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écologie - Page 55

  • Canicule : pensez à aider la faune sauvage !

    Communiqué LPO le 15.06.2022

    Les températures très élevées et la précocité de l’épisode caniculaire actuel sont particulièrement dangereuses pour les animaux sauvages qui sont à cette époque de l’année encore en pleine période de reproduction et de nourrissage des jeunes. La LPO invite les amoureux de la nature à appliquer quelques gestes simples pour leur porter secours. 

    Le changement climatique s’accompagne de phénomènes météorologiques de plus en plus extrêmes qui ont des conséquences désastreuses pour la faune sauvage. Les énormes grêlons qui se sont abattus début juin sur plusieurs régions de France ont par exemple fait des milliers de morts chez les oiseaux, et détruit d’innombrables nichées. Pendant une canicule, les animaux souffrent comme nous et peinent à trouver des lieux pour s’hydrater ou se rafraîchir. Quand les températures restent élevées pendant plusieurs jours consécutifs, y compris la nuit, le risque de mortalité augmente fortement.

    Certaines infrastructures humaines, comme les routes ou les toitures, deviennent également de véritables menaces mortelles pour la faune. Le bitume peut monter à des températures telles qu’il provoque des brûlures graves chez les animaux qui traversent, et pour les oiseaux qui installent leur nid sous les toits, tels que les martinets, la chaleur devient intolérable pour leurs oisillons.

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  • Les lycéens de Masaryk s’intéressent aux Galápagos et partagent leurs découvertes

    Les activités humaines, l’introduction d’espèces exotiques et le réchauffement climatique compromettent la conservation de la faune sauvage de l’archipel des Galápagos, situé dans le Pacifique, 1000 km à l’ouest des côtes de l’Équateur. La dispersion vers les eaux marines de Toxoplasma gondii, parasite intestinal du chat, vient-il encore noircir le tableau ? C’est la question que se pose Juan Mosquera, jeune chercheur équatorien, qui conduit sa thèse de doctorat au laboratoire de parasitologie de l’Université de Reims Champagne Ardenne (URCA).

    Au premier trimestre de l’année scolaire, sa directrice de thèse, Marie-Lazarine Poulle, ingénieure de recherche rattachée au_DSC4898_DXO.jpg CERFE (Boult aux Bois) et au laboratoire de parasitologie de l’URCA, est allée aux Galápagos pour assister Juan dans la collecte de données sur les otaries. Elle était accompagnée de son fils Frantz, élève de 1er au lycée Masaryk. En contrepartie d’une autorisation d’absence exceptionnelle, il devait rendre compte quasi quotidiennement de son séjour à ses camarades du lycée, via des messages, photos et vidéos postés sur l’environnement numérique de la cité scolaire.

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  • Sécheresse : la centrale nucléaire de Saint-Alban tourne au ralenti

    La série noire continue pour EDF. Déjà,  EDF est confronté à des sérieux problèmes de corrosion sur certains réacteurs "classiques" en France. Un phénomène qui l'a conduit à mettre à l'arrêt 12 réacteurs ( entre autres à Chooz) alors qu'une partie de son parc est déjà à l'arrêt en raison du report de programmes de maintenance provoqué par la crise sanitaire. Résultat : 27 réacteurs sont aujourd'hui à l'arrêt, quasiment la moitié du parc nucléaire français(source "La Tribune").

    La sécheresse et la vague de chaleur précoces ont diminué le débit du Rhône. Or, les centrales nucléaires sont de grosses consommatrices d'eau pour leur refroidissement. "Reporterre " nous précise les conséquences de ce phénomène.

    Depuis début juin, la centrale de Saint-Alban n’a pas pu fonctionner normalement. Dans un communiqué, EDF explique que « les récents épisodes de chaleur et de sécheresse ont eu un impact sur la température et le débit du Rhône. Ce phénomène a conduit EDF, pour respecter la réglementation relative aux rejets thermiques, à réduire ponctuellement la production de certaines unités. » L’entreprise ajoute que « ces manœuvres sont réalisées en accord avec le gestionnaire du réseau national d’électricité et n’ont aucune conséquence sur la sûreté des installations ».

    Il n’empêche que la situation, si tôt dans la saison, est inédite. Elle se restreint d’habitude aux épisodes de fortes canicules au cœur de l’été. En août 2018, EDF avait ainsi mis totalement à l’arrêt l’un des réacteurs de la centrale, pour cause de coup de chaud estival. Et éviter dès lors de rejeter de la chaleur dans une eau du Rhône qui atteignait déjà les 28 °C.

    Dans une enquête, Reporterre a déjà montré comment la multiplication de ces évènements extrêmes, du fait du réchauffement climatique, pourrait contribuer à fragiliser la filière. Le difficile accès à l’eau lié au changement climatique rend le nucléaire plus vulnérable à l’avenir.

