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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 315

  • Nous, étudiants, voulons que le climat soit vraiment enseigné à l’école

    À l’attention du ministre de l’Éducation

    Monsieur le Ministre,

    Aujourd’hui, 20 décembre 2018, nous, jeunes, étudiants et étudiantes, souhaitons appuyer la tribune parue dans Médiapart le 15 décembre « Assurons à nos lycéens une solide éducation scientifique au climat et à la biodiversité ! » cosignée par Valérie Masson Delmotte, paléoclimatologue, Gilles Boeuf, biologiste, président du conseil scientifique de l’Agence française pour la biodiversité.

    En effet, nous, jeunes, étudiants et étudiantes, déplorons la grave insuffisance de contenu dans ces programmes sur les changements climatiques et sur l’effondrement de la biodiversité.

    Nous, jeunes, étudiants et étudiantes, avons ressenti à de multiples reprises l’absurdité de notre ignorance face à la gravité des enjeux.

    Nous, jeunes, étudiants et étudiantes, demandons à ce que les mécanismes et les conséquences des changements climatiques, ainsi que les solutions possibles pour les atténuer ou s’y adapter, soient plus largement intégrés au sein des programmes de seconde et de première concernés par cette réforme, et à une plus large échelle au sein du système éducatif français.

    Les effets du dérèglement climatique vont, dans les prochaines décennies, transformer en profondeur nos sociétés. Il est vital que ceux qui subiront de plein fouet ces effets possèdent une éducation de qualité sur ces sujets et des outils pour y faire face. En tant que citoyens et citoyennes, nous sommes et serons des acteurs de l’atténuation mais aussi de l’adaptation de nos sociétés à ces effets. Il serait irresponsable de ne pas changer en profondeur les programmes scolaires pour qu’ils s’inscrivent dans le contexte de notre monde en transition.

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  • L'Irlande dépénalise ENFIN l'avortement

    Communiqué d'Amnesty International le 19.12.2018.

    En mai dernier, le peuple d’Irlande a voté à une large majorité en faveur de la légalisation de l’avortement. Le 13 décembre, le projet de loi a été adopté par le Sénat. Toutefois, des avancées restent à faire en termes d’accès à l’avortement.

    L’adoption par le Dáil (Assemblée) de ce nouveau projet de loi sur l’avortement est un événement d’une importance majeure et rendra l’accès à l’avortement en Irlande légal dans certaines circonstances. Cependant, il faut faire davantage pour que le texte soit pleinement en accord avec les droits humains.

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  • Urgence climatique : mettons l’État sur le banc des accusés

    Parce que l’urgence climatique impose un électrochoc, la Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH), Notre Affaire à Tous, Oxfam France et nous-mêmes avons décidé d’assigner l’État en justice pour inaction face aux changements climatiques, et non-respect de ses obligations internationales, européennes et françaises.

    Malgré l’urgence, l’État ne tient pas les objectifs (insuffisants) qu’il s’est fixés

    Alors que les causes du dérèglement climatique sont connues depuis les années 1960, les gouvernements français successifs ont toujours reporté à plus tard les décisions courageuses qui permettent d’éviter la catastrophe. Les COP se succèdent, et la France ne se donne pas les moyens d’aller plus loin sur le climat.

    L’État français s’est pourtant engagé à tout faire pour contenir les changements climatiques en dessous de 2°C et si possible 1,5°C, avec la ratification de l’accord de Paris en 2016 et les différents accords européens sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. La France a pris un retard conséquent. D’aveu public, elle n’atteint pas ses objectifs sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les inégalités face au changement climatique s’aggravent.

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  • Copieux menu au Conseil de Communauté de décembre.

    Est-ce l'approche des fêtes de fin d'année qui a justifié l'importance de l'ordre du jour du dernier Conseil de Communauté de l'Argonne Ardennaise ? C'est en partie vrai, puisque de nombreuses résolutions devaient être votées avant la fin de l'année. Et la prochaine réunion est programmée au 13 février, c'est-à-dire dans pratiquement deux mois.

    En plus des 9 points inscrits à l'ordre du jour, les délégués ont bénéficié d'une présentation de la part du Capitaine Arbez-Gindre, commandant la compagnie de Vouziers, au sujet de la délinquance dans le secteur qu'il gère.

    Il a dressé un tableau rapide des constats et des résultats 2018 comparés à ceux de l'année précédente.

    Au global, 729 crimes et délits ont été constatés, chiffre stable par rapport à 2017. Le taux de résolution est mesuré à 56 %, en hausse.

    Dans le détail, le Capitaine Arbez-Gindre regroupe les crimes et délits en 3 catégories :

    • Les atteintes aux personnes

    Elles sont en diminution, avec 105 affaires contre 137 l'année passée. Par contre les cambriolages augmentent, avec des équipes spécialisées venant de l'extérieur. Les affaires relevant de la tranquillité publique semblent en diminution.

    • La Police de la route

    On note une diminution des accidents et des tués sur les routes. Les principales causent retrouvées sont l'alcool, les dépassements dangereux et la vitesse excessive.

    • La Police de sécurité au quotidien.

    Le Capitaine Arbez-Gindre a expliqué qu'il souhaitait que ses hommes renouent d'avantage de contacts avec la population, d'autant que l'effectif a été assez largement renouvelé dans l’arrondissement. Il a développé le concept "d’intelligence territoriale", qui permet de mieux connaître le terrain et ses habitants.

