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écologie - Page 49

  • Suspendons la chasse de trois espèces d’oiseaux menacées

    Le ministère de la Transition écologique et solidaire a ouvert une consultation publique concernant la chasse de trois oiseaux menacés : la tourterelle des bois, la barge à queue noire et le courlis cendré. France Nature Environnement vous invite à donner votre avis sur le site web du ministère avant le 22 juillet.

    Pourquoi faut-il se mobiliser en faveur de ces oiseaux ?

    Ces oiseaux sont menacés au niveau mondial : ils sont classés sur la Liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, un indicateur largement reconnu au plan scientifique, qui évalue le risque d’extinction des espèces à court et moyen terme. Ils sont encore plus menacés au niveau national : la Liste rouge française les a classés comme « vulnérables ».

    Chez tous nos voisins européens, la barge à queue noire et le courlis cendré sont protégés : la France est le dernier pays d’Europe où ces espèces sont encore chassables. De plus, les accords internationaux sur les oiseaux migrateurs, signés par la France, prévoient que ces espèces ne doivent pas être chassées.

    Comment participer à la consultation ?

    Rendez-vous avant le 22 juillet sur la page web de la consultation pour avoir plus d’informations, et postez votre commentaire sur la page prévue à cet effet. Il est important de personnaliser votre réponse et de ne pas faire un simple copier-coller des arguments proposés, pour que votre réponse soit bien comptabilisée lors de la synthèse de cette consultation.

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  • Place Carnot, le projet d'aménagement amendé.

    La réunion publique qui a eu lieu ce jour avait pour but de présenter le projet d’aménagement de la place Carnot, suite aux tables rondes réunies précédemment.

    Le public était peu nombreux en cette fin d’après-midi, une trentaine de personnes en comptant les élus et les salariés de la ville. P1570934.JPGS'agit-il d'un manque d'intérêt pour le sujet, ou de l'impression que les jeux étaient faits ?

    C’eut Madame Lampson (en l'absence du maire, retenu par une autre réunion) qui assurait la présentation du projet, entourée par les responsables techniques de la ville. Un professionnel a pris le rôle de l'animateur, en particulier lors des questions-réponses.

    La version présentée ce soir est modifiée par rapport à la précédente ; le nombre de places de stationnement est réduit à 88 au lieu de 112, permettant l'existence de deux espaces piétonniers en haut et en bas de la place. On n'est plus dans le tout parking, on n'est pas encore dans le tout espace vert et convivial. Ce compromis entre les deux options peut-il satisfaire tout le monde, ou ne va-t-il contenter  personne ? L'échantillon des Vouzinois présents était trop faible pour pouvoir répondre à cette question.

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    Sur le plan dévoilé ce jour, on retrouve l'aménagement du haut de place, avec la disparition de la voie de circulation. L'aménagement de la partie basse supprime les marches actuelles et crée un espace entre la rue et la zone piétonne. Les deux statues existantes sont maintenues, ainsi que les emplacements pour les food trucks.

    Sur les deux côtés de la place, des arbres seront plantés, sur les trottoirs et en limite du terre-plein central.

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    Le parc Beluriez sera redessiné pour amener les personnes vers le parking du champ de foire qui deviendrait la zone de stationnement de longue durée. La place Carnot devrait devenir un espace de parking de courte durée, avec la réactivation de la surveillance de la zone bleue.

    La place de la Paix, derrière la mairie subirait peu de modifications, ainsi que le reste du trajet vers le champ de foire.

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  • Greenpeace demande des précisions et des engagements fiables suite à l’annonce d’E. Macron concernant l’exploitation minière des abysses

    Le président E. Macron a annoncé hier soir lors de sa visite au sommet des Nations unies sur les océans à Lisbonne : « Il faut un cadre légal pour stopper l’exploitation minière en haute mer ». Greenpeace France reste très prudente et demande à la France des engagements concrets. Est-on face à une véritable prise de conscience de l’urgence de protéger les océans et donc un retournement complet de la position française sur ce sujet, ou s’agit-il d’une nouvelle entourloupe d’Emmanuel Macron qui a multiplié les effets d’annonce lors de son précédent quinquennat sans aucune mise en œuvre ?

    En effet, depuis plus d’un an, le président et le gouvernement français ont donné des signaux très clairs en faveur du développement de l’exploitation minière dans les océans via la publication de la « stratégie nationale pour l’exploration et l’exploitation des grands fonds » par le Premier ministre en mai 2021, l’abstention de la France au vote en faveur d’une résolution pour un moratoire au congrès de l’UICN à Marseille en septembre 2021, l’intégration de l’exploitation minière des océans dans la stratégie de relance 2030, ou encore son opposition à la demande de soutien de plus en plus large à un moratoire à l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM).

