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écologie - Page 44

  • Nucléaire : les (mauvaises) idées du gouvernement démystifiées

    Publié le 20 février 2023 par FNE.

    Le recours au livret A des français pour financer le nucléaire : une catastrophe économique annoncée

    Pourquoi c’est une mauvaise idée ?

    Le Ministère de la Transition Ecologique confirmait récemment dans la presse étudier le recours à une partie du livret A pour financer le nucléaire.

    • Historiquement, le livret A est investi dans les politiques de renouvellement urbain et la construction de logements sociaux. Le financement du programme nucléaire se ferait donc au détriment des politiques sociales !
    • Cette hypothèse traduit les difficultés de l’Etat à solutionner le coût exorbitant du nucléaire. EDF estime le coût de six nouveaux EPR à 51,7 milliards d’euros, sans compter les coûts liés au retard des chantiers, qui deviennent monnaie courante (Flamanville, Olkiluoto en Finlande, Taishan en Chine…). Trouver une telle somme, pour financer de nouveaux réacteurs dont on ne sait pas s’ils fonctionneront, est une aberration. Parce qu’il s’agirait d’un investissement trop peu rentable pour les investisseurs privés, l’Etat envisage donc d’utiliser l’épargne des Françaises et Français pour une énergie qu’ils n’ont pas choisi et au détriment du logement social. Une pierre de plus dans la confiscation du débat sur l’énergie.

    Nos propositions : promouvoir une réelle transition énergétique

    S’il est évident pour FNE que l’hypothèse du recours au Livret A doit être écartée, c’est en fait tout l’enjeu du financement des projets nucléaires qui doit être mis au centre des discussions.

    Face à cette catastrophe économique qui s’annonce, c’est le choix d’un mix énergétique composé à 100% d’énergies renouvelables en 2050 qui doit être fait. Plus sûres, moins chères, plus rapides à développer et facilement appropriables par les citoyens, les énergies renouvelables répondent aux enjeux climatiques et démocratiques.

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  • La LPO demande l’interdiction totale des munitions au plomb

    Le règlement européen publié le 25 janvier 2021 qui entre en vigueur ce 15 février 2023 dans les 27 pays membres prohibe enfin l’usage de la grenaille de plomb pour chasser dans les zones humides de l’Union Européenne, après une période de 2 ans accordée pour la préparation de son application. La LPO demande que l'interdiction de contenir du plomb soit rapidement étendue à tous types de munitions sur l’ensemble du territoire français.

    L'empoisonnement par le plomb des zones humides européennes prend fin aujourd’hui. Près de 5000 tonnes de ce métal toxique sont répandues chaque année par les activités de chasse dans ces réservoirs de biodiversité. BirdLife International, et la LPO qui est sa représentante en France, militent pour l'interdiction de ce type de munitions depuis plus de 20 ans. Des alternatives existent, composées d’alliages à base d’acier, de cuivre ou de bismuth.

    La grenaille de plomb consiste en de minuscules billes rondes contenues par centaines dans les cartouches que les chasseurs utilisent pour tirer sur les oiseaux et autres petits animaux. Responsable du saturnisme, l’ingestion de plomb affecte les fonctions cérébrales et cognitives, provoque des états d’anémie, perturbe les systèmes reproducteur, nerveux et digestif, et s’avère souvent mortelle. Elle est particulièrement problématique pour certaines espèces d’oiseaux, par exemple les canards et les cygnes, qui la confondent avec les « gastrolithes », cailloux ingérés pour faciliter le broyage de la nourriture dans leur gésier. Le plomb de chasse est également responsable de l’intoxication de nombreux rapaces et charognards, qui consomment des proies contaminées. L'Agence européenne des produits chimiques estime que plus d’1 million d’oiseaux meurent chaque année d’empoisonnement au plomb dans l’Union Européenne. Le plomb peut aussi avoir de graves conséquences pour la santé des personnes exposées en mangeant des animaux tués à la chasse. L’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) recommande ainsi aux femmes en âge de procréer et aux enfants d’éviter toute consommation de gibier sauvage.

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  • Appel de la haie : mobilisons-nous pour préserver nos campagnes !

    Communiqué de FNE,publié le 13 février 2023

    Ombrage pour les animaux, prévention de l’érosion des sols et du ruissellement, régulation naturelle des ravageurs des cultures, les bienfaits des haies pour la production agricole, le climat et la biodiversité sont innombrables !

    Malheureusement, et malgré les opérations de plantation, 11 500 km de haies disparaissent chaque année de nos espaces agricoles par vieillissement, mauvais entretien, arrachage ou pillage. Cela n’est plus tolérable ! Une haie replantée n’a pas du tout les mêmes fonctions écologiques qu’une haie ancienne : il faut absolument préserver d’abord les haies existantes !

    France Nature Environnement et ses associations membres agissent depuis des décennies pour préserver et développer les haies. C’est pourquoi nous nous mobilisons aujourd’hui aux côtés de l’AFAC-Agroforesteries pour relayer son Appel de la haie. Ensemble, nous demandons un grand plan national pour les haies.

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  • Résultats financiers de TotalEnergies : jackpot pour les destructeurs du climat

    Dans la lignée des autres majors pétro-gazières Shell et BP, TotalEnergies a annoncé ce matin des bénéfices record pour l’année 2022 : près de 40 milliards de dollars de bénéfices opérationnels, plus de 20 milliards de dollars de bénéfices nets.

