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écologie - Page 47

  • Pas un centime de plus pour les mégabassines !

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 14.12.2022.

    Ce jeudi 15 décembre a lieu une réunion du conseil d'administration de l'Agence de l'Eau Loire-Bretagne, qui couvre un ample images?q=tbn:ANd9GcRzXfV0_iLHsyLwm3k6NzpBVAnR9o4yXMW15Q&usqp=CAUterritoire concerné par des mégabassines construites ou en projet. Celles-ci sont largement financées par de l'argent public en provenance de l'Agence de l'eau, à 70% environ. La Confédération paysanne participera donc à la mobilisation demain à partir de 11h devant l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne à Orléans.

     

    Nous dénonçons l'usage de cet argent public à des fins de privatisation de la ressource au profit d'une minorité accaparante. Par ailleurs, en finançant les méga-·bassines, l'argent public est utilisé pour maintenir un système agricole exportateur, consommateur d'intrants chimiques de synthèse et fortement consommateur d'eau pour l'irrigation. Financer des bassines ne fait qu'accélérer un peu plus le problème : certains gagneront peut-être 10 ans, 15 ans en s'accaparant l'eau et en asséchant la ressource, le temps de transmettre leur ferme ; mais au détriment de tous les autres paysan·nes installé.es ou qui souhaitent le faire. Est-ce réellement digne d'une politique publique ? Cet argent doit il servir un tel projet ?

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  • la France se fait livrer une importante cargaison d’uranium naturel et enrichi en provenance de Russie

    Communiqué de Greenpeace le 29.11.2022.

    Le 29 novembre 2022, le cargo Mikhail Dudin accoste à Dunkerque et décharge plusieurs dizaines de fûts d’uranium enrichi et dix containers d’uranium naturel en provenance de Russie. Des photos et vidéos sont téléchargeables ici

    Malgré la récente décision du gouvernement d’ordonner à Orano et EDF l’arrêt de l’exportation d’uranium de retraitement vers la Russie [1] , le commerce nucléaire entre la France et la Russie continue à battre son plein. Ce matin dans le port de Dunkerque, le cargo Mikhail Dudin a déchargé des dizaines de fûts d’uranium enrichi et dix containers d’uranium naturel [2] en provenance de Russie. La cargaison a été chargée à bord d’un train et de plusieurs camions dont les destinations pourraient être Pierrelatte en France et/ou Lingen, en Allemagne. 

    “La poursuite du commerce nucléaire avec la Russie, alors que la guerre en Ukraine fait rage, est scandaleuse. Si l’arrêt de l’exportation d’uranium de retraitement exigé par le gouvernement est un bon signal qui représente une première étape vers la fin de la collaboration avec Rosatom, industrie au service de Vladimir Poutine, cela ne représente que la partie émergée de l’iceberg. En atteste l’importante cargaison de dizaines de fûts d’uranium enrichi et de containers d’uranium naturel arrivée ce matin à Dunkerque”, s’indigne Pauline Boyer, chargée des campagnes Nucléaire et Transition énergétique à Greenpeace France.

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  • Le Conseil d’Etat sonne le glas du piégeage traditionnel des oiseaux sauvages en France

    Communiqué de la LPO le 23.11.2022

    La plus haute juridiction administrative française vient d’annuler pour la quatrième année consécutive les arrêtés ministériels autorisant les pratiques moyenâgeuses de piégeage d’oiseaux sauvages, dont la LPO demande l’abolition définitive.

    Par des décisions en date du 23 novembre 2022, le Conseil d’État vient d’annuler définitivement les arrêtés ministériels du 12 octobre 2021 qui avaient autorisé pour la saison 2021-2022 la capture létale de 106.000 alouettes, 5800 grives et merles et 1230 pluviers et vanneaux à l’aide de pantes (filets) et de matoles (cages tombantes) dans 5 départements du Sud-Ouest, et de tenderies (filets et lacets) dans le département des Ardennes. Suite à un recours en référé de la LPO et de One Voice, ces arrêtés avaient déjà été suspendus en urgence le 25 octobre 2021.

    Les arrêtés permettant ces pratiques litigieuses ont donc désormais été suspendus puis annulés par le Conseil d’État pour les saisons 2018/2019, 2019/2020, 2020/2021 et 2021/2022.

    Le 2 août dernier, le Ministre Christophe Béchu s’était engagé devant l’Assemblée nationale à attendre ce jugement avant de reprendre, ou non, des arrêtés pour reconduire ces mêmes pratiques litigieuses pour la saison 2022-2023. Ce qu’il ne fit pas, signant de nouveaux arrêtés le 4 octobre 2022, aussitôt attaqués par la LPO et One Voice qui obtinrent leur suspension le 21 octobre.

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  • Clôture de la COP27 - réaction de Greenpeace France

    Après un final chaotique, la COP27 s’est achevée cette nuit à Sharm El-Sheik, en Egypte. Si les états ne sont pas parvenus à arton25217-12667.jpg?1663838016produire le moindre progrès par rapport à la COP26 au sujet des énergies fossiles, ils sont enfin parvenus à une décision inédite à propos du financement des pertes et dommages subis par les pays vulnérables : la création d’un premier fond dédié, placé sous l’égide de l’ONU.

    Pour Clément Sénéchal, chargé de campagne sur le climat à Greenpeace France, « cette COP27 se termine avec un goût d’inachevé : aucune avancée sur la sortie des énergies fossiles depuis Glasgow. La communauté internationale continue de discuter d’un problème dont elle méprise les causes ».

