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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 319

  • Droits humains en Arabie saoudite : 36 États montent au créneau

    Communiqué d'Amnesty International le 07.03.2019

    Trente-six États ont remis une déclaration au Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève critiquant la répression menée par le gouvernement saoudien contre les défenseurs des droits humains. Une occasion à saisir.

    Les États signataires se disent inquiets du recours de l’Arabie saoudite à la législation antiterroriste pour poursuivre en justice des personnes exerçant pacifiquement leur droit à la liberté d’expression et de réunion.

    Leur déclaration conjointe pointe du doigt les nombreux cas de militants pacifiques qui ont été arrêtés et détenus et ont été victimes de torture et de violences sexuelles en prison. Elle demande également une enquête indépendante sur le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi.

    Un bilan désastreux

    En tant que membre du Conseil des droits de l’homme, l’Arabie saoudite a l’obligation de veiller au respect des normes les plus exigeantes en matière de promotion et de protection des droits humains.

    Pourtant le gouvernement n’a jamais mis en œuvre les recommandations clefs en vue de remédier à son bilan désastreux en matière de droits fondamentaux.

    Le gouvernement saoudien a sévèrement restreint la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique ; il a arrêté des défenseurs des droits humains, des dignitaires religieux et des dissidents.

    Malgré les quelques réformes, les femmes sont toujours soumises à une discrimination systématique en droit et en pratique en raison du système répressif de tutelle masculine.

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  • Catastrophe nucléaire de Fukushima : les droits bafoués

    Huit ans après le début de la catastrophe nucléaire de Fukushima, un rapport de Greenpeace Japon dénonce les violations des droits humains de la part du gouvernement japonais. Celui-ci fait appel à des travailleurs sous-payés et non protégés pour décontaminer des zones radioactives et lève des ordres d’évacuation malgré des niveaux de radioactivité très élevés, au mépris des risques sanitaires et des recommandations internationales. La crise sanitaire et humaine qui frappe le Japon est loin d’être terminée.

    Des employés sous-payés et mal protégés face aux radiations

    L’enquête menée par Greenpeace Japon dans les zones de décontamination autour de Fukushima est édifiante : les travailleurs et travailleuses en charge de décontaminer des zones où le gouvernement veut réinstaller des familles interviennent dans des conditions inacceptables. « Dans des zones où certain-es de ces employé-es opèrent, les niveaux de radiation enregistrées auraient déclenché une procédure d’urgence s’ils avaient été relevés à l’intérieur d’une installation nucléaire, s’alarme Shaun Burnie, expert en nucléaire pour Greenpeace Allemagne. Ces employé-es n’ont reçu quasiment aucune formation en radioprotection, sont sous-payé-es, exposé-es à des niveaux élevés de radiation et risquent de perdre leur emploi s’ils parlent. Les rapporteurs spéciaux des Nations unies sur les droits humains ont raison de mettre en garde le Japon sur ces risques et violations. »

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  • Une proposition de loi contre la liberté de manifester

    Si la loi est votée par le Parlement au nom du peuple français, elle ne peut et elle ne doit pas porter atteinte à la libre expression du peuple. La proposition de loi adoptée par l’Assemblée nationale qui prétend encadrer le droit de manifester constitue une atteinte grave aux libertés publiques et à l’équilibre des pouvoirs.

    Les violences contre les personnes, les biens, les institutions qui ont eu lieu ne peuvent justifier qu’un exécutif s’arroge des pouvoirs exorbitants et décrète qui peut ou ne peut pas manifester. Participer à une manifestation ne saurait pas plus signifier le risque pour tout individu d’être poursuivi, fiché et condamné pénalement comme financièrement.

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  • Appel à marcher partout en France le 16 mars

    Notre contestation a éclos à l’automne. En hiver, sa croissance a été historique. Au printemps, elle change d’échelle. Il n’y a plus de saisons.

    Nous sommes aujourd’hui des millions, prêt·es à résister, à déployer les alternatives, à demander des comptes au gouvernement, aux multinationales, aux banques et aux institutions financières.

    Il est temps de changer de système industriel, politique et économique, pour protéger l’environnement, la société et les individus.

    Nous devons réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre dès maintenant pour limiter le réchauffement global à 1,5°C. Nous devons préserver la biodiversité, alors que nous vivons une sixième extinction de masse. Nous devons renouveler la démocratie et contraindre les décideurs et décideuses à protéger les intérêts de toutes et tous plutôt que ceux de quelques un·es. Nous devons répartir les richesses pour obtenir la justice sociale, afin de garantir une existence digne pour chacun·e. Fin du monde et fin du mois relèvent du même combat.

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  • Grand Débat National : défendons un pacte écologique et social

    Alors que la société civile organisée peine à se faire entendre par le gouvernement depuis le début du quinquennat, 19 organisations, dont France Nature Environnement, ont décidé de s’unir pour porter ensemble la convergence de l’écologie et du social. Pour la première fois, elles s’engagent à faire front commun en défendant collectivement 66 propositions qui permettent à chacun le pouvoir de vivre. Ces 19 organisations porteront ce pacte écologique et social dans toutes les instances de dialogue, à commencer par les quatre grandes conférences nationales du Grand débat qui se tiendront à Paris du 11 au 13 mars et à la Marche pour le climat le 16 mars. Et ce n’est qu’un début…

    Un objectif commun : ne plus dissocier les questions sociales et environnementales pour donner à chacun le pouvoir de vivre

    Il n’y a pas d’un côté la question de la fin du monde et de l’autre celle de la fin de mois, les deux enjeux sont les deux faces d’une même pièce, s’alimentant et se combinant. Sortir des énergies fossiles, rénover les passoires énergétiques ou rendre accessible une alimentation bio et locale c’est à la fois améliorer le quotidien, préserver la santé et s’attaquer aux défis environnementaux. Vouloir traiter l’écologie sans traiter le social c’est aller droit dans le mur. L’opposition d’une partie de la population à la hausse de la taxe carbone telle qu’elle avait été proposée par le gouvernement actuel en est le parfait exemple.

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  • Pour une Europe solidaire

    En 2014, pour répondre aux conséquences sociales et démocratiques de la crise financière de 2008, l’Union européenne annonçait son ambition de réduire de 20 millions le nombre de personnes en situation de pauvreté. 5 ans après, ce chiffre n’a pas baissé mais augmenté. Sur le continent le plus riche de la planète, 128 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, 11 millions sont en état de privation sévère de logement et un.e salarié.e sur six est un.e travailleur.se pauvre. Trop de personnes n’ont pas accès à une protection sociale adéquate et aux services essentiels à leur bien-être et à leur épanouissement. L’accroissement des inégalités, la mise en concurrence des salarié.e.s, des personnes en situation d’exclusion, la dégradation des modèles sociaux et l’absence de réponse d’ampleur à l’urgence écologique, entrainent le désaveu populaire, la perte de confiance dans les institutions et un rejet sans précédent des exilé.e.s qui meurent par milliers en Méditerranée. 

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    Les associations de solidarité combattent les inégalités, la pauvreté et l’exclusion. Elles assurent, au plus près des personnes, les services essentiels : le logement, l’alimentation, la santé, l’autonomie des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, l’accueil et l’intégration des personnes migrantes, l’inclusion et le respect des droits de toutes et tous. Aujourd’hui nous affirmons notre fierté d’être solidaires dans une Europe qui l’est de moins en moins.

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