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g7

  • Le Réseau Action Climat appelle les membres du G7 à accélérer leur action climatique et boycotte le sommet

    À deux jours de l’ouverture du sommet du G7, et au vu des conditions de participation de la société civile proposées actuellement, le Réseau Action Climat renonce à se rendre au sommet à Biarritz. En effet, l’Elysée 0321_p10_bizi3.JPGa décidé de limiter le nombre d’accréditations des ONG à un niveau historiquement bas et de les garder à l’écart du sommet. Cette décision crée un précédent dangereux que nous refusons d’accepter. La crise climatique et la mobilisation citoyenne devraient conduire les membres du G7 à accélérer leurs actions climatiques et à être à l’écoute de la société civile, non à entraver son travail. 

    Malgré nos demandes répétées et les communications de l’Élysée autour d’un “G7 inclusif”, les conditions pour une consultation et une association effective de la société civile ne sont aujourd’hui pas réunies. Le gouvernement ne daigne accorder qu’un quota de 25 accréditations pour les ONG, contre près d’une centaine les années précédentes. Surtout, les ONG n’auront accès ni au sommet, ni à la presse via le média center comme c’est la pratique depuis plus de 10 ans.

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  • Contre-G7 : la Confédération paysanne appelle à une forte mobilisation

    La Confédération paysanne et son syndicat ELB en Pays Basque seront présents demain à l'ouverture du 2019-08-19%20Contre%20le%20G7.png.pngcontre-G7 d'Hendaye-Irun. Membre de la plateforme Alternatives G7, la Confédération paysanne a lancé un appel à mobilisation nationale pour ce contre-sommet. Elle entend y dénoncer les atteintes à la souveraineté alimentaire, aux droits des paysan-nes et à l'environnement qu'organisent les États représentés notamment au sein du G7.

    Nous sommes contre le G7 parce qu'il s'arroge le droit d'orienter la marche du monde au mépris des autres organisations. Ce G7 feindra de se préoccuper des inégalités dans le monde alors qu'il consacre le libéralisme le plus absolu.

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  • Biarritz : un G7 avec vue… sur un océan agonisant

    Le Golfe de Gascogne, bientôt « zone morte » de l’océan Atlantique ?

    Les « zones mortes », ces eaux contenant très peu d’oxygène et où la faune marine se fait rare, gagnent de plus en plus de terrain. En 2008, on en dénombrait déjà plus de 400 sur l’ensemble la planète, réparties sur 245 000 km2. A l’origine de ce phénomène, plusieurs facteurs dont le réchauffement climatique, les engrais et pesticides utilisés en agriculture, mais aussi d’autres produits chimiques.

    Dans le Golfe de Gascogne, ces derniers s’accumulent au point que l’atmosphère iodée naturelle, tant vivifiante, caractéristique d’un océan en bonne santé, a disparu. Les eaux ne sentent donc plus l’océan et sont devenues grasses. A la différence d’une marée noire, la pollution chimique à l’origine du problème est invisible… par mer calme. Pourtant, dès que la mer s’agite, des mousses brunâtres apparaissent, remplaçant l’écume naturelle. Enfin, les embruns chargés de ces polluants ont un effet décapant sur certains végétaux tels que les pins maritimes. Pour preuve, les pins « brûlés » de l’Hôtel du Palais à Biarritz. Cela génère une grande inquiétude pour les pêcheurs et les citoyens conscients : quel peut en être l’impact sanitaire ? Les analyses des prélèvements de mousses réalisés par la SEPANSO durant ces périodes, de Biscarrosse à la Côte Basque, confirment cette pollution.

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  • G7 : Appel à une marche des portraits

    Dimanche 25 août à 10h dans le centre ancien de Bayonne

    Les mouvements Alternatiba, ANV-COP21 et Bizi organisent une “marche des portraits” pour le climat et la justice sociale le dimanche 25 août à 10h00 dans le centre ancien de Bayonne, à l’occasion de la tenue du G7 à Biarritz.