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  • L’hiver arrive : chauffez nos logements, pas le climat !

    Alors que l'hiver se prépare à l'aune de la crise des prix de l'énergie, nous publions une tribune co-signée par des associations et collectifs, afin de faire de la lutte contre la précarité énergétique une des priorités du gouvernement.

    À l’heure où le gouvernement demande de baisser le chauffage à 19°C pour limiter nos consommations d’énergie, ce dernier a fait annuler par le biais d’un énième 49.3 deux amendements nécessaires qui avaient été votés par des députés de gauche et de droite en faveur de l’accélération de la rénovation thermique. À la place, 100 millions d’euros seulement seront ajoutés au budget 2023 pour cette politique qui devrait être la grande priorité du pays.

    Cette décision incohérente intervient sur fond de crise majeure de l’énergie, et alors que 12 millions de personnes en France souffrent de précarité énergétique. Parce qu’elles éprouvent des difficultés à maintenir une température acceptable dans leurs logements et à faire face au coût des factures qui continuent d’augmenter, beaucoup souffrent des conséquences sur leur santé, vivent sous la menace de coupures d’électricité pour impayés, ou sont amenées à devoir choisir entre se nourrir et se chauffer.

    En 2017,, le gouvernement s’était engagé à rénover toutes les passoires thermiques en 10 ans. En 2022, il en reste toujours près de 5,2 millions. Pour venir à bout de ces logements énergivores et indignes, nous devrions atteindre 700 000 rénovations globales par an, or le compte n’y est pas.

    Si la priorité est aux économies d’énergie, alors pourquoi aller à l’encontre du grand chantier de la rénovation quand le secteur du bâtiment représente près de 20% des émissions de gaz à effet de serre du pays ?

    Avec 86 % des travaux qui ne concernent que de simples “gestes” de rénovation comme changer les fenêtres ou la chaudière, les quelques avancées obtenues ces dernières années sont loin de nous mettre sur les rails de nos objectifs climatiques et sociaux, comme le permettraient de vraies rénovations globales. Mais les subventions actuelles ne rendent pas possible le financement de ces rénovations performantes : les aides demeurent sous-dimensionnées, mal dirigées, difficiles à mobiliser et pour une bonne partie méconnues. Un ménage pauvre sera laissé avec un reste-à-charge moyen de 39 % après les aides, un montant rédhibitoire lorsque l’on sait que ce type de travaux coûte entre 30 000 et 50 000 euros.

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  • L’environnement et les droits de l’homme au coeur du mondial de foot

    Edito  de Cartooning for Peace du Vendredi 17 Novembre 2022

    Alors que la COP 27 à Charm El-Cheikh (Egypte) s’achève ce vendredi 18 novembre avec un bilan mitigé, étant donné l’urgence climatique et la vulnérabilité des pays du Sud face aux grands pollueurs du Nord, c’est le mondial de foot au Qatar qui s’ouvre dimanche 20 novembre, dans un climat pour le moins inédit : nombreux sont ceux qui dénoncent une « aberration écologique » compte tenu de la construction des infrastructures, de la climatisation des stades à ciel ouvert, des vols en avion dans la région… Difficile de croire les organisateurs qui promettent un mondial « neutre en carbone ».
    Premier pays du monde arabe à organiser une coupe du monde, le Qatar est aussi vivement critiqué pour ses violations des droits humains, notamment vis à vis des travailleurs étrangers, presque réduits à l’esclavage, aux femmes, aux minorités sexuelles… Ajoutés à cela des soupçons de corruption, les appels au boycott se multiplient. Sans doute trop tard.

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  • Le tri à la source des biodéchets sera généralisé au 31 décembre 2023

    Communiqué de FNE le 10.11.2022.

    Les biodéchets sont actuellement définis à l’article L. 541-1-1 du code de l’environnement et regroupent une partie des déchets organiques (soit biodégradables) :

    • les déchets alimentaires dits « de cuisine et de table » (restes de repas…),
    • les déchets de parc et de jardin dits « déchets verts » comme les tontes de pelouse, les feuilles mortes, ou encore les tailles de haies.

    Ces déchets sont particulièrement importants car ils constituent un tiers de nos ordures ménagères. Certains doivent bien sûr être évités en luttant contre le gaspillage alimentaire ou en mettant en œuvre un jardinage au naturel dès que possible. Pour les autres, il est essentiel de les sortir de la poubelle afin qu’ils puissent être valorisés comme il se doit.

    Aujourd’hui incinérés ou enfouis, ils sont à l’origine de nombreux impacts sur l’environnement. En les compostant, ils pourraient nourrir les sols et leur apporter de nombreux bénéfices (stockage de carbone.

    Tri à la source : vers une généralisation partout en France

    Derrière ce terme se cache tout simplement le tri au plus près du lieu de génération du déchet, chez les particuliers comme les professionnels. Ces derniers sont déjà soumis à l’obligation de trier leurs biodéchets s’ils en produisent ou détiennent une importante quantité. Cette obligation, datant de 2012, a évolué jusqu’à aujourd’hui pour englober de plus en plus de professionnels.

    La nouveauté concerne donc les particuliers. La loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (dite loi AGEC) prévoit la généralisation du tri à la source des biodéchets d’ici le 1er janvier 2024 pour l’ensemble des producteurs : professionnels, collectivités, ménages…

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