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  • Rapport de la Cour des comptes : l'agriculture biologique doit être davantage soutenue

    Jeudi 30 juin, la Cour des comptes a rendu public un rapport d’évaluation sur le soutien à l’agriculture biologique. Les effets positifs de l’agriculture biologique sur la santé, la biodiversité, le climat y sont bien documentés et étayés par des études référencées. Ce rapport souligne également l’insuffisance de l’action publique en faveur de cette forme d’agriculture au travers de la politique agricole commune (PAC), voire les contradictions entre les politiques publiques via le soutien à l’agriculture de haute valeur environnementale (HVE), beaucoup moins exigeante.

    Les effets positifs de l’agriculture biologique

    C’est le président de la Cour des comptes lui-même qui lors d’une conférence de presse ce jeudi 30 juin a rappelé les lacunes de l’Etat français dans le soutien au développement et au maintien de l’agriculture biologique. En dépit d’une forte croissance de la production biologique depuis 2005, la consommation reste modeste. Pourtant nous le savons, les avantages de la production biologique sont nombreux : santé des producteurs et de leurs entourages, des consommateurs, préservation de la biodiversité, de la qualité de l’eau, de l’air, des sols, bien-être animal, climat, l’influence positive de cette agriculture sur ces domaines est indéniable. Pierre Moscovici, Premier Président de la Cour des comptes, l’a d’ailleurs bien souligné ce jeudi.

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  • Barrage illégal de Caussade : nouvelle condamnation possible pour la chambre d'agriculture

    Publié le 28 juin 2022 par FNE

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    Ce triste feuilleton a commencé il y a 4 ans. La construction illégale de cette retenue d’eau en Lot-et-Garonne est le symbole de la mainmise de certains agriculteurs productivistes sur la ressource en eau, qui manque cruellement dans de nombreux endroits en France, encore cet été. Face à un Etat aux abonnés absents, le mouvement France Nature Environnement continue son combat. Nous avons demandé réparation du préjudice causé par la Chambre d’Agriculture au tribunal administratif de Bordeaux, en raison de toutes les fautes commises par cet établissement public. Le même jour, le 30 juin le tribunal se prononcera aussi sur la légalité de l’arrêté de mai 2019 qui ordonnait la suppression du barrage illégal et qui n’a jamais été mis en œuvre. L’audience se tiendra à 9h30. Dans les deux affaires le rapporteur public propose de donner raison au mouvement FNE.

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  • Canicule : pensez à aider la faune sauvage !

    Communiqué LPO le 15.06.2022

    Les températures très élevées et la précocité de l’épisode caniculaire actuel sont particulièrement dangereuses pour les animaux sauvages qui sont à cette époque de l’année encore en pleine période de reproduction et de nourrissage des jeunes. La LPO invite les amoureux de la nature à appliquer quelques gestes simples pour leur porter secours. 

    Le changement climatique s’accompagne de phénomènes météorologiques de plus en plus extrêmes qui ont des conséquences désastreuses pour la faune sauvage. Les énormes grêlons qui se sont abattus début juin sur plusieurs régions de France ont par exemple fait des milliers de morts chez les oiseaux, et détruit d’innombrables nichées. Pendant une canicule, les animaux souffrent comme nous et peinent à trouver des lieux pour s’hydrater ou se rafraîchir. Quand les températures restent élevées pendant plusieurs jours consécutifs, y compris la nuit, le risque de mortalité augmente fortement.

    Certaines infrastructures humaines, comme les routes ou les toitures, deviennent également de véritables menaces mortelles pour la faune. Le bitume peut monter à des températures telles qu’il provoque des brûlures graves chez les animaux qui traversent, et pour les oiseaux qui installent leur nid sous les toits, tels que les martinets, la chaleur devient intolérable pour leurs oisillons.

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  • Les lycéens de Masaryk s’intéressent aux Galápagos et partagent leurs découvertes

    Les activités humaines, l’introduction d’espèces exotiques et le réchauffement climatique compromettent la conservation de la faune sauvage de l’archipel des Galápagos, situé dans le Pacifique, 1000 km à l’ouest des côtes de l’Équateur. La dispersion vers les eaux marines de Toxoplasma gondii, parasite intestinal du chat, vient-il encore noircir le tableau ? C’est la question que se pose Juan Mosquera, jeune chercheur équatorien, qui conduit sa thèse de doctorat au laboratoire de parasitologie de l’Université de Reims Champagne Ardenne (URCA).

    Au premier trimestre de l’année scolaire, sa directrice de thèse, Marie-Lazarine Poulle, ingénieure de recherche rattachée au_DSC4898_DXO.jpg CERFE (Boult aux Bois) et au laboratoire de parasitologie de l’URCA, est allée aux Galápagos pour assister Juan dans la collecte de données sur les otaries. Elle était accompagnée de son fils Frantz, élève de 1er au lycée Masaryk. En contrepartie d’une autorisation d’absence exceptionnelle, il devait rendre compte quasi quotidiennement de son séjour à ses camarades du lycée, via des messages, photos et vidéos postés sur l’environnement numérique de la cité scolaire.

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