    Nous appelons toutes les personnes exigeant des politiques cohérentes avec les grands et beaux discours sur le climat et la justice sociale, et prêtes à se mobiliser de manière exclusivement non-violente, à participer à cette marche. Elle convergera vers une conférence de presse géante qui se tiendra à 10h30 dans un lieu du centre ancien qui sera rendu public à 10h00 (suivre le hashtag #DécrochonsMacron ou rester attentifs aux messages diffusés ce matin-là dans le centre ancien).

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  • Contre le G7, les altermondialistes organisent un sommet « démocratique et ouvert »

    Extraits de l'article de "Reporterre"

    (...)

    La côte basque se prépare à une fin de mois d’août inhabituelle. Pour l’accueil des sept chefs d’État, Biarritz sera rendue inaccessible à qui ne détient pas le précieux sésame, un badge délivré par les autorités. La ville sera divisée en deux zones : la rouge, dans laquelle les habitants ne pourront pas laisser de véhicule garé ni se déplacer autrement qu’à pied ; et la bleue, dans laquelle seules les voitures ayant passé une fouille pourront entrer. Les personnes souhaitant manifester leur opposition au sommet et les touristes qui voudront déplier leurs serviettes sur la plage seront priés de le faire ailleurs.

    Trump, Merkel, Macron, Trudeau, Conte, Abe et le nouveau Premier ministre anglais, Boris Johnson, se réuniront dans la cité balnéaire basque du 24 au 26 août. « Derrière son charme suranné, le G7 est une arme de séduction massive pour imposer idéologiquement un capitalisme de plus en plus brutal, ont dénoncé de nombreux opposants dans une tribune publiée par Reporterre. Tous s’accordent sur l’essentiel : perpétuer un système au service des plus riches et des multinationales, se nourrissant de l’exploitation du travail et du vivant. »

    La thématique retenue pour cette édition 2019 — « La lutte contre les inégalités » — est perçue comme une provocation par les opposants, pour qui le système défendu par les sept chefs d’État est « de plus en plus injuste et destructeur du vivant ». Aurélie Trouvé, représentante de l’association altermondialiste Attac, déplore le « cynisme » des dirigeants : « Nous refusons les deux aspects du rouleau compresseur du G7, avec d’un côté les politiques néolibérales incarnées par Macron, et de l’autre les politiques racistes que prônent Trump ou Salvini. » Laurent Thieulle, membre de la plateforme G7 Ez ! (Non au G7 !, en basque), est de cet avis : « C’est hallucinant qu’un chef d’État misogyne comme Trump puisse se targuer de discuter de l’égalité homme/femme ou que Macron, qui dégrade le Code de l’environnement et ne respecte pas l’Accord de Paris, veuille donner des leçons d’écologie. Nous sommes là pour affirmer que ceux qui ont des solutions à ces problèmes ne sont pas dans les gouvernements. »

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  • La France passera-t-elle le test du G7 environnement ?

    Par Greenpeace le 04.05.2019.

    Alors qu'Emmanuel Macron néglige toujours de prendre des décisions structurantes sur la question climatique au niveau national, la France, qui préside le G7 cette année, va devoir faire la démonstration de sa capacité à initier une dynamique internationale fructueuse. Premier rendez-vous sous forme de test : le G7 Environnement, qui se déroule ce dimanche 5 mai et lundi 6 mai à Metz.
    Les ministres de l’Environnement du G7, accompagnés cette année par des ministres de l’Environnement de pays partenaires, se retrouvent pour une réunion préparatoire au sommet des chefs d’Etat qui se déroulera à Biarritz du 24 au 26 août 2019. Le G7 regroupe les pays parmi les plus puissants et les plus riches du monde (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni).
    Ils ont tous une dette climatique particulière et la responsabilité de conduire le travail politique nécessaire pour respecter la trajectoire +1,5°C préconisée par les scientifiques du GIEC et entérinée par l’Accord de Paris. D’autant plus que la mobilisation des citoyennes et citoyens n’a jamais été autant importante à travers le monde pour demander aux dirigeants politiques de prendre les mesures drastiques qui s’imposent. Il est donc indispensable que ces Etats utilisent les espaces diplomatiques à leur disposition pour faire avancer l’agenda climatique.

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