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  • Bure : le Tribunal administratif de Nancy reconnaît l’irrégularité de la cession du Bois Lejuc à l’Andra !

    Communiqué de presse commun du Réseau “Sortir du nucléaire“, Bure Stop 55, Bure Zone Libre, Les Habitants Vigilants de Gondrecourt, Meuse Nature Environnement, MIRABEL-Lorraine Nature Environnement le 28 février 2017

    En décembre 2015, quatre habitants du village de Mandres-en-Barrois, près de Bure, avaient attaqué en justice la décision de leur conseil municipal de céder à l’Andra le Bois Lejuc, cette forêt où l’Agence, quelques mois après, avait débuté des travaux préparatoires à CIGÉO. La délibération permettant cette cession s’était en effet déroulée dans des conditions scandaleuses, au mépris du droit et de la démocratie locale.

    En 2013, à l’issue d’une consultation, 50 habitants sur 86 avaient refusé de céder à l’Andra le Bois Lejuc, leur forêt communale où ils avaient coutume de se promener, chasser et effectuer les affouages. Or le 2 juillet 2015, un conseil municipal a été convoqué à 6h du matin pour voter à bulletins secrets la cession du Bois Lejuc à l’Andra !

    Parmi les conseillers municipaux, plusieurs étaient en état de conflit d’intérêt latent en raison des liens qu’ils entretenaient avec l’Andra : certains comptaient des membres de leur famille employés par l’Agence ou ses sous-traitants, d’autres s’étaient vu octroyer grâce à elle des baux de chasse ou des baux agricoles précaires. Il est évident que ces personnes qui pouvaient faire l’objet de pressions de la part de l’Andra, n’auraient pas dû prendre part au vote.

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  • Le paradoxe de l’accueil

    Billet de Jean-François Dubost, responsable du programme Protection des populations pour La Chronique d'Amnesty International France

    Tiraillée entre attachement aux principes de solidarité et défiance à l’égard des réfugiés, l’opinion a besoin decimade-1.jpg?fx=r_250_250 responsables politiques qui encouragent et valorisent les initiatives locales d’accueil.

    À la question « Pensez-vous qu’il faille protéger les personnes qui fuient la guerre et les persécutions ? », une majorité stable de Français répond « oui ». À celle de savoir si l’on peut accueillir en France ces mêmes personnes, c’est le « non » qui l’emporte.

    Ces tendances générales se dégagent de différents sondages conduits sur la question de l’accueil des réfugiés auprès d’échantillons représentatifs de la population française au cours de l’année écoulée. Ce « paradoxe de l’accueil » met en tension l’affirmation d’un attachement aux principes et valeurs de protection et une sorte de défiance ou de détachement quant à leur mise en application.

    Cette situation a de quoi étonner sauf si l’on considère que la mise en œuvre de ces principes, auxquels est attachée une bonne partie de la population, relève de la responsabilité des femmes et hommes politiques, de leurs choix, de leur vision.

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  • Lettre ouverte à S. Royal “Geler l’extraction fossile en mer, c’est maintenant!”

    Communiqué d'Alternatiba

    Il y a un peu moins d’un an, nous lancions un appel à bloquer le Sommet de Pau sur l’exploitation d’hydrocarbures en haute-mer. Un mois plus tard, nous étions près d’un millier à perturber la bonne tenue de cette « contre COP21 » en multipliant les actions non-violentes autour du centre de congrès et en montrant que les alternatives sont possibles ! Quelques jours après, Ségolène Royal donnait suite à notre appel et annonçait un moratoire sur les forages en mer Méditerranée, puis annonçait sa volonté de l’étendre à l’ensemble des eaux territoriales françaises.

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    Il est aujourd’hui nécessaire de passer à l’étape suivante, autrement dit de geler définitivement l’exploitation des fossiles dans les eaux territoriales françaises, et de s’assurer que cet engagement perdure au-delà des élections présidentielle et législatives du printemps prochain. C’est le sens d’une lettre ouverte à Madame la Ministre de l’environnement, de la mer et de l’énergie.

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  • LE CHESNE, Fermeture des Infrastructures Routières : La casse du service public poursuit son avancée

    Article de la CGT du Conseil Départemental des Ardennes, le 18 février 2017

    Apparemment, dans les « milieux autorisés » de la direction des routes, la décision a été prise de poursuivre travaux.pngla casse du service public au détriment de la population ardennaise .
    Il s’agit de supprimer le centre d’exploitation de LE CHESNE .
    Nous voyons tous, aujourd’hui, ce qu'il advient de nos routes (nids de poule, routes fermées, routes non déneigées …) et les tragiques conséquences que cela engendre, sans compter la détérioration de vos véhicules (quand les routes sont détériorées, c'est vous qui le payez en frais sur votre voiture).

    Comme à l'usage, le citoyen ainsi que les agents de la fonction territoriale chargés de l'entretien des routes ont appris cette décision, laissant ainsi peu de place à la contestation et au dialogue social.

