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écologie - Page 53

  • Les Ardennes plus que nature

    Ardennes plus que nature.png

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  • Ce qu’on peut retenir de cette campagne présidentielle

    Le point de vue de "Reporterre" sur la campagne présidentielle du premier tour (extraits)

    Dimanche 10 avril, les 47 millions de Françaises et Français inscrits sur les listes électorales sont appelés aux urnes. Le point final d’une campagne de plus d’un an, où l’écologie est passée à la trappe, malgré l’urgence. Alors, à deux jours du vote, voici notre boîte à outils, pour réfléchir, débattre et prendre du recul.

    1. Poussée de l’extrême droite, désunion des gauches, dérobade de Macron... le résumé de la campagne

    Après cinq années désastreuses pour l’écologie, la justice sociale et les libertés publiques, avec des citoyennes et citoyens lassés par des mois de Covid-19, la campagne présidentielle a débuté au printemps 2021, sans grande pompe.

    Dans la foulée des élections municipales et régionales, où les partis de gauche et écologistes étaient péniblement parvenus à des accords, la question de l’union des forces progressistes s’est posée. Une idée rapidement écartée par La France insoumise unie autour de Jean-Luc Mélenchon, puis par les Verts, engagés dans un scrutin interne. Même la Primaire populaire, lancée par des militants enthousiastes pour « dépasser les partis », a fait long feu. Après d’âpres négociations, un vote ayant séduit plus de 300 000 personnes et abouti à l’éphémère candidature de Christiane Taubira, une majorité de l’organisation a finalement rejoint l’Union populaire de M. Mélenchon.

    De l’autre côté du spectre politique, l’extrême droite n’a pas davantage réussi son union. Malgré tout, et en dépit d’un déni écologique manifeste, les mouvements réactionnaires de Marine Le Pen et Éric Zemmour ont poursuivi leur percée, déversant dans les médias mainstream leur ritournelle xénophobe. Insécurité et immigration ont ainsi dominé les échanges, tandis que l’écologie peinait à s’imposer comme un sujet de premier plan. En mars, elle représentait moins de 3 % du temps médiatique des prétendants à l’Élysée. Sorti cinq jours avant le premier tour, le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), enjoignant aux dirigeants une action rapide et ambitieuse pour le climat, a eu très peu d’écho.

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  • Rapport du GIEC : les solutions urgentes pour le climat

    Le GIEC vient de publier le dernier volet de son sixième rapport. Il est dédié aux solutions que l’humanité peut mettre en place pour contenir le dérèglement climatique. Mauvaise nouvelle : jamais l’espèce humaine n’avait émis autant de gaz à effet de serre que ces 10 dernières années. Bonne nouvelle : des solutions sont aujourd’hui largement disponibles, pour nous prémunir du pire, à condition d’être appliquées massivement et sans attendre. Encore faut-il que nos responsables politiques cessent de les ignorer, car notre marge de manœuvre se réduit irrémédiablement. Décryptage.

    Les gouvernements nous mènent vers un monde à +3,2 °C

    Le dernier rapport du GIEC sur le climat dévoile des chiffres alarmants qui montrent l’insoutenable apathie des responsables politiques :

    • Les gouvernements prévoient de produire d’ici 2030 deux fois plus de combustibles fossiles que ce qui permettrait de limiter le réchauffement à 1,5 °C.
    • Avec les politiques climatiques actuelles, le budget carbone restant pour limiter le réchauffement à 1,5°C sera dépassé d’ici à 2030.
    • L’humanité émet 54% de gaz à effet de serre en plus qu’en 1990, lorsque les négociations internationales sur le climat ont commencé. Si les pays développés ont fait de légers progrès, pas un seul n’est en ligne avec les efforts à poursuivre pour respecter l’accord de Paris. Leur responsabilité historique en fait pourtant les premiers à devoir montrer l’exemple : 45% des gaz à effet de serre émis depuis 1850 leur sont imputables, contre seulement 3% pour les pays les plus pauvres. 