    Suite à un questionnement de Benoit Singlit, il a donné quelques éléments de réponse au sujet du trafic de stupéfiants. Celui-ci persiste dans le secteur, étant notamment favorisé par la proximité des frontières. Plusieurs affaires ont eu des résultats positifs, mais les réseaux se reconstituent rapidement.

     

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  • Le chocolat rase des forêts : distributeurs et consommateurs, surveillez vos achats

    Calendrier de l’avent, cadeau, gourmandise… Le chocolat est devenu un incontournable de Noël. La pression pour fournir l’Europe est telle que l’impact social et environnemental de la culture du cacao en devient dramatique. Pourtant, les distributeurs ont le pouvoir de faire évoluer les industriels en augmentant leurs exigences sur les conditions de production du chocolat. France Nature Environnement s’est associée à l’ONG Mighty Earth pour demander aux plus gros distributeurs français les démarches mises en place. Si certains sont motivés pour faire évoluer les pratiques, d’autres restent à la traîne… Parmi eux, le distributeur Système U, qui rassemble les enseignes Hyper U, Super U et U Express. L’engagement de tous est primordial pour éradiquer l’impact social et environnemental du chocolat, France Nature Environnement lance donc une campagne d’interpellation pour demander à Système U de s’engager.

    La filière chocolat, premier facteur de déforestation en Côte d’Ivoire et au Ghana

    Les trois quarts de la production mondiale de cacao proviennent d’Afrique de l’Ouest. Pour répondre à la demande croissante en chocolat, des forêts tropicales y sont rasées afin de planter de nouvelles cultures de cacaoyers. En Côte d’Ivoire par exemple, alors que les forêts recouvraient une bonne part du pays en 1960, elles occupent aujourd’hui moins de 11% du territoire. Et la tendance est loin de s’inverser : en moins d’un an (entre novembre 2017 et septembre 2018), environ 13 748 hectares de forêt ont été détruits, soit l’équivalent de 15 000 terrains de football[1]… L’impact de cette déforestation massive sur le climat et la faune sauvage est désastreux. Chimpanzés, éléphants, écureuils volants, léopards et toute une myriade d'espèces animales et végétales habitent ces forêts tropicales et sont donc menacés de disparition.

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  • Quand le prix des Droits de l’Homme de la République française dérange les autorités de la République

    Article tiré du blog de Michel Tubiana

    La CNCDH a décidé de remettre un de ses prix annuels à deux organisations, l’une est israélienne B’Tselem, l’autre palestinienne Al Haq. Ce prix devait être remis le 10 décembre par la garde des Sceaux. A 48 heures de distance, celle-ci s’est désistée. Patrick Baudouin, président d’honneur de la FIDH et Michel Tubiana, président d’honneur de la LDH s'insurgent de cette nouvelle défausse du gouvernement.

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    La CNCDH [1] a décidé de remettre un de ses prix annuels à deux organisations. L’une Israélienne B’Tselem, l’autre palestinienne Al Haq. Leur particularité ? De travailler ensemble pour dénoncer les violations de droits supportées par les palestiniens, avec, pour ce qui concerne Al Haq, le fait de s’opposer aussi aux violations de droits commises par l’autorité palestinienne. Est-il besoin de dire qu’elles sont sous pression ? B’Tselem fait l’objet de menaces constantes et de mesures discriminatoires de la part du gouvernement israélien. Al Haq n’est pas mieux loti. Précision qui n’est pas un point de détail, ces deux organisations reçoivent des financements de nombreuses fondations, de l’Union européenne et de nombreux gouvernements occidentaux dont la France…

    Ce prix devait être remis le 10 décembre par la garde des Sceaux. A 48 heures de distance, celle-ci s’est désistée, retenue officiellement par une entrevue avec le Premier ministre, et il ne s’est trouvé aucun ministre pour la substituer, pas même le plus obscur secrétaire d’Etat !

    Tout ceci serait un non évènement si, d’une part, cette petite lâcheté des autorités françaises ne répondait pas aux injonctions de ceux et celles qui, en France, ont choisi de se faire les porte-paroles du gouvernement de B. Netanyaou et de l’extrême-droite israélienne et, d’autre part, si ce même gouvernement français ne s’apprêtait à entériner, au sein de l’Union européenne, une définition de l’antisémitisme incluant la critique de la politique israélienne.

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  • L’Aquarius forcé de mettre fin à sa mission

    Alors que des réfugiés, des migrants et des demandeurs d’asile continuent de mourir dans la mer Méditerranée, Médecins Sans Frontières et son partenaire SOS MÉDITERRANÉE sont contraints de mettre fin aux opérations de recherche et de sauvetage de l’Aquarius.

    Au cours des deux derniers mois, alors que des personnes continuaient de fuir par la mer en empruntant la route migratoire la plus meurtrière au monde, l’Aquarius a été maintenu à quai, incapable de mener à bien sa mission humanitaire. Tel est le résultat d’une campagne continue de dénigrement, de calomnie, et d’obstruction menée par le gouvernement italien, lui-même soutenu par d’autres pays européens contre les activités de secours des organisations humanitaires. Sans solution immédiate pour répondre à ces attaques, MSF et SOS MÉDITERRANÉE n’ont d’autre choix que de mettre un terme aux activités de l’Aquarius

    « C’est un jour sombre, déplore Nelke Mander, Directrice générale de MSF. Non seulement l’Europe a renoncé à fournir des moyens de recherche et de secours, mais elle a aussi sciemment saboté les tentatives d’autres acteurs de sauver des vies. La fin de nos opérations à bord de l’Aquarius signifie davantage de morts en mer, des morts évitables et sans témoin. »

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