    Pour Greenpeace France, ces chiffres, au-delà de leur indécence dans le contexte de crise énergétique, démontrent que l’exploitation des énergies fossiles reste le fonds de commerce de TotalEnergies, loin de ses tentatives de greenwashing.

    En effet, la grande majorité des investissements de Total, 75%, sont fléchés vers la croissance de la production de pétrole et de gaz, et c’est grâce à l’inflation de leur cours que la compagnie pétrolière et gazière engrange des superprofits.

    Malgré la crise climatique, le groupe continue d’investir dans des bombes climatiques comme le projet EACOP et le gaz de schiste du bassin permien des Etats-Unis.,energ
    « Tandis que de nombreux foyers et commerces voient leurs factures d’énergies augmenter dramatiquement, TotalEnergies ne s’est jamais aussi bien portée, alors qu’elle contribue directement au dérèglement climatique, souligne Edina Ifticène, chargée de campagne Pétrole pour Greenpeace France. Face à ces chiffres irréels, les changements climatiques impactent la vie de millions de personnes. Jusqu’à quand va-t-on accepter cette situation indécente ? ».

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  • À la découverte de la Trame noire

    Si la pollution lumineuse et ses effets sont encore peu connus et intégrés dans les politiques publiques en faveur de la biodiversité, elle cause de nombreuses perturbations à la faune et à la flore notamment en fragmentant les habitats naturels pour les espèces nocturnes.

    Qu’est-ce que la Trame noire ?

    La lumière générée par les systèmes d’éclairage pendant la nuit a de graves conséquences pour la biodiversité. Par exemple, les oiseaux et les insectes nocturnes se repèrent et s’orientent en fonction des étoiles ou de la lune. Ils sont attirés par ces sources lumineuses artificielles et perdent leurs repères. Au contraire, d’autres espèces comme les chauves-souris fuient la lumière, et ces installations constituent pour elles des barrières quasiment infranchissables qui fragmentent leur habitat. La présence de lumière artificielle perturbe également le cycle de vie des êtres vivants et a notamment un effet sur la saisonnalité des végétaux.

    Pour lutter contre ces effets, la démarche de Trame noire a été mise en place avec pour objectif de préserver ou recréer un réseau écologique propice à la vie nocturne. Elle vient compléter la Trame verte et bleue qui a été envisagée essentiellement du point de vue des espèces diurnes.

    Des exemples existent dans les grandes villes françaises comme la métropole de Lille. Un projet de recherche a été mené pour  évaluer la connectivité écologique nocturne à l’échelle de la Métropole, en s’appuyant sur des inventaires de chauves-souris, et pour identifier des pistes d’amélioration de cette connectivité en réduisant l’éclairage. En complément, une étude sociologique de la perception de la Trame noire a été menée auprès des habitants et montre qu’a priori, la Trame noire est socialement acceptable. La grande majorité des personnes interrogées s’accordent sur les effets néfastes de l’absence de nuit sur la faune nocturne. D’une manière générale, les citadins se disent prêts à renoncer au confort que leur octroie l’éclairage public pour protéger ces espèces des impacts de la lumière artificielle.

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  • Viande in vitro : pour la Confédération paysanne c’est non !

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 02.02.2023

    Le Sénat a auditionné les syndicats agricoles ce 1er février dans le cadre d’une mission d'information sur le développement de la viande in vitro. La Confédération paysanne a redit son opposition totale à la viande in vitro et sa priorité à soutenir et défendre les éleveur·euses.

     

    Nous aurions souhaité que toutes les organisations syndicales fassent bloc et preuve de la mème fermeté. Tel n'a pas été le cas pendant cette audition. La FNSEA* a tenu une position anti-élevage en déclarant n'être pas fermée à la viande in vitro, arguant que les fermes françaises sont trop petites pour être compétitives et satisfaire une demande alimentaire « bon marché ».

    Nous nous opposons avec force à cette position syndicale dangereuse et indécente, dans un contexte d'autant plus difficile pour l'élevage. L'urgence est de défendre le revenu des éleveur·euses, renouveler les générations et installer de nombreux paysans et paysannes dans les territoires.

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  • Loi énergies renouvelables : une « accélération » très insuffisante

    Pour Greenpeace France, cette loi ne permettra pas à la France de rattraper son retard sur les renouvelables ni d’atteindre ses engagements et objectifs climatiques, notamment en continuant de freiner le développement de l’éolien terrestre.

    Ce mardi, l’Assemblée nationale devrait adopter définitivement le projet de loi du gouvernement sur l’accélération des énergies renouvelables.
    Après plusieurs mois de débats au Parlement, l’ambition n’a pas été rehaussée en commission mixte paritaire : le texte reste ainsi insuffisant au regard des crises énergétique et climatique.

    Si le texte est plutôt satisfaisant sur l’éolien en mer, il reste trop tardif et limité sur le solaire, et surtout très insuffisant sur l’éolien terrestre.

    « Ce texte manque cruellement d’ambition, au moment où la crise énergétique nous démontre la nécessité absolue de développer massivement les énergies renouvelables, analyse Nicolas Nace, chargé de campagne Transition énergétique pour Greenpeace France. Le gouvernement portera une grande responsabilité dans le retard de la France sur ses objectifs, mais aussi plus concrètement sur les conséquences de la crise énergétique d’ampleur que nous traversons et qui vont se répercuter sur nos émissions et les factures des citoyennes et citoyens ».

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