    Nous avons les solutions pour stopper le réchauffement à 1,5°C

    Pour respecter l’accord de Paris, nous devons réduire de plus de moitié les émissions mondiales d’ici 2030. Nous avons donc huit ans devant nous. Le défi est considérable, mais tenable. Le rapport du GIEC est très clair sur les solutions à développer. Pour réduire nos émissions, les leviers les plus efficaces sont : 

    • l’énergie provenant du solaire et de l’éolien,
    • l’arrêt de la déforestation et la restauration des écosystèmes naturels,
    • une agriculture raisonnée et une alimentation basée sur les protéines végétales,
    • une meilleure efficacité énergétique, avec par exemple la rénovation thermique des bâtiments, ainsi qu’une économie généralement plus sobre.

    La plupart de ces solutions présentent des coûts économiques faibles voire nuls. Les coûts actualisés du solaire et de l’éolien sont par exemple désormais égaux ou inférieurs à ceux du charbon et du gaz.

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  • La biodiversité est en chute libre !

    Article de Thierry Brugvin publié sur le site du CADTM

    En Europe, en seulement trente ans, depuis les années 1980, on observe une chute dramatique des espèces « d’oiseaux communs, tels la perdrix grise, l’alouette des champs ou l’étourneau, une diminution massive de leurs populations » selon la revue Ecology Letters. « Ce sont les espèces dites abondantes qui seraient les plus menacées de disparaître, si cette tendance se poursuivait. (…). Par exemple, 61 % des moineaux auraient déjà disparu » et une chute de 77 % des effectifs chez la tourterelle ». Il y a même 80 % à 90 % de déclin pour les perdrix depuis le milieu des années 1990 ! [1].

    En Europe, en seulement trente ans, depuis les années 1980, on observe une chute dramatique des espèces « d’oiseaux communs, tels la perdrix grise, l’alouette des champs ou l’étourneau, une diminution massive de leurs populations » selon la revue Ecology Letters. « Ce sont les espèces dites abondantes qui seraient les plus menacées de disparaître, si cette tendance se poursuivait. (…). Par exemple, 61 % des moineaux auraient déjà disparu » et une chute de 77 % des effectifs chez la tourterelle ». Il y a même 80 % à 90 % de déclin pour les perdrix depuis le milieu des années 1990 ! [1].

    En ce qui concerne les insectes, dont dépendent les oiseaux pour se nourrir, en 27 ans, (entre 1992 et 2019), 76 % des insectes ont disparu en Europe, soit un déclin annuel de 6 % ! Or, 80 % des plantes sauvages dépendent des insectes pour la pollinisation et 60 % des oiseaux dépendent des insectes pour se nourrir rapporte Martin Sorg, de l’IWWR (Institute for Water and Wetland Research).

    Il existe « 41 % des espèces d’insectes étudiées sont en déclin, et 31 % menacées d’extinction (c’est-à-dire en déclin de plus de 30 % de la population initiale). La baisse annuelle de la biomasse d’insectes serait de 2,5 % par an dans le monde » [2]. Or, Avec + 2 °C d’élévation de la température en 2100, « la proportion d’espèces privées de plus de 50 % de leur territoire tombe à 18 % pour les insectes, 16 % pour les plantes et 8 % pour les vertébrés. Avec seulement + 1,5 °C, elle chute à 6 % pour les insectes, 8 % pour les plantes et 4 % pour les vertébrés » [3]. Solomon prévoit « l’extinction de 12 000 à 14 000 espèces vivantes avant 2100 dans un scénario optimiste (+ 1,5 à + 2,5°C) » [4], mais « il faudrait probablement multiplier par 10 ce chiffre si l’on tient compte des autres crises et des interactions entre les espèces » [5].