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  • Pour une politique alimentaire et agricole, le gouvernement doit mettre en place la sécurité sociale de l'alimentation

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 10.06.2022

    Le gouvernement vient d'acter la création d'une « indemnité inflation » pour la rentrée de septembre. Exit donc pour le moment le « chèque alimentaire » !? Sa création serait pour plus tard, à l'occasion du débat du projet de loi de finances 2023. Ce projet de « chèque alimentaire » a fait émerger des propositions multiples et variées, parfois non sans opportunisme. Les intentions du gouvernement restent floues : aide financière ponctuelle à destination des plus « modestes », ciblage ou non des produits concernés par ce chèque - fruits et légumes, produits issus de circuits courts, sous signe de qualité, d'origine France…

     

    Si ces débats ont le mérite de pointer un défaut d'accès universel à une alimentation de qualité et une explosion de la précarité alimentaire (+ 50 % de bénéficiaires de l'aide alimentaire entre 2018 et 2020*), ce n'est en aucun cas une politique publique de l'alimentation et encore moins une politique agricole remettant au cœur des débats l'enjeu de la rémunération paysanne. Si cette question n'est pas abordée, il sera illusoire d'espérer renouveler les générations de paysans et paysannes et donc de permettre à chacun et chacune de manger en quantité et qualité. La Confédération paysanne regarde donc avec circonspection ce projet.

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  • Pas de nouveau(x) réacteur(s) nucléaire(s) à la centrale de Chooz

    Article publié par "Sudinfo-la Meuse" jounal belge.

    Le 24 mars dernier, des élus des Ardennes françaises ont adressé un courrier à Emmanuel Macron, l’enjoignant d’étudier la possibilité de construire un ou plusieurs réacteurs nucléaires supplémentaires sur le site de la centrale de Chooz. Jean-Marc Delizée (PS) a questionné, ce mercredi en commission Sécurité, la ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden (CD&V), pour obtenir davantage d’informations à ce propos.

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  • Les nicheurs des cours d'eau

    Durée : 3h Venez découvrir l'écologie des oiseaux nicheurs des cours d'eau.Sortie guidée et commentée par le Regroupement des Naturalistes Ardennais. Départ à 9h - Sortie gratuite - Réservation obligatoire (places limitées).Org : Communauté de Communes de l'Argonne Ardennaise 

    La vallée de l’Aisne accueille la nidification d’une grande diversité d’oiseaux rares et menacés. En tant qu’usagers des cours d’eau (naturalistes, pêcheurs, agriculteurs…), il nous est très important de mieux connaître ces habitants dans le but de pratiquer nos activités respectives sans nuire à la biodiversité.

    Dimanche 5 juin 2022
    Rendez-vous : Salle polyvalente — Vaux-lès-Mouron
    Horaires : 9h00-12h00
    Sortie naturaliste
    Gratuit et ouvert à tous
    Inscription : Aurélien Musu — 06 37 73 33 18 — 03 24 71 59 93

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  • Le Conseil d’Etat met un coup d'arrêt à la chasse du Grand Tétras

    Saisi par des associations de protection de la nature, dont le mouvement France Nature Environnement*, le Conseil d’Etat impose un moratoire de cinq ans sur la chasse du Grand Tétras (tetrao urogallus l., 1758), un oiseau classé « vulnérable » sur la liste rouge française des espèces menacées. Malgré le déclin de ses effectifs, cette espèce était encore chassable récemment dans les Pyrénées. Notre victoire obtenue ce 1er juin 2022 auprès du conseil d’état est le couronnement d’un combat juridique de longue haleine en faveur de l’avifaune de nos montagnes, et de la biodiversité plus largement.

    Le couronnement d’un long combat associatif pour la protection du Grand Tétras

    Constatant le déclin de l’espèce et l’inaction des pouvoirs publics, sept associations, dont FNE Midi-Pyrénées et FNE (France Nature Environnement), se sont vues obligées de saisir le Conseil d’État. Par une décision du 1er juin 2022, celui-ci vient d’ordonner au ministère de l’écologie d’imposer d’ici le 15 juillet 2022 un moratoire de cinq ans sur la chasse du Grand Tétras, afin de respecter ses obligations nationales et européennes en matière de protection de la biodiversité. Nos associations sont satisfaites de cette décision et appellent en outre le ministère de l’écologie à prendre rapidement des mesures fortes pour stopper le déclin du Grand Tétras.

    Cette nouvelle victoire s’inscrit dans une mobilisation de long terme pour préserver cette espèce et un long combat juridique commencé en 2008. Depuis 14 ans, 55 succès juridiques ont été obtenus inlassablement par notre mouvement associatif contre la chasse de cette espèce dans les départements pyrénéens (Ariège, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Pyrénées Orientales).

    En dépit de ces victoires successives et donc de ces annulations répétées, année après année, certains préfets des Pyrénées s’obstinaient à reprendre des arrêtés illégaux chaque automne, sous la pression du monde cynégétique, tandis que le ministère de l’écologie demeurait silencieux face aux appels des associations et refusait de prendre des mesures pour mettre fin à la chasse du Grand Tétras sur tout le massif pyrénéen.

    La décision du Conseil d’État vient suspendre, pour 5 ans au moins, ce scénario incompréhensible.

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