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Voici les réponses à notre série de clichés à identifier. Certains oiseaux étaient faciles à reconnaître, d'autres plus ardus à nommer. Sauf mention complémentaire, tous ces photos ont été prises dans le même jardin à Vouziers. Bravo à Karine qui a validé 4 bonnes réponses sur 4.
Choucas des tours
Étourneau sansonnet
Pic épeiche
Rougequeue noir
Héron cendré, près du Chesne.
Gobemouche gris
Chardonneret élégant
Linotte mélodieuse
Fauvette à tête noire (femelle)
Mésange bleue
Corbeau freux
Mésange charbonnière
Pinson des arbres
Pic vert
Cigogne blanche ( au-dessus du canal, entre Terron et Voncq)
Ce Samedi 14 Août 2021, l'Association Bronca et l'Association des Amis de l'Abbaye ont présenté en première mondiale l'édition #1 du Festival Chéri !
L'association Bronca a convié 15 artistes à venir travailler ensemble sur le thème du Pacte d’Amour, reprenant l’autre nom de la charte dite de Charité des moines cisterciens qui ont fondé l’Abbaye en 1147. Le Pacte d’Amour signe la cohérence qu’il y a à marier les arts, désigne notre engagement à aimer, à protéger et à transmettre.
Les 15 artistes sont tous déjà venus en visite et en repérage à l’abbaye. Ils y ont été accueillis par les propriétaires et la toute jeune association des amis de Chéhéry. Ils ont pu s’imprégner de ce monument inscrit et du parc qui l’entoure. Nous avons longuement échangé sur le Pacte d’Amour, et le lien évident qui lie cette thématique à leurs travaux et aux axes de recherche qu’il ouvre.
À l’occasion de la résidence, Crée-moi Chéri.e , du 6 au 13 août 2021 à l'Abbaye, chacun des artistes sera amené à créer 7 formes brèves de 5 à 15min. Qu’il s’agisse d’adapter un travail ou de créer dans la rencontre de l’autre, chacun a déjà fourni un ensemble de pistes de recherche ou sait déjà ce qu’il mettra en œuvre durant la résidence. Ces créations seront mises en scène et articulées en déambulation dans et autour de l’Abbaye et chaque œuvre brève donnera le relais à la suivante. Nous avons pour ambition de créer ainsi une flânerie artistique à l’Abbaye de 11h00 à 19h00. Ainsi lors de la générale du 13 août et du Festival Chéri qui suivra la résidence, les spectateurs découvriront les œuvres et les artistes en flânant dans les 3 hectares de l’Abbaye.
Il est temps de vous présenter le magnifique travail de Thomas Witté pour le festival de cette année : voici notre visuel 2021 avec toutes les informations nécessaires pour ne rien rater !
Pour la deuxième année consécutive, Boult-aux-Bois&Cordes prend une forme particulière. Si nous avons hâte de retrouver notre format habituel, nous sommes particulièrement heureux de pouvoir maintenir nos activités cette année :
Nos musiciens vous présenteront un programme unique que vous pourrez venir découvrir lors des trois représentations proposées, à Vouziers, Boult-aux-Bois et Chatel-Chéhéry.
Tout était prêt ou presque pour faire des Bure’lesques 2021 une attendue, riche et foisonnante nouvelle édition de notre festival. Comme les années passées, de nombreux artistes, conférenciers, cinéastes, technicien.ne.s, acteurs locaux avaient répondu présent.es pour nous apporter leur énergie créative, leurs expertises indispensables ou leurs témoignages vivants. Les cuisines collectives et la bière locale étaient comme toujours au top, une belle équipe avait travaillé du pinceau pour concocter une signalétique d’enfer. Les chapiteaux avaient leur place toute prévue sur la vaste prairie qu’un paysan mettait à notre disposition. Sans compter le soutien des maires des deux communes qui nous accueillaient au bord de la Saulx, cette rivière que Cigéo -si cet invraisemblable projet de méga-poubelle atomique obtient le feu vert un jour-, mettrait en péril…
Nous attendions ce moment avec impatience et envie, mais l’actualité en a décidé autrement. Nous étions prêts pour mettre en place un protocole garantissant les gestes barrières. Notre événement n’était jusque là pas concerné par le pass sanitaire car en dessous de la jauge de 1000 festivaliers en simultané. Mais l’abaissement soudain de la limite à 50 personnes nous contraint à utiliser le pass sanitaire. Nous refusons de contrôler le public, notre événement étant ouvert à tou.te.s. Le dispositif imposé aurait mis à mal l’essence même du festival qui repose sur la convivialité et les festivités.
S'il n'est pas logique de passer du coq à l’âne, il n'est pas plus évident de d'aller du coyote à la baleine.
C’est pourtant ce que nous proposent des artistes locaux, qui se manifestent ces derniers jours à Vouziers et à Boult-aux-Bois.
