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écologie - Page 51

  • Nucléaire : les 4 convictions de l'ASN

    Rapport%20ASN%202021.jpgA l'occasion de la présentation de son rapport sur l’état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France en 2021, l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a mis en avant 4 convictions. Ces remarques constituent des mises en garde sérieuses sur une poursuite de l'utilisation des centrales nucléaires, étant donné les difficultés majeures rencontrées actuellement par la filière nucléaire.

    Nous reproduisons ci-dessous ces réflexions :

     

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  • Sécheresse : l'irrigation augmente alors que la ressource en eau diminue

    Communiqué de FNE le 18.05.2022

    Lors de la réunion du Comité d’Anticipation et de Suivi Hydrologique (CASH) du 18 mai 2022, France Nature Environnement alerte sur l’augmentation de l’irrigation en France. Les chiffres du Recensement Général Agricole 2020 qui viennent de paraître sont éloquents : la surface agricole utile diminue, mais la part de surface agricole utile irriguée augmente, partout, dans toutes les régions. Les parcelles jusque-là en agriculture pluviale sont peu à peu converties à l’irrigation. À l’heure où la sécheresse touche tout le territoire, ces transformations de l’agriculture ajoutent des pressions sur une ressource en eau déjà gravement menacée.

    Chiffres 2020 sur l’irrigation : une augmentation préoccupante

    Selon les chiffres du Recensement Général Agricole 2020, l’irrigation a augmenté dans toutes les régions de France. En France métropolitaine, on constate une augmentation de 14 % de la surface irriguée entre 2010 et 2020. Certaines régions déjà en grand déficit hydrique augmentent ainsi la pression sur leurs ressources. Par exemple la région Occitanie, qui connaît déjà de grandes difficultés dans la gestion de l’eau, voit une augmentation de 12,90 % de sa surface agricole utile irriguée. D’autres régions commencent à prendre cette direction. C’est le cas des Hauts-de-France, où l’irrigation explose : à surface agricole utile quasi constante, l’irrigation a augmenté de près de 78 %.

    La double particularité de l’usage irrigation est qu’il est concentré sur l’été, c’est-à-dire durant les mois où la ressource est la moins disponible, et que l’eau prélevée ne retourne pas dans les milieux aquatiques, comme c’est le cas par exemple des prélèvements eau potable, puisqu’elle est utilisée par les cultures arrosées. Ces prélèvements ont donc un impact beaucoup plus fort sur une ressource en eau fragilisée, et pour cela ils doivent être gérés dans un cadre collectif, inexistant dans de nombreux territoires.

    Le Varenne agricole qui a présenté sa feuille de route le 1er février s’est basé sur des données d’irrigation périmées, datant de 2010 ! Or les données de 2020, curieusement inutilisées, montrent une évolution préoccupante : la surface agricole se réduit, mais les parcelles restantes ont tendance à se convertir à l’irrigation, impactant nécessairement les ressources en eau des territoires. De nombreuses questions se posent : quelles sont les principales cultures arrosées ? Où sont les données publiques sur les nouveaux prélèvements ? Quel est le contrôle des volumes prélevés ? Comment éviter les risques de déséquilibre déjà observés sur 1/3 du territoire français ?

    Pour Florence Denier-Pasquier, administratrice FNE et spécialiste de la gestion quantitative de l’eau : “La sécheresse actuelle nous oblige à regarder la situation en face. Il y a un vrai risque que les cumuls de nouveaux prélèvements pour l’irrigation soient incompatibles avec l’effondrement des ressources en eau disponibles. Le changement climatique évolue vite et il est urgent d’avoir une politique beaucoup plus cohérente de gestion quantitative de l’eau, fondée sur des données à jour.» 

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  • Top 7 des arguments pour aller voter aux élections législatives

    Communiqué d'Alternatiba

    Pendant la campagne des législatives et au-delà, nous nous attelons à construire un mouvement de masse, populaire et non-violent, pour changer le système et pas le climat. Cela passe par nous mobiliser dans la rue, mais également dans les urnes ! Les élections législatives sont une opportunité importante pour obtenir un contre-pouvoir face aux politiques mortifères d’Emmanuel Macron. A nous de construire la suite et nous préparer pour les 5 ans à venir. Les 12 et 19 juin prochain auront lieu les élections législatives, cruciales pour l’avenir démocratique de notre pays. Ces élections enregistrent un trop fort taux d’abstention depuis les 30 dernières années, et pourtant elles permettent de reprendre de manière locale le pouvoir national. C’est pourquoi, dans cet article, tu vas trouver 7 arguments afin de convaincre toi et tes proches de se rendre aux urnes afin d’élire les député·es qui vont nous représenter les 5 prochaines années.

    Argument 1

    Pour avoir une Assemblée Nationale sociale et écologique, avec un maximum de député·es qui portent nos valeurs (577 sièges en tout). C’est à nous d’élire des député·es qui défendent la justice sociale et climatique. Ces élections permettent d’assurer un contre-pouvoir législatif qui remettrait au centre les questions écologiques et sociales. 

    Argument 2

    Pour faire adopter des lois en faveur d’un monde plus juste et soutenable ou au contraire, de bloquer l’adoption de lois climaticides ou discriminatoires : ces pouvoirs appartiennent aux député·es. Et en plus, ce sont les député·es qui font des propositions de lois : si nous voulons des lois efficaces pour lutter contre le dérèglement climatique et les discriminations, élisons des député·es qui défendent la justice climatique et sociale. 

