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écologie - Page 48

  • COP27 : Alaa Abdel Fattah, un symbole de la révolution égyptienne en danger de mort

    Publié par Amnesty International le 08.11.2022

    Il est l’un des détenus politiques les plus célèbres d’Égypte. Au moment de l’ouverture de la COP27, Alaa Abdel Fattah a totalement cessé de s’alimenter et de boire. Sa situation est extrêmement préoccupante. Une mobilisation internationale est plus que jamais nécessaire. Interpellons ensemble les autorités égyptiennes.

    « Alaa est en train de mourir » alerte Sanaa Seif, la sœur d’Alaa Abdel Fattah. Depuis 200 jours, il ne consomme que 100 calories par jour afin de protester contre son incarcération arbitraire. Dans une lettre adressée à sa famille, il a annoncé qu’il intensifiait sa grève de la faim en supprimant tout apport calorique.

    J’ai décidé de franchir un pas de plus à un moment que je considère adéquat pour la lutte que je mène afin d’obtenir ma liberté et celle des personnes prisonnières d’un conflit auquel elles ne prennent pas part ou auquel elles essaient d’échapper ; et pour les victimes d’un régime incapable de résoudre ses crises autrement qu’en recourant à l’oppression, incapable de se maintenir autrement qu’en recourant à l’incarcération.

    Alaa Abdel Fattah, le 31 octobre 2022

    Le 6 novembre dernier, au premier jour de la COP27, Alaa renonce également à boire de l’eau. Aujourd'hui en grève de la faim et de la soif, Il est en danger de mort imminent. Sa sœur a déclaré : « Nous savons que les autorités égyptiennes seraient heureuses que Alaa meurt. La seule chose qui les intéresse, c'est que cela n'arrive pas sous les yeux du monde. Mais le monde regarde. » Des rassemblements ont déjà lieu en Egypte pour interpeller les autorités sur la situation de Alaa Abdel Fattah. Mobilisons-nous partout dans le monde pour demander sa libération !

     

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  • En automne, c’est le moment idéal pour installer les nichoirs

    La LPO vous livre quelques conseils pour accueillir nos amis à plumes dans les meilleures conditions.

    Le manque de sites de nidification naturels peut être un obstacle à la reproduction des oiseaux nicheurs de nos jardins. Il est possible de leur donner un petit coup de pouce en équipant son jardin, son balcon, sa terrasse ou sa cour de nichoirs.

    Saviez-vous que les nichoirs doivent être installés dès le mois de novembre, et non au printemps ? En effet, certains oiseaux comme la mésange recherchent très tôt un lieu de reproduction. D’autres, comme le Troglodyte mignon, vont s’y abriter en hiver. Cette période permet également un temps d’adaptation, augmentant ainsi les chances que les nichoirs soient occupés par une future nichée.

    Retrouvez un large choix sur le site de la boutique LPO.

    Où placer le nichoir ?

    Les nichoirs type « boite-aux-lettres » peuvent être installés sur un tronc d'arbre tandis que les nichoirs semi-ouverts peuvent être fixés à un mur.

    Quelle orientation ?

    Nous conseillons d’éviter les vents dominants d'ouest et de placer le nichoir pour que le trou d'envol soit en direction du Sud ou du Sud-Est.

    Quelle hauteur ?

    Les nichoirs sont à fixer à une hauteur comprise entre 2 et 5 mètres au-dessus du sol.

    Comment l'attacher ?

    Ne clouez pas le nichoir directement sur l'arbre (sauf les clous en aluminium.) Vous pouvez utiliser du fil de fer et entourer le tronc en intercalant des petits morceaux de bois pour protéger l’arbre.

    Peut-on poser plusieurs nichoirs sur un terrain ?

    Oui, à condition qu’ils soient destinés à des espèces différentes. Deux nichoirs destinés à une même espèce doivent en revanche être éloignés d'au moins 30 mètres (limites de territoires).

    Comment entretenir le nichoir ?

    Chaque année, il est nécessaire de nettoyer les nichoirs à oiseaux. Les passereaux construisent tous les ans un nouveau nid et ne réutilisent pas l’ancien. Or l’ajout de matériaux rehausse la hauteur du nid, rapprochant dangereusement les oisillons du trou d’envol. En outre, le nettoyage prévient les risques de maladies et permet de vérifier le bon état de votre nichoir.

    En premier lieu, assurez-vous que le nichoir est vide. En l’absence des oiseaux, il peut être occupé par d’autres animaux (chauves-souris, insectes…).

    Ensuite, videz le nichoir de tous ses matériaux et brossez l’intérieur avec une brosse métallique. Si nécessaire, vous pouvez appliquer de l’huile de lin pour assurer une bonne étanchéité et la préservation du bois.