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  • [Action Greenpeace] A Flamanville, intrusion et blocage du chantier de l’EPR

    Ce matin, à 5h15, une quinzaine de militants et militantes de Greenpeace France se sont introduits sur le chantier de l’EPR à Flamanville et ont bloqué son entrée pour dénoncer la volonté d’Emmanuel Macron et d’autres candidat·es à l’élection présidentielle de construire de nouveaux réacteurs EPR, au mépris des risques et des incertitudes liés au nucléaire.

    A l’intérieur du site, des activistes se sont postés à quelques dizaines de mètres du bâtiment réacteur pour brandir une banderole portant le message « Nucléaire : Macron irresponsable ». Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, a été arrêté lors de cette intrusion. Un camion affichant « + d’EPR = + de fiascos » bloque l’entrée du chantier et deux activistes y sont accrochés. Deux structures en métal de 5 mètres de haut auxquels sont suspendus deux grimpeurs de Greenpeace, pourvus de banderoles « Pour la paix, ni fossiles, ni nucléaire » empêchent également le passage.

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  • Mégabassines : il est urgent de se remettre autour de la table

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 29.03.2022

    Ce débat est depuis trop longtemps confisqué par les promoteurs des mégabassines du département - Coop de l'eau, chambre d'agriculture, FDSEA79 - soutenus par les choix de l'actuel gouvernement autocrate. L'absence de transparence qui règne depuis le début dans ce dossier doit cesser.

    Nous sommes conscients de l'importance de l'irrigation. Nous ne sommes pas opposés par principe au stockage de l'eau, comme le caricaturent les promoteurs des mégabassines. Mais c'est bien contre un stockage de l'eau qui conforte un modèle agricole prédateur et accapareur que nous luttons.

    L'eau doit servir un modèle agricole pérenne, qui tienne compte des enjeux de transition agro-écologique et qui s'adapte à eux. Non l'inverse. C'est bien cela que nous opposons aux prometteurs des mégabassines, même si nous savons que des paysans qui se préparent ou répondent déjà aux enjeux de demain sont impliqués dans ce projet.

    Toutes nos actions n'ont jamais visé des personnes mais bien les infrastructures liées aux projets de méga-bassines, au système agro-industriel qui accapare l'eau.

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  • Le mouvement Connaître et Protéger la Nature (CPN), issu de la Hulotte, fête ses 50 ans

    Il y a 50 ans Pierre Déom créait dans les Ardennes le tout premier club CPN... Que de chemin parcouru depuis !

    Le mouvement Connaître et Protéger la Nature (CPN), issu de La Hulotte, fête ses 50 ans cette année. A cette occasion, nous organisons un évènement partenarial, avec la Maison de la Nature, le dimanche 03 avril, à Boult-aux-Bois (08).

    Au programme :

    - de 10h30 à 12h30 : une table ronde sur le bilan et les perspectives de l'éducation à la nature, animée par une journaliste de France Bleu Champagne-Ardenne, Pauline Godart. Y participeront des figures locales de l'éducation à l'environnement : Pierre Déom (La Hulotte), Philippe Vauchelet (Société d'histoire naturelle des Ardennes), Jean-Paul Davesne (Nature et avenir), Claude Maireaux (Maison de la nature), Frédéric Mathias (maire de Boult-aux-Bois) , deux représentants de la Fédération des CPN : Amélie Sander et François Lenormand, ainsi qu'un invité d'honneur, Louis Espinassous.

    L'accès à la table ronde se fera uniquement sur inscription, via le lien suivant : https://www.helloasso.com/.../table-ronde-l-education-a...

    - de 14h00 à 17h00 : des stands associatifs et animations nature ouverts à tous

    avec notamment : la FCPN, la Maison de la Nature, La Hulotte, Nature et Avenir, la MARS, le Conservatoire d'Espace Naturel, les Editions Noires Terres, la Communauté de communes et l'Office du Tourisme, le Parc naturel régional des Ardennes… Louis Espinassous proposera également une animation nature.

    Entrée libre

    Restauration : repas tiré du sac, buvette et restauration sucrée à partir de 12h30




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