La boutique "Verte Blanche" tenue par Cécile Dalcq accueille régulièrement des expositions dans son local de la rue Chanzy à Vouziers. Le 10 juillet avait lieu le vernissage de sa dernière présentation qui regroupe trois noms.
Carole Thon est, entre autres activités, sculptrice, avec comme références Camille Claudel et Ousmane Sow. Son matériau de prédilection : "la terre dans ce qu’elle a de noble, de vivant, de résistant et d’archaïque dans l’histoire de l’humanité".
Les Vouzinois la connaissent également comme chargée de communication pour les Rimbaud du Cinéma avec Manuel Sanchez.
Elle a déjà présenté ses œuvres dans d'autres lieux des Ardennes, où elle est désormais installée.
Marie-Lazarine Poulle est elle aussi installée dans les Ardennes mais son arrivée remonte à plusieurs années. Voici un extrait de sa biographie présentée par son éditeur : "Bénéficiaire d’une allocation doctorale, Marie-Lazarine Poulle parcourt alors la campagne dans une vieille 4L, s’embourbe souvent, s’improvise trappeur pour capturer des renards et les suivre par radiopistage, les observe la nuit aux phares et, quatre ans plus tard, soutient une thèse sur leur comportement. Les années 1990 ont débuté, elle a 27 ans et s’envole pour le Québec où elle ne connaît personne et n’a jamais mis les pieds. Recrutée comme postdoctorante, elle apprend l’hiver, le québécois et le maniement d’une motoneige. Loin de tout et par -20 °C, elle suit son équipier qui piste les coyotes qui traquent les cerfs. L’année se termine, elle décide de rester, se fait embaucher dans le privé, supervise l’effarouchement d’oies blanches, rédige des rapports sur la chasse et le piégeage en territoire autochtone, identifie les obstacles au déplacement des ours, se fait d’autres amis."
Son ouvrage "Un hiver de coyote" est donc très largement inspiré de son expérience, et lui permet de transmettre les leçons qu'elle a pu tirer de ses rencontres.
Dominique Mette est ardennais et argonnais depuis de nombreuses années. Il a poursuivi une activité de peintre en parallèle à son activité professionnelle.
Il revient exposer chez Cécile Dalcq, avec des tableaux d'inspirations très diverses. "Il a établi des ponts entre la lumière dorée de Rembrandt, la stylisation irrésistible de Georges De La Tour et l’imagerie populaire d’Hergé, l’abstraction d’Hartung ou le morbide de Bacon."
Cette citation est tirée de la biographie des artistes présents à Chamboult'où, l’édition 2021 de ce parcours rural se déroulant actuellement à Boult-aux-Bois.
Dominique Mette y présente de nombreuses œuvres picturales, mais aussi une sculpture monumentale. Elle représente une baleine et elle fait partie d'une série sur ce même thème.
Vous trouverez ci-dessous un aperçu du parcours Chamboult'où de cette année.
Semide occupe, en 1916, une position stratégique, à 16km au nord du front de Champagne, en bordure de la voie ferrée allemande Savigny-sur-Aisne / Saint-Erme qui alimente les fronts d’Argonne, de Champagne et de l’ouest. Cette voie est opérationnelle depuis le printemps 1916. À partir de la gare proche de Contreuve, une dérivation de la voie large principale dessert à Semide un important réseau de voies de triage puis se prolonge jusqu’au site forestier de Noue Ramon où est transporté et installé au printemps 1916 un canon de marine de type SKL/45. Cette pièce d’artillerie à longue portée a pour objectif de détruire les nœuds ferroviaires français de Saint-Hilaire-au-Temple et de Sainte-Menehould vitaux pour les premières lignes françaises et tout particulièrement pour la défense de Verdun.
En novembre 1916, en trois jours, la pièce tire 25 obus. Son efficacité n’est pas éclatante, car les objectifs sont à l’extrême limite des longueurs de tir possibles (environ 40km). Par ailleurs, l’aviation ne peut contribuer à ajuster les tirs. Aussi, les Allemands décident-ils de démanteler le site de Semide et de transporter la pièce d’artillerie sur un autre site où elle sera plus utile et efficace.
La crainte d’un débarquement britannique sur la côte flamande belge provoque, en mars 1917 l’installation d’un site côtier d’artillerie "Deutschland" à Breedene doté de 4 canons de 38cm dont celui de Semide.
En novembre 1916, en trois jours, la pièce tire 25 obus. Son efficacité n’est pas éclatante, car les objectifs sont à l’extrême limite des longueurs de tir possibles (environ 40km). Par ailleurs, l’aviation ne peut contribuer à ajuster les tirs. Aussi, les Allemands décident-ils de démanteler le site de Semide et de transporter la pièce d’artillerie sur un autre site où elle sera plus utile et efficace.