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  • Loi d’accélération du nucléaire : le gouvernement atomise le débat public

    Publié par Greenpeace le 2 novembre 2022

    Le Conseil des ministres s’est réuni aujourd’hui pour adopter le projet de loi d’accélération du nucléaire. Prétendre pouvoir accélérer une technologie qui a besoin de temps et de retour d’expérience pour se développer est un nouveau coup de bluff de la part du gouvernement. Greenpeace France dénonce une manœuvre politicienne qui vise à saboter les débats publics en cours et à mettre les citoyens et les générations futures devant le fait accompli. 

    Le texte de loi sur l’accélération du nucléaire devrait être adopté au premier trimestre 2023, avant même la fin du débat organisé par la Commission nationale du débat public (CNDP) sur l’éventuelle relance de la filière nucléaire française. Ce calendrier précipité bafoue l’intention démocratique du débat public.

    Le gouvernement poursuit son entêtement pro-nucléaire alors que tous les scénarios et rapports du GIEC misent sur un développement massif des énergies renouvelables, et que plusieurs scénarios de RTE et de l’Ademe se basent exclusivement dessus. La France est le seul pays d’Europe à ne pas remplir ses objectifs en la matière tandis que le projet de loi d’accélération des énergies renouvelables actuellement en discussion au Sénat manque clairement d’ambition notamment au niveau de l’éolien terrestre. 

    L’EPR de Flamanville, qui sert de base au modèle d’EPR2, est un véritable fiasco, après 15 ans de chantier et un coût multiplié par six, atteignant 20 milliards d’euros. Faire une loi d’accélération du nucléaire, c’est comme vouloir faire accélérer un escargot. Cette loi ne permettra pas de modifier la réalité : le développement de l’énergie nucléaire est hors-sujet et hors délai face à la crise énergétique et climatique”, déclare Pauline Boyer, chargée de campagne transition énergétique pour Greenpeace

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  • Les sites Natura 2000 et autres joyaux naturels de l'Argonne Ardennaise

    Le jeudi 10 novembre à 18h, à la salle des fêtes, venez découvrir les joyaux naturels de l'Argonne Ardennaise, dont les sites Natura 2000, les habitats et espèces prioritaires ainsi que les actions engagées pour préserver la biodiversité !

    Entrée gratuite 

    Les sites Natura 2000 ont pour objec­­­­­­­­tif de préser­­­­­­­­ver les espèces et leurs habi­­­­­­­­tats tout en main­­­­­­­­te­­­­­­­­nant, voire en déve­­­­­­­­lop­­­­­­­­pant les acti­­­­­­­­vi­­­­­­­­tés humaines qui leur sont favo­­­­­­­­rables. En Argonne Arden­­­­­­­­naise, la Commu­­­­­­­­nauté de communes assure l’ani­­­­­­­­ma­­­­­­­­tion des mesures de gestion sur 6 sites clas­­­­­­­­sés Natura 2000, en parte­­­­­­­­na­­­­­­­­riat avec les agri­­­­­­­­cul­­­­­­­­teurs et les natu­­­­­­­­ra­­­­­­­­listes. Après une phase d’in­­­­­­­­ven­­­­­­­­taires et d’éla­­­­­­­­bo­­­­­­­­ra­­­­­­­­tion de docu­­­­­­­­ments d’objec­­­­­­­­tifs, c’est désor­­­­­­­­mais le temps de l’ac­­­­­­­­tion !

    En Argonne Arden­­­­­­­­naise, les actions Natura 2000 sont pilo­­tées par la Commu­­­­­­­­nauté de communes.

    Le dispo­­­­­­­­si­­­­­­­­tif est piloté par le Préfet des Ardennes et financé à hauteur de 50% par l’État et 50% par les fonds euro­­péens FEDER.

    Divers parte­­naires tech­­niques locaux accom­­pagnent le service au quoti­­dien, afin de mener à bien les missions d’études, de suivi d’es­pèces ou d’ha­bi­­tat, ou bien encore d’ani­ma­­tions. 

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  • Megabassines, un non-sens

    Communiqué de la Confédération paysanne le 28.10.2022

    L’opposition aux mégabassines – retenues d’eau pompée l’hiver dans les nappes phréatiques pour être stockée en surface et servir à l’irrigation agricole l’été – s’alimente d’avis scientifiques.

     Diapositive1(6).PNG« Cette idée des retenues d'eau est un non-sens ». Ainsi s'exprime Christian Amblard, spécialiste de l'eau et des systèmes hydrobiologiques, directeur de recherche honoraire au CNRS* (1). Fils de paysans, il comprend la détresse de celles et ceux confrontés de manière récurrente aux périodes de sécheresse. Mais il explique que le principe des bassines n'est pas viable sur le long terme, car lorsqu'on stocke l'eau de manière artificielle, on assèche les sols et brise la continuité écologique. D'autant que l'eau stockée en surface stagne et s'évapore. Plusieurs scientifiques estiment que 20 et 40 % de cette eau serait ainsi perdue. Christian Amblard rappelle que « pour avoir une bonne gestion de la ressource en eau, il faut tout faire pour qu'elle s'infiltre dans le sol ».

