L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité.

Comment participer à la consultation ?

Rendez-vous sur la page web de la consultation et postez votre commentaire à l’adresse électronique indiquée à la fin de l’article. Pour votre réponse, France Nature Environnement a préparé ci-dessous quelques arguments. N’hésitez pas à personnalisez votre réponse car les copier-coller peuvent de ne pas être pris en compte dans cette consultation.

Quoi dire ?

L’objectif est d’obtenir l’intégration à ce plan de la seule mesure qui permette d’éviter la disparition rapide de l’ours, par le lâcher en urgence de femelles dans l’ouest des Pyrénées, et en Pyrénées centrales pour éviter à terme la consanguinité.

• plusieurs études, dont celle du Muséum national d’histoire naturelle, concluent que le seul moyen de sauver l’ours dans les Pyrénées est d’en réintroduire
• la présence de l’ours est étroitement liée à l’identité profonde des Pyrénées et à la conservation d’un patrimoine culturel qui vit au travers de nombreux mythes, légendes, dictons, blasons ou carnavals. Cet univers culturel et naturel est un véritable atout pour le développement d’un tourisme durable dont certaines collectivités locales, comme la communauté de communes de la vallée d’Aspe, se saisissent pour créer de l’emploi local et préparer l’avenir.
• une majorité de citoyens, de bergers de la zone à ours, d’élus et d’acteurs économiques sont aujourd’hui favorables au maintien d’une population d’ours. Les mentalités changent car la conservation de l’ours et sa présence sont en réalité un sujet qui dépasse de loin la seule question de la biodiversité.
• un blocage politique à toute opération de lâcher par le gouvernement n’est pas acceptable, alors que ce dernier s’est engagé pour le vote de la loi pour la reconquête de la biodiversité et la création d’une agence nationale dédiée, alors qu’il apporte son soutien à la conservation des grandes espèces sauvages d’Afrique ou d’Asie menacées d’extinction. Une décision concrète en faveur de la réintroduction immédiate de deux ourses serait un pas visible par l’opinion et concret vers l’indispensable réconciliation que nous devons opérer avec le vivant, les grands prédateurs et la coexistence avec nos activités.