climatologues se sont révélées justes.
    • Toutes les promesses de réduction des émissions de gaz à effet de serre ont été bafouées.

    En 2022, l’humanité battra un nouveau record d’émissions de gaz à effet de serre. Le rapport du GIEC manque de mots pour alerter sur le danger d’extinction de l’espèce humaine. Tout simplement. Et pourtant, rien ne bouge.

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  • Réforme de la gestion des risques climatiques: le monde paysan, grand perdant!

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 28.07.2021

     Le député Frédéric Descrozaille a remis hier au Ministre de l'agriculture son rapport sur l'avenir des indemnisations climatiques en agriculture, après une concertation de sept semaines avec les parties prenantes. Mais cette proposition, qui consiste à démanteler le dispositif public des calamités agricoles au profit de l'assurance privée, emmène l'agriculture droit dans le mur.

    Non seulement il n'est prévu aucune prise en compte de la baisse du potentiel de production liée au changement climatique, mais cette réforme supprimera surtout les indemnisations de la moitié de l'agriculture française à l'horizon 2030 ! Renforçant de ce fait les inégalités qui traversent le monde agricole... Ainsi, seuls bénéficieront de cette réforme les productions générant déjà un revenu élevé et les agricultrices et agriculteurs déjà en capacité de s'assurer (en viticulture et grandes cultures en particulier). Il est remis à plus tard les questions sur les productions pas assurables et déjà mal couvertes par les calamités – tout en reconnaissant leurs spécificités.

    Cette moitié délaissée de l'agriculture française n'aura même plus aucun accès aux aides à l'investissement, puisqu'elles seront désormais conditionnées à la souscription à une assurance privée.

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  • Sécheresse en Angola  six millions de personnes sous alimentées

    Publié le 27.07.2021 par Amnesty International

    Dans le sud de l’Angola, la vie de millions de personnes est menacée à cause de la sécheresse. Déplacements de population, malnutritions et pauvreté : voici les conséquences dévastatrices du dérèglement climatique.

    Dans le sud de l’Angola, des millions de personnes sont au bord de l’inanition. Elles sont victimes à la fois des effets dévastateurs du dérèglement climatique et de l’affectation de terres à l’élevage commercial de bétail.

    La création d’élevages commerciaux de bétail sur des terres communautaires ont chassé des populations pastorales de leurs terres depuis la fin de la guerre civile, en 2002. Ainsi, une grande partie de la population s’est retrouvée en situation d’insécurité alimentaire, ce qui a ouvert la voie à une crise humanitaire dans la mesure où la sécheresse aiguë persiste depuis plus de trois ans. La pénurie d’eau et de nourriture ne fait que s’accentuer, obligeant des milliers de personnes à fuir vers la Namibie voisine.

    Pour survivre, la fuite vers la Namibie

    Les populations des provinces de Cunene et de Huíla sont frappées de plein fouet par la sécheresse persistante. La saison des pluies 2020-2021 ayant été anormalement sèche, il est probable que la situation empire grandement dans les mois à venir. Cette sécheresse est la pire depuis 40 ans.

    Elle a rendu la vie des communautés pastorales traditionnelles très difficile et la faim a conduit des milliers de personnes à traverser la frontière avec la Namibie depuis le début de mars 2021.

    En mai 2021, des ONG angolaises ont rapporté que plus de 7 000 Angolais, principalement des jeunes et des femmes avec enfants, avaient fui vers la Namibie. Un nombre de « déplacés climatiques » qui ne cesse d’augmenter.

    Le manque de ressources et la sécheresse poussent ces personnes à migrer dans une tentative désespérée de survivre. Un phénomène qui n’est pas près de s’améliorer car, selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), « l’intensité des sécheresses continueront d’augmenter, en particulier dans le bassin méditerranéen et en Afrique australe ».

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  • Maison de la Nature de Boult-aux-Bois

     

    En août, plusieurs animations vous sont proposées par la Maison de la Nature ; il s'agit à chaque fois d'une balade en forêt à la découverte, entre autres, des arbres remarquables que l'on peut trouver dans nos bois et leur histoire...

    - mercredi 11 août de 14h à 17h : découverte de la forêt de Boult-aux-Bois + arrêt au Hêtre Éléphant pour vous conter son histoire !

    - mercredi 18 août de 14h à 17h : découverte de la forêt de Boult-aux-Bois + arrêt au Gros Chêne pour vous conter son histoire !

    - mercredi 25 août de 14h à 17h : découverte de la forêt de Boult-aux-Bois + arrêt à l'Orme Lisse pour vous conter son histoire !

    Toutes ces sorties sont gratuites, car financées par la Région Grand Est

    Info et réservation (obligatoire) de préférence à maisonnatureboult@gmail.com sinon au 0324302498.

