Article de la CGT du Conseil Départemental des Ardennes, le 18 février 2017
Apparemment, dans les « milieux autorisés » de la direction des routes, la décision a été prise de poursuivre la casse du service public au détriment de la population ardennaise .
Il s’agit de supprimer le centre d’exploitation de LE CHESNE .
Nous voyons tous, aujourd’hui, ce qu'il advient de nos routes (nids de poule, routes fermées, routes non déneigées …) et les tragiques conséquences que cela engendre, sans compter la détérioration de vos véhicules (quand les routes sont détériorées, c'est vous qui le payez en frais sur votre voiture).
Comme à l'usage, le citoyen ainsi que les agents de la fonction territoriale chargés de l'entretien des routes ont appris cette décision, laissant ainsi peu de place à la contestation et au dialogue social.
Plus surprenant encore, c'est à dire à quel point c'est rassurant, le directeur général adjoint, lui-même, n'était pas informé de cette décision alors que les plans d’aménagement du centre LE CHESNE sont actés. Bien entendu les élus locaux (maires, délégués,…) n’en sont pas encore officiellement avertis : en effet, les décideurs essayent à tout prix éviter la fronde des élus locaux à qui ils ont promis le maintien du service public, et cela dans l’intérêt de la vie des ardennais. Il faut constater que les actes sont contraires à l’intérêt des Ardennais !
La CGT ne comprends pas ce revirement de position. Qui devons nous croire ? De qui se moque -t-on ? Au final qui ment ?
Le centre de LE CHESNE est situé sur un point stratégique, placé au sud du Territoire Routier Ardennais Est. Il est situé à la jonction de plusieurs Routes départementales principales. Personne ne comprend ce choix.
Doit – on choisir entre l’efficacité d’un emplacement d’un centre, ou le pouvoir de certains élus ? Les intérêts d'une minorité primeraient-ils sur ceux de la population ardennaise ?
Si malgré les promesses de maintenir les centres, le centre de LE CHESNE devait fermer, qu’en serait-il des autres ?
Et les agents dans tout cela ? Que deviennent-ils ?
Certains viennent tout juste d’être mutés dans ce centre, suite à la fermeture des centres de RAUCOURT et de MONTHOIS .
La direction des routes pense-t-elle à ses agents ?
La CGT sera toujours là pour défendre l’intérêt des usagers ainsi que celui des agents du service public. Car il ne faut pas oublier que si un centre est rayé de la carte, c’est encore un service public de proximité que l’on enlève, des familles que l’on déplace, que l’on met en difficulté et un service rendu qui sera moins efficace .
Commentaires
Non pas de Le Chesne mais bien du Chesne!
Dit-on les 24 heures de Le Mans, la ville de Le Tréport, les habitants de le Croisic,etc... Je ne sais pour quelle raison, on continue à écrire et même à dire, ici, de Le Chesne? Les infrastructures routières du Chesne vont fermer et ça reste tout aussi navrant!
Michel a probablement raison car ses connaissances dans l'origine des mots et expressions et dans l'usage du bon français sont certainement incontestées.
Mais, je crois que ce n'est pas une faute que de dire ou écrire par exemple : "Je passe par Le Chesne". Cela me paraît mieux que de dire : "Je passe au Chesne". "Je travaille à Le Mans ou je passe par Le Tréport" ne choquent pas.
En l'occurrence, l'habitude fait loi et il me semble que les coutumes participent à la richesse des langues.
Daniel
Bien évidemment!
"par le" ne peut se contracter donc je passe par Le Chesne est tout à fait correct! Par contre "à le" se contracte en" au" que le nom qui suive soit un nom commun ou un nom propre: je vais au marché et non je vais à le marché idem pour je vais au Chesne; la même règle s'applique pour la contraction de "de le" en du : exemple la porte du bâtiment et non la porte de le bâtiment, idem pour le collège du Chesne et non le collège de le Chesne. En l’occurrence, l'habitude et la coutume ne font pas loi. Un exemple: beaucoup de gens disaient" le l'évier ", c'était idiot et le fait que cette faute soit répétée ne la rendait pas recevable!
D'accord, d'accord ! cependant, dans Le Chesne, l'article , graphiquement, est séparé,du nom, pas phonétiquement, me semble-t-il. Ce qui justifie l'utilisation courante de Le Chesne d'un mot.
Qu'en pense Benoît ? Je pense que Mr le Maire a la réponse.
Daniel
Le Chesne....c'est où ça ? ah oui , mais c'est bien sûr c'est le journaliste qui c'est trompé ! ça fait plus d'un an que ça n'existe plus ! il aurait du écrire : il "s'agirait de supprimer le centre d'exploitation de BAIRON et ses ENVIRONS" !!!!!!
Pardon pour cette grosse faute d'orthgraphe.....bien sûr c'est le journaliste qui S'est trompé...
Excusez-nous pour cette faute d'orthographe. Les agents des routes sont de piètres écrivains. Hélas, nous en ferons d'autres.