Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dissolution

  • Élections européennes : succès de l’extrême-droite et coup de théâtre en France

    Edito de Cartooning for Peace du Jeudi 13 juin 2024

    Comme prévu, le résultat des élections européennes du 9 juin est marqué par la percée inquiétante de l’extrême-droite, qui a augmenté ses scores partout dans l’Union et arrive en tête en Autriche, en Belgique, en France, en Hongrie, et en Italie. Si l’extrême-droite totalise 131 sièges, les conservateurs du Parti populaire européen conservent toutefois leur première place dans l’Hémicycle avec 189 sièges, suivis de l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates (135 sièges), puis des centristes du groupe Renew (79 sièges).

    Mais c’est en France que le coup de massue a été le plus lourd. Devant les 31,4% du Rassemblement National, contre 14,6% pour son parti « Renaissance », le président de la République Emmanuel Macron a décidé à chaud, dès l’annonce des résultats, de dissoudre l’Assemblée nationale et de convoquer des élections législatives dans moins d’un mois. Ce pari très risqué et largement incompris plonge le pays dans une grande incertitude et la nouvelle campagne éclair qui s’ouvre donne des sueurs froides à toutes les forces politiques françaises…

    Lire la suite

  • Dissolution de l’Assemblée nationale : Greenpeace France appelle à l’union pour la justice sociale et environnementale

    Suite à l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par le Président Emmanuel Macron hier soir et au score historique de l’extrême droite aux élections européennes, Greenpeace France exprime sa vive inquiétude et en appelle à la responsabilité des décideurs politiques pour construire un front uni, déterminé et solidaire pour défendre la justice sociale et environnementale.  « Ne cédons pas aux sirènes populistes et démagogiques de l’extrême droite qui consiste à détricoter les avancées environnementales et détruire le tissu social, une autre voie est possible. Nous devons résister et nous unir pour défendre nos valeurs, faire de ce moment politique majeur une bascule et construire réellement un avenir durable, désirable et équitable pour toutes et tous, loin des discours de haine, de la division et du repli nationaliste » appelle Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France.

    Un calcul politicien dangereux

    Cette dissolution, un coup de poker politique dangereux de la part d’Emmanuel Macron, intervient dans un contexte de crises multiples et met en péril notre démocratie. Emmanuel Macron porte une lourde responsabilité dans cette situation : en creusant les inégalités tout au long de son mandat, en prenant l’initiative de régressions majeures sur des sujets écologiques et sociaux, en criminalisant les activistes et les acteurs de l’écologie, en menant un exercice extrêmement autoritaire du pouvoir qui a nié la voix des citoyens et citoyennes, il a déroulé le tapis rouge à l’extrême droite, désormais aux portes du pouvoir.

    « La décision de dissoudre l’Assemblée nationale est un calcul politicien irresponsable, E. Macron joue à l’apprenti sorcier, dénonce Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France. Après des années de mépris vis-à-vis des aspirations écologistes et sociales de la population, maintes fois exprimées dans la rue, cette dissolution constitue un énorme risque pour les politiques sociales, environnementales et climatiques».

    Lire la suite

  • L’annulation de la dissolution des Soulèvements de la Terre est une victoire pour notre démocratie

    Communiqué de la Confédération Paysanne du 09.11.2023

    La décision du Conseil d’État d’annuler la dissolution des Soulèvements de la Terre, prononcée par le Ministre de l’Intérieur en juin dernier, est une victoire pour notre démocratie. Le contraire aurait signifié une atteinte gravissime aux fondamentaux de notre République : la liberté de se rassembler, de manifester et de s’exprimer

    Dans le cadre du recours en annulation contre le décret de dissolution, notre syndicat avait déposé une intervention volontaire pour s'opposer à cette dissolution

    Le Conseil d'État [1] reconnaît donc que nos mobilisations, notamment contre les méga-bassines, n'ont pas incité à« des agissements violents de nature à troubler gravement l'ordre public ».

    La Confédération paysanne considère que le mouvement des Soulèvements de la Terre a contribué en l'espace de deux ans à visibiliser davantage la nécessité vitale de protéger les communs -la terre et l'eau. Préserver le vivant et lutter contre l'agro-industrie, destructrice des communs et des paysannes et paysans eux-mêmes, sont des objectifs que nous partageons avec ce mouvement.

    Lire la suite

  • Les Soulèvements de la Terre : le Conseil d’Etat freine les ardeurs répressives du ministre de l’Intérieur

    Communiqué LDH

    Le 21 juin 2023, le gouvernement a prononcé la dissolution du collectif les Soulèvements de la Terre sur le fondement de l’article L.212-1 du Code de la sécurité intérieure disposant que « Sont dissous, par décret en Conseil des ministres, toutes les associations ou groupements de fait […] : qui provoquent à des manifestations armées ou à des agissements violents à l’encontre des personnes ou des biens ».

    Le 28 juillet 2023, les Soulèvements de la Terre ont saisi le Conseil d’Etat d’un recours en annulation, assorti d’un référé-suspension, à l’encontre du décret prononçant leur dissolution.

    Au regard de la gravité de l’atteinte portée à la liberté d’association, la LDH, le Mrap, Utopia 56 et l’Anafé sont intervenus volontairement au soutien de leurs requêtes.

    Le mouvement des Soulèvements de la Terre a été constitué fin janvier 2021 aux fins d’opposition à de grands projets d’infrastructures portant atteinte aux droits fondamentaux en matière environnementale.

    Lire la suite

  • Dissolution de la Gale : une décision sans précédent

    Le collectif autonome « Groupe antifa Lyon et environs » a été dissout le 30 mars, après une procédure lui reprochant des appels à la violence ainsi que des débordements en manifestation. Il s’agit du premier groupe antifasciste dissout en France.

    Le 30 mars, le collectif autonome « Groupe antifa Lyon et environs » (Gale), a été dissout par décret, après une notification envoyée le 15 mars par le ministère de l’Intérieur. Dans cette notification, que Politis a pu consulter, deux éléments au caractère exceptionnel ressortent : il s’agit de la première dissolution d’un groupe de l’extrême gauche depuis Action directe en 1982, et de la toute première concernant un groupe antifasciste.

    Entre-temps, de nombreux groupes d’extrême droite ont été dissouts, avec plus ou moins de succès, ainsi que des cellules jihadistes, ou des associations religieuses, principalement musulmanes. Gérald Darmanin avait également annoncé sa volonté de dissoudre le média militant Nantes révoltée, sans succès pour le moment (lien), aucune notification de dissolution n’ayant été envoyée. Pour Me Olivier Forray, avocat de la Gale, c’est une décision « politique. Ce sont des garanties données à l’extrême droite et aux syndicats policiers, pour regagner leurs faveurs après les dissolutions de Génération identitaire et des Zouaves, et l’échec de la dissolution de Nantes révoltée ».

    Lire la suite