Avec la loi Littoral, qui entre dans sa 32ème année, la France a préfiguré et donné à voir ce que peut être une politique concrète de développement durable avec ses dimensions économiques, sociales et environnementales.
Sans aucunement porter atteinte au développement des communes littorales, lesquelles accueillent 10% de la population française sur 4% du territoire national, auxquels s'ajoutent 7 millions de lits touristiques et connaissent un rythme de construction trois fois plus élevé que la moyenne nationale1, la loi « Littoral » assure la protection des sites remarquables, des espaces proches du rivage, de la bande naturelle inconstructible des 100 mètres, prescrit l'aménagement en profondeur ou en prolongation des villes et villages existants. Elle ne néglige pas, bien au contraire, l'aspect social du développement durable avec la création du sentier du littoral, aujourd'hui long de plus de 5.000 km et garantit l’accès gratuit du public aux plages et leur non-accaparement par des établissements payants. Enfin, elle garantit les possibilités de développement à l’agriculture littorale et à celles des activités économiques qui exigent la proximité immédiate de la mer.