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  • Chiffres du chômage : vision globale ou méthode Coué

    A l'occasion de la publication des chiffres du chômage pour janvier, Myriam El Khomri écrit en conclusion de son communiqué "nous constatons que l’évolution du nombre de demandeurs d’emploi reste favorable en tendance, notamment pour les jeunes et les demandeurs d’emploi de longue durée." On peut comprendre qu'une ministre fasse son job, et présente de manière positive son action et celle du gouvernement auquel elle appartient. Mais quand ses affirmations ne sont pas en phase avec les chiffres publiés par ses services, il se crée un sentiment de malaise qui ne grandit pas l'idée que l'on se fait de nos responsables. La DARES ( direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques ) écrit en effet en conclusion de sa publication du jour : "En France (y compris Drom), le nombre de demandeurs d’emploi s’élève à 3 724 000 pour la catégorie A. Sur trois mois, il diminue de 0,2 % (stable sur un mois et –2,5 % sur un an). Pour les catégories A, B, C, ce nombre s’établit à 5 788 200. Sur trois mois, il augmente de 0,5 % (+0,4 % sur un mois et +0,5 % sur un an)."

    Le chiffre total (catégories A, B et C ) progresse donc sur toutes les périodes de référence, alors que la ministre constate une évolution favorable en tendance. Au risque de se répéter, rappelons que des baisses catégorielles dans une situation globale quasi-stable, ne peuvent se concevoir qu'avec l'existence de hausses catégorielles au moins aussi importantes. Voilà pourquoi Myriam El Khomri ne parle pas de la situation des chômeurs de plus de 50 ans ( en hausse de 0,6 % en un mois, et de+2,8 % en un an). Elle n'évoque pas plus la tendance négative de création d'emplois : Le Monde signale que "d’après l’Acoss, la caisse nationale du réseau des Urssaf, le nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois (hors intérim) a reculé de 3,4 %, en janvier, alors qu’il s’était accru en novembre (+1,3 %) et en décembre (1,4 %)" La ministre s'était référée les mois précédent à ces créations d'emplois pour argumenter son analyse d'une solide reprise.

    Voici les chiffres officiels

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  • Agissez pour sauver l'ours des Pyrénées !

    Le ministère de l’Environnement invite les citoyens à s’exprimer sur son programme de conservation de l’ours dans les Pyrénées pour les 10 années à venir. Il y manque le plus important : le lâcher d’ours !

    Une consultation électronique du public est ouverte jusqu’au 8 mars prochain qui porte sur le programme que l’État va mettre en place dans les 10 ans pour sauver l’ours.

    Ce plan prévoit des actions indispensables pour assurer la conservation de cette espèce, comme le soutien au pastoralisme et au développement des activités humaines en présence de l’ours, l’amélioration des connaissances sur les mesures de cohabitation, la valorisation de la présence de l’ours,…

    Mais il manque le plus important : des lâchers d’ours.

    Une étude du Muséum national d’histoire naturelle avait pourtant conclu à la nécessité de lâcher des ours, en urgence dans la population de l’ouest des Pyrénées, où après la mort de Cannelle, il ne reste plus que deux mâles, et pour répondre au fort risque de consanguinité de la population du centre des Pyrénées et de l’éloignement géographique entre ces deux noyaux.

    Sans ces lâchers, l’avenir de l’ours dans les Pyrénées devient précaire. Aussi, en participant à la consultation pour demander l’intégration d’opération de lâcher d’ours, vous pourrez donner un sérieux coup de main pour la conservation de l’ours !

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  • ONG environnementales et profession agricole font une publication commune.

    La convergence est assez rares pour que cela soit souligné : l’Interprofession Elevage et Viande et 4 ONG de protection de l’environnement ont réalisé un travail commun sur l’élevage bovin allaitant français et ses impacts environnementaux. Les points d'accord et de désaccord sont repris dans une publication qui compte 35 pages, ce qui souligne l'ampleur de la tâche accomplie.

    Voici  la présentation faite par FNE :

    Paris, le 22 février 2017 – En amont du Salon de l’Agriculture, INTERBEV, l’Interprofession Elevage et Viande et 4 ONG de protection de l’environnement(1) présentent leur première publication commune « Elevage bovin allaitant français et climat », issue d’une démarche de concertation engagée en 2014. Soutenue par le Commissariat Général au Développement Durable du Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, la publication précise les principaux points d’accord mais aussi les points de débat et pistes de travail en commun sur l’élevage bovin allaitant(2) français en matière d’impacts environnementaux.

    Une publication née d’une démarche de concertation engagée dès 2014

    Alors que l’élevage et la viande sont souvent au centre de controverses et le débat parfois houleux, INTERBEV a décidé en 2014 d’inviter les ONG de protection de l’environnement à échanger avec des représentants de la filière. L’objectif ? Débattre ouvertement et de façon constructive sur l’élevage bovin français et la production de viande bovine notamment face aux enjeux climatiques.  Parmi les associations ayant répondu présent : Green Cross France et Territoires, France Nature Environnement, la Fondation Nicolas Hulot et le WWF France.  
     
    Des enjeux partagés et des constats communs

    Lors de leurs réunions de concertation, en partie réalisées sur le terrain, dans des élevages, avec des experts et scientifiques, les professionnels de la filière viande et les 4 associations ont partagé un ensemble de connaissances et de constats communs sur les impacts environnementaux, positifs comme négatifs de la production de viande bovine française.  
     

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