    Argument 3

    Pour que l’écologie et la justice sociale pèsent sur ce scrutin : ces élections enregistrent un fort taux d’abstention depuis plus de 30 ans. Le 18 juin 2017, lors du second tour des dernières législatives, 57,36 % des électeurs et électrices inscrit·es ne se sont pas rendu·es aux urnes. Ne laissons pas les autres décider pour nous, votons pour des député·es avec des valeurs fortes en faveur du climat et de la justice sociale ! 

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  • Air pur, commerces préservés... À Nancy, les atouts de la piétonisation

    Extraits de l'article de "Reporterre"

    Une partie du centre-ville de Nancy va être piétonnisé. Une étude montre que, contrairement à ce que pensent les commerçants, leurs clients viennent avant tout à pieds.

    Au même titre que Nantes, Paris, Montpellier ou Strasbourg, déjà engagées dans une démarche de réduction de l’usage de la voiture, une partie du centre-ville de Nancy (Meurthe-et-Moselle) va être piétonnisée de façon pérenne à partir du 15 septembre 2022. Voilà ce qui a été validé par le conseil municipal nancéien le 9 mai, entérinant ainsi une proposition soutenue par son maire socialiste Mathieu Klein.

    Ce nouvel aménagement de la deuxième plus grande ville de Lorraine, semblable au « chemin piéton » déjà expérimenté durant l’été 2021, a plusieurs objectifs : « améliorer le cadre de vie », « diminuer les nuisances sonores » et bien sûr « réduire la pollution ». Car, indique Greenpeace, « la manière la plus efficace d’améliorer la qualité de l’air dans nos villes (est de) réduire les émissions de polluants atmosphériques liées au transport routier »

    Avant le conseil municipal devant statuer sur ce projet de piétonisation et son périmètre d’application, habitants et commerçants ont participé à deux consultations, en mars et avril. Comme le rapportent France Bleu sud Lorraine et L’Est républicain, certains commerçants, fragilisés par la crise sanitaire, craignent de voir leur chiffre d’affaires baisser et pointent des mesures compensatoires (places de stationnement, transports en commun…) insuffisantes. 

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  • Législatives : la démarche d’union de la NUPES doit se traduire en avancées pour les droits des paysan.nes

    Communiqué de la Confédération paysanne le 12.05.2022

    Lors de la campagne présidentielle, la Confédération paysanne a appelé à rompre avec les politiques libérales qui font disparaître et s'appauvrir les paysan.nes depuis des décennies. Le triptyque « robotique-numérique-génétique » qui sera la boussole agricole du nouveau quinquennat d'Emmanuel Macron ne résoudra rien, bien au contraire. Il rendra les paysan.nes encore plus dépendant.es et captif.ves vis-à-vis de l'agro-industrie.

     

    Au vu de la situation exceptionnelle - urgence agricole et alimentaire, climatique, démocratique et sociale - la Confédération paysanne apporte son soutien à la démarche de laNouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (NUPES), la plus à même d'offrir des perspectives de nouveaux droits sociaux et paysans et de mettre en œuvre la transition agroécologique.

    Cette démarche d'union des forces progressistes, porteuse d'ambition sociale et écologique et le développement des services publics ne doit pas s'arrêter à un accord électoral. Elle doit se traduire en propositions fortes pour que cette ambition ne s'arrête pas aux portes des villes.

    L'enjeu économique de protection des paysan.nes et l'enjeu climatique ne doivent donc plus être pensés séparément, comme des propositions slogans, mais articulés dans un projet systémique de transformation de notre modèle agricole et alimentaire en rupture avec les politiques libérales.

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  • Pour célébrer la nature !

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    Plongez-vous en pleine nature du 18 au 22 mai à l’occasion de la Fête de la nature. Plus de 1000 balades et animations gratuites sont organisées partout en France. Partenaire de l’événement, le mouvement France Nature Environnement célèbre cette nature. Et vous ?

    Pour cette 16e édition, près de 600 organisateurs (associations, collectivités, particuliers…) se mobilisent partout en France pour vous partager leur passion, leurs connaissances et leur engagement. Et cette année, pas de thématique particulière : la nature se célèbrera à travers tous les thèmes liés au vivant !

    Quelques programmations particulières seront cependant proposées : visites de jardins de particuliers, découverte de la nature en ville, invitations à écouter la nature ou encore à vivre la nature la nuit, etc.

     

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  • Croc'soleil à Boult-aux-Bois

    Vendredi dernier, la Maison d'Activités Rurales et Solidaires de Boult-aux-Bois organisait un marché festif bio et local, dit marché du Croc'local.

    Et s'il est bien un produit typiquement local dans le sud-Ardennes, c'est le soleil. C'est donc sous les rayons ardents de l'astre du jour que s'est tenu ce Croc'local-Croc'soleil.

    Une foule importante a pu découvrir les différents stands présents (de producteurs locaux), se rafraîchir et se restaurer sainement, découvrir le point lecture ou la bourse aux plantes, et profiter des concerts donnés dans la grange.

    L'ambiance était décontractée et festive, avec de nombreuses familles venues profiter de cette soirée de détente en pleine nature.

    La preuve, s'il en était besoin, qu'une animation associative peut remporter un franc succès, en s'appuyant sur ses ressources propres et avec le concours actif du réseau bio local.

    Vous trouverez ci-dessous un reportage photographique réalisé lors de cette manifestation.

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