    Ce que rappelle également Emma Haziza, docteure de l'Ecole des Mines de Paris (1) : « Le premier utilisateur de l'eau reste le milieu naturel. Les zones humides comme le Marais poitevin sont nécessaires, elles génèrent à leur tour de nouvelles pluies, de nouvelles boucles du cycle de l'eau. » L'hydrologue se dit « favorable aux petites retenues collinaires qui récupèrent les eaux de pluie par ruissellement, mais opposée au captage dans les nappes, un modèle californien de la gestion de l'eau qui ne profite qu'à quelques-uns. » Et de compléter : « À force de pomper dans les nappes, celles-ci se fragilisent, leur niveau d'équilibre baisse jusqu'à leur tarissement » quand « il faut compter près de 10 ans pour qu'une nappe se reconstitue, à condition de lui en laisser l'occasion… »

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  • Qualité de l’air : de nouvelles normes européennes trop timides

    Publié le 27 octobre 2022 par FNE.

    Les normes européennes en matière de qualité de l’air sont anciennes et désormais loin d’être assez strictes pour protéger la santé des européens. Aujourd’hui 77% de la population de l’UE est exposée à des taux de particules fines (PM2,5) qui dépassent les recommandations sanitaires de l’OMS. Revoir la règlementation était donc une urgence, reconnue par la Commission Européenne elle-même dans le cadre du pacte vert pour l’Europe et de son plan d’action «zéro pollution». Sa nouvelle proposition, publiée le 26 octobre, permettra-t-elle des avancées pour mieux protéger la santé des européens ?

    Des propositions toujours en dessous des recommandations de l’OMS

    Alors que la santé des européens est mise en péril, la commission ne tient pas totalement ses promesses d’aligner les valeurs européennes sur les lignes directrices de l’OMS. Pour les polluants principaux (particules fines (PM2,5) et dioxyde d’azote NO2), la Commission propose des valeurs limites de pollution qui restent deux fois au-dessus des valeurs de l’OMS et qui ne seront applicables qu’à partir de 2030. Le risque est que de nombreux pays considèrent cette échéance, trop lointaine, et reportent leurs actions pendant 8 années encore. 

    Polluants

    Période

    Recommandations OMS  (µg/m3)

    Nouvelle proposition d’ici à 2030

    PM 2.5

    Journée

    15
    3j/an max

    25
    18j/an max

    Année

    5

    10

    NO2

    Journée

    25

    50
    18j/an max

    Année

    10

    20

    Comparaison entre les recommandations de l’OMS et la proposition de règlementation de la commission européenne pour les deux polluants principaux d’ici à 2030.

    Pour France Nature Environnement, aligner les normes de l’UE sur les dernières recommandations de l’OMS est une priorité pour protéger la santé des citoyens. Conscients que la marche est très haute, nous proposons d’échelonner dans le temps l’obligation d’atteindre les valeurs de l’OMS. Il nous semble essentiel de fixer une trajectoire claire, polluant par polluant et année par année, afin d’y parvenir sans perdre davantage de temps.

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  • Consultation nationale sur la relance du nucléaire : un débat pour entériner un fait accompli ?

    Publié par Greenpeace le 26 octobre 2022.

    Du 27 octobre 2022 au 27 février 2023, la Commission nationale du débat public (CNDP), saisie par EDF et RTE, organise un débat national sur l’éventuelle relance de la filière nucléaire française et le lancement d’un programme de six réacteurs nucléaires de type EPR2. Le périmètre du débat inclut la question de construire les deux premiers réacteurs à Penly (76), en Normandie. 

    Greenpeace France estime qu’un débat public large et accessible sur le nucléaire est indispensable pour que tous les publics puissent s’informer et donner leur avis, et c’est pourquoi elle participera au débat. Néanmoins l’association exprime de fortes inquiétudes sur le contexte et les conditions dans lesquelles ce débat est mené. 

    • Les annonces de la relance d’un programme nucléaire par Emmanuel Macron en février 2022, et le projet de loi d’accélération du nucléaire, font craindre que le débat ne soit déjà biaisé avant même d’avoir commencé. 
    • Porter cette consultation en parallèle d’une concertation sur le mix énergétique montre une incohérence de calendrier dont la démocratie sera la principale victime. 
    • Le périmètre du débat – mêlant la question de l’utilité ou non de la relance du nucléaire, qui est un choix engageant notre société pour les siècles à venir, aux questions techniques concernant l’implantation des EPR2 sur le site de Penly – ne permet pas une discussion éclairée sur la relance ou non du nucléaire en France. 

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