La crainte d’un débarquement britannique sur la côte flamande belge provoque, en mars 1917 l’installation d’un site côtier d’artillerie "Deutschland" à Breedene doté de 4 canons de 38cm dont celui de Semide.
Ce jeudi, une conférence-débat s'est déroulée à Boult aux Bois, à l'initiative d'Eléonore Zielinski, qui a aussi réalisé une exposition sur le même thème. (voir notre note à ce sujet). La Ligue des Droits de l'Homme était co-organisatrice de cette soirée, et Françoise Dumont, la présidente d'honneur de la LDH avait fait le déplacement dans les Ardennes pour l'occasion.
Une trentaine de personnes étaient présentes dans la Grange de la M.A.R.S. de Boult (Maison d'Activités Rurales et Solidaire) pour écouter les oratrices et participer au débat.
Le contexte de cette période révolutionnaire a été rappelé, ce qui a paru fort utile, étant donné le peu de place qu'occupe la Commune de Paris dans la scolarité.
Voici un aperçu de la présentation de Wikipedia sur ces journées riches et tragiques :
Les femmes pendant la Commune de Paris se sont particulièrement impliquées, en vue notamment de l'amélioration de leurs droits, ainsi que leurs conditions de travail et de vie familiale. Elles occupent divers rôles actifs pendant ces événements et font de la Commune une étape importante sur le chemin de l'émancipation des femmes. Si le bilan de la Commune est limité en raison de sa courte durée, son héritage politique demeure important pour les femmes : la parité et des premières formes d'organisation structurées de femmes apparaissent pendant cette période, notamment l'Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés ou le Comité de vigilance de Montmartre "
Les femmes jouèrent un rôle majeur dans la Commune, et ce depuis le début de ces événements, qui se situe le 18 mars 1871, quand le peuple de Paris s'est opposé à la reprise de ses canons par l'armée officielle.
"Le 18 mars 1871 au matin, sur la Butte Montmartre, les femmes se mêlent aux 6000 soldats venus récupérer les canons, paralysent la troupe, encombrent les rues. Elles font barrage de leurs corps pour empêcher l’armée de tirer sur la Garde Nationale, appellent à la fraternisation.
Un rapport militaire relate : « Les femmes et les enfants sont venus et se sont mêlés aux troupes. Nous avons été rudement trompés en permettant à ces gens de s’approcher de nos soldats, car ils se mélangèrent à eux, les femmes et les enfants scandant Ne tirez pas sur le peuple ».
On sait que le général Lecomte connut en direct ce qui devint un passage de l’Internationale « Crosse en l’air ! (…) nos balles seront pour nos propres généraux .
En ce matin de mars, les femmes jouèrent le rôle non d’initiatrices, du moins de détonateur, de la Commune." (source Picardia).
La Commune n'a duré que 72 jours, avec du 21 au 29 mai des combats très violents lors de la reprise de la ville par les Versaillais. C'est la semaine sanglante, avec une répression féroce par les troupes régulières sous les ordres du gouvernement dirigé par Adolphe Thiers.
La contribution des femmes à ces combats est primordiale ; en soutien (infirmières, cantinières) mais aussi en combattantes.
Mais leur contribution aux avancées sociales est aussi remarquable, même si beaucoup de propositions n'ont pas pu être mises en place du fait des circonstances. Elles ont permis de faire émerger des droits nouveaux :
→ Le droit au travail pour elles et l’égalité des salaires.
→ L’école laïque gratuite pour les filles et les garçons.
→ La pleine participation au combat de la Commune, y compris dans la Garde nationale : le club de la rue d’Arras recueillera 300 inscriptions pour « les légions des femmes ».
→ des Pensions pour les veuves de fédérés tués au combat qu’elles soient mariées ou non mais également pour les enfants légitimes ou naturels.
→Les femmes vont œuvrer auprès des différentes commissions la Commune pour obtenir ces changements profonds et participer activement à leur mise en place.
Notons que le droit de vote ne faisait pas partie de leurs revendications, les Suffragettes se battront pour l'obtenir à la fin du 19e siècle.
La conférence a aussi abordé le thème des retombées ultérieures de ces luttes. Après une période pendant laquelle les "Pétroleuses" ont eu une image négative ( pour ceux qui s'opposaient au socialisme), le combat de ces féministes a été repris par d'autres. En particulier en 1968, leur expérience a été remise dans l'actualité. Un journal est paru entre 1974 et 1976 avec pour titre : Les Pétroleuses : le journal des femmes qui luttent. Le Mouvement de Libération des Femmes a fait revenir dans l'actualité le combat des Communardes et a repris des thèmes défendus par les "Pétroleuses". Comme à l'époque, ces idées féministes ont dû s'imposer face aux hommes , même "révolutionnaires".
La soirée s'est poursuivi avec des échanges avec la salle, les auditeurs et auditrices montant leur intérêt pour le sujet.