    N.B. : le pass sanitaire ne sera pas demandé, car nous appliquons une jauge de 25 participants environ, mais en respectant toujours les gestes barrières

    Au plaisir de partager avec vous ces petites balades nature !

    Merci et à bientôt !

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  • EPR de Taishan : une situation toujours inquiétante… et de nombreuses questions !

    Communiqué du Réseau  "Sortir du Nucléaire" le 26 juillet 2021.

    Plus d’un mois après le signalement d’une situation radiologique inquiétante sur le réacteur n°1 de l’EPR de Taishan liée à la détection d’assemblages de combustible non étanches contaminant le circuit primaire, la situation reste préoccupante.

    Ce jeudi 22 juillet 2021, dans un communiqué publié suite à un conseil d’administration avec son partenaire chinois CGN [1], EDF a indiqué qu’après avoir pris connaissance des données qui lui ont été transmises, « les paramètres radiochimiques de l’eau du circuit primaire demeurent en-deçà des seuils réglementaires en vigueur ». Mais selon les informations du Parisien, le seuil autorisé de concentration des gaz radioactifs dans le circuit primaire à Taishan est plus de deux fois supérieur au seuil français, et cette concentration ne cesse d’augmenter [2]. EDF a précisé que si une telle situation survenait en France, le réacteur serait mis à l’arrêt.

    Mais l’entreprise TNPJVC, qui gère l’EPR de Taishan et dont EDF est actionnaire à 30 %, n’a apparemment pas l’intention d’arrêter le réacteur. Quant à l’Autorité de sûreté nucléaire chinoise, plutôt que de demander la mise à l’arrêt du réacteur, elle aurait, selon les informations de CNN, multiplié par deux les seuils de rejets autorisés début juin, sans que la valeur de ces seuils ne soit connue [3]. Cette fuite en avant de l’exploitant et de l’Autorité de sûreté chinoise est particulièrement inquiétante, laissant craindre des risques pour les riverains et surtout pour les personnes qui travaillent sur le site.

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  • Festival Les Bure’lesques, partie remise !

    Tout était prêt ou presque pour faire des Bure’lesques 2021 une attendue, riche et foisonnante nouvelle édition de notre festival. Comme les années passées, de nombreux artistes, conférenciers, cinéastes, technicien.ne.s, acteurs locaux avaient répondu présent.es pour nous apporter leur énergie créative, leurs expertises indispensables ou leurs témoignages vivants. Les cuisines collectives et la bière locale étaient comme toujours au top, une belle équipe avait travaillé du pinceau pour concocter une signalétique d’enfer. Les chapiteaux avaient leur place toute prévue sur la vaste prairie qu’un paysan mettait à notre disposition. Sans compter le soutien des maires des deux communes qui nous accueillaient au bord de la Saulx, cette rivière que Cigéo -si cet invraisemblable projet de méga-poubelle atomique obtient le feu vert un jour-, mettrait en péril…

    Nous attendions ce moment avec impatience et envie, mais l’actualité en a décidé autrement. Nous étions prêts pour mettre en place un protocole garantissant les gestes barrières. Notre événement n’était jusque là pas concerné par le pass sanitaire car en dessous de la jauge de 1000 festivaliers en simultané. Mais l’abaissement soudain de la limite à 50 personnes nous contraint à utiliser le pass sanitaire. Nous refusons de contrôler le public, notre événement étant ouvert à tou.te.s. Le dispositif imposé aurait mis à mal l’essence même du festival qui repose sur la convivialité et les festivités.

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  • Consultation publique : pour la suspension de la chasse de la Tourterelle des bois

    La LPO vous invite à participer à la consultation avant le 7 août 2021.

    Le Ministère de la transition écologique et solidaire vient de soumettre à la consultation du public un projet d’arrêté visant à suspendre la chasse de la Tourterelle des bois jusqu'au 30 juillet 2022. La LPO donne un avis favorable à ce projet d’arrêté et vous invite à y participer. Voici quelques éléments pour vous y aider.

    Selon le suivi des oiseaux communs, la tourterelle a perdu 50% de ses effectifs entre 2001 et 2019. Nos observateurs à la Pointe de Grave en dénombraient 44 000 en migration au printemps 2004, et depuis c’est la chute libre jusqu’à 3 789 seulement sont passées en 2021 ! L’espèce figure sur la Liste Rouge des espèces menacées de l’UICN au niveau mondial.

    D’après l’ONCFS les chasseurs français en abattaient encore plus de 90 000 par an il n’y a pas si longtemps (dernières données saison 2013-2014).

    L’arrêté ministériel qui autorisait la chasse de 17 460 pour la saison 2020/2021 (sous prétexte de "gestion adaptative")  a été suspendu par une ordonnance du Conseil d’Etat en date du 11 septembre 2020. Le jugement sur le fond est attendu, ainsi que celui de la saison 2019-2020 qui autorisait la destruction de 18 